Donc, par une belle matinée, alors qu'une vague de chaleur sévissait (-4°C, incroyable, ça fondait presque!!!), j'ai chaussé mes skis de fond (au pied des marches de mon perron, vive la campagne) pour aller faire une petite randonnée.
Je ne suis pas très rapide, j'ai dû faire pas plus de deux ou trois kilomètres en dedans d'une heure. Mais j'ai des excuses :
D'abord il fallait bien que j'attende mes chiens qui parfois devaient s'arrêter pour enlever les mottons de neige qui s'accumulaient entre leurs orteils.
Et puis des fois, c'était plus fort que moi, il fallait que je m'arrête pour bien réaliser comme tout ça est beau :
Et aussi pour écouter le silence absolu, à peine interrompu par des cris d'écureuils qui jouent et par le chant des oiseaux (je mets ça un peu poétique, pour vous communiquer l'impression générale, en réalité, les écureuils se battaient peut-être, et j'avoue qu'il s'agissait plutôt de croassements de rapaces en cavale, mais bon.) Bref, c'était beau :
Même le chien se tortillait de joie!
Et surtout, je devais parfois m'arrêter, au milieu du champ en arrière de chez moi et crier : «TOUT ÇA M'APPARTIEEEEENS!» en levant les bras au ciel (après m'être assurée que personne ne m'entendrait, surtout pas le propriétaire du champ en question...)
3 commentaires:
Je lui ferai le message! (Auquel des deux il faut que je le dise?)
Je ne t'oublie pas pour le bonhomme de neige, mais en ce moment la neige est poudreuse, c'est comme essayer de faire un bonhomme avec de la farine...
Il n'a pas neigé depuis mon arrivée de France, en fait, sauf deux ou trois flocons...
J'veux v'nir !!
Aurelie en ville au canada
Aurélie : je t'attends.
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