Comme promis, je me suis lancée dans la lecture édifiante des 5 tomes de «La petite maison dans la prairie», empruntés chez une copine qui préfère, avec raison, garder l’anonymat. Moi-même, sans le couvert de l’incognito, jamais je n’aurais avoué avoir lu ça.
Profitez donc de mon avis éclairé sur le sujet.
Dans le premier tome, papa Ingalls va s’installer avec sa petite famille en plein dans le territoire des Indiens. Après tout, le Gouvernement n’a-t-il pas promis qu’il allait bientôt les en chasser? Maman Ingalls n’aime pas les Indiens. Papa Ingalls est plus modéré, ce qui ne l’empêche pas de construire sa maison sur les plus belles terres indiennes. Le raisonnement en est que les Indiens ne font que vagabonder sur leurs terres, alors que la terre devrait appartenir à ceux qui la travaillent (et non à ceux qui la respectent). Jusqu’au chien des Ingalls qui fait preuve d’un racisme primaire, en grognant et aboyant après tous les Indiens qui passent.
On voit donc, à partir du point de vue naïf de la petite Laura, la stratégie de la colonisation à l’œuvre : on envoie les colons s’installer, et quand ils ne sont plus délogeables, on chasse les Indiens vers des terres plus reculées. On se croirait dans la Bande de Gaza.
Bref, après bien des péripéties, on apprend que le gouvernement ne chassera pas les Indiens après tout (sans doute un méandre de l’Histoire, qui, on le sait, est revenue sur ses pas pour parquer les Indiens dans les réserves) et la petite famille Ingalls reprend la route dans son chariot. Qu’il est long, qu’il est long, ton chemin, papa… On croirait entendre Joe Dassin.
Ne manquez pas la suite de ma critique sociale dès que j’aurai terminé la lecture du tome 2!
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1 commentaire:
Ah.. vive les grandes expectatives !! :o)
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