J’habite le fin fond du paradis. Le fin fond car il n’y a personne. Mais le paradis quand même. Cet après midi m’en a encore plus convaincue. Il fait doux, un bon +1°C qui fait fondre la neige, aucun vent, le soleil plombe. Je me promène dans le rang, qui, de glacé et enneigé ce matin, est graduellement revenu à la terre boueuse. Le soleil fait scintiller les flaques d’eau, l’air est tranquille, on entend les oiseaux chanter, le battement d’ailes d’un corbeau, les chiens se roulent avec délices dans la neige croustillante. Il y a un village au loin, les collines encore plus loin, blanc et bleu et vert à perte de vue. Le Paradis!
C’est dans des moments comme celui-là, où je gambade dans le rang avec un sourire niais en chantant à tue-tête la chanson des collines, comme Julie Andrews (mais en faussant) dans la Mélodie du Bohneur, que je suis contente que personne ne me voie et ne m’entende!
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5 commentaires:
Je t'imagine très bien en train de fausser.
Essaie pas, je t'ai reconnue! Tu fausses autant que moi surtout pour les chansons de noël!!!
Essaie pas, je t'ai reconnue! Tu fausses autant que moi surtout pour les chansons de noël!!!
Y a de l'écho dans les collines ! c'est joli... :o)sdk
le « sdk » après le :o) est une erreur du logiciel de dictée... Tu es réveillée là ? tu as déjà ton café à la main ? oui ? :) alors
ALLO COYOTE !! bonne journée :)
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