dimanche 31 octobre 2004

Tome 2 de la petite maison et yen a déjà marre

Dans ce tome, Papa Ingalls a amené sa petite famille sur une belle terre, qui est pleine de promesses. Mais ils sont pauvres. Pauvres mais heureux.

Laura et Marie vont à l’école. L'école est à 5 km de là, elles s'y rendent en marchant, nu-pieds en plus. Elles se partagent une ardoise et achètent une craie à deux avec le sou qu’elles ont reçu comme cadeau de Noël dans le tome 1. Elles comprennent qu’il ne faut pas achaler papa avec des dépenses exorbitantes.

Pendant ce temps, papa travaille comme un damné pour cultiver sa terre, le blé pousse, il est gras, il est beau, il est abondant. La fin de leurs misères approche.

C’est trop beau, se dit le lecteur, avec raison. Un nuage de sauterelles arrive sans crier gare, bouffe toutes les récoltes de la région, jusqu’aux patates du potager et aux feuilles des arbres. Il ne reste plus rien. Papa va travailler très loin à l’est, pour gagner un peu d’argent.

L’été suivant, les œufs des sauterelles éclosent. Papa retourne travailler au loin.

Puis enfin les sauterelles partent pour de bon. La terre respire de nouveau. Pas longtemps, car le feu prend vite la relève pour aller tout ravager.

Et j’ai oublié de mentionner, dans le premier tome, la malaria qui a failli emporter tous les membres de la famille. Et la scarlatine, qui s'est déclarée quelque part entre le tome 2 et le tome 3, laissant Marie Ingalls aveugle.

Bref, on assiste à un «remake» des 7 plaies d’Égypte. Nellie Oleson, la petite peste blonde, étant l’une d’entre elles.

On comprend mieux maintenant pourquoi, après plus de 20 ans d’épisodes à la télé, la famille Ingalls n’est pas plus riche qu’au début, et comment Michael Landon s’est enrichi à produire cette série dont les reprises font pleurer la France toute entière, entre deux émissions de télé-réalité.

Qui feront, bien sûr, l’objet d’une prochaine chronique. Tant qu’à perdre mon temps…

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Salut,

Moi aussi je suis une tres grande fan de La petite maison dans la prairie et j'ai egalement lu tous les livres que j'ai trouvé géniaux. D'ailleurs je suis meme allée voir Alison Arngrim (Nellie Oleson)en spectacle à la Grande Motte c'etait génial !! Moi aussi j'ai un blog consacré totalement à la Petite maison dans la prairie : alex1351.skyblog.com stp viens faire untour sur mon blog et dire ce que tu en penses ! Thank you !
Oh fait une derniere question : est-ce que tu as lu les livres en anglais ??? parce que moi je les cherche mais je ne les trouve pas!

Ciao

coyote des neiges a dit...

Non, je les ai lus en français...
Je me souviens d'avoir lu la biographie de la véritable laura Ingalls... Une véritable pionnière, celle-là!

Je l'avais trouvé sur internet quelque part, je ne me souviens plus où, mais avec google, tu pourrais trouver des bribes de son histoire.

Anonyme a dit...

Tu dis que tu perds ton temps mais... as-tu songé à tous ceux qui sont immobilisés et à qui tu apportes un plaisir immense, du rire à n,en plus finir. Juste ça... ça vaut la peine d'écrire.

Je me le suis fait dire pour mes textes aussi, mes poésies semblent très appréciées en Égypte... je ne sais trop pourquoi. Je suis bien content que mes textes fassent du bien là où ils passent. Si bien que je peux bien partager ça avec toi : même si on fait pas une maudite cenne avec nos écritures, on est lus et les gens nous aiment... même s'ils osent pas le dire. Fait que... voilà.je devrais copier tous les commentaires que je fais ici... ca me ferait un super article de blogue, han ? :o)

Kin, je vais le faire... ;o))) moi aussi j'ai le temps.

coyote des neiges a dit...

Oui, exactement, ça vaut la peine d'écrire pour ça...
D'ailleurs faut pas se leurrer, à moins d'écrire un best seller, on ne fait pas grand argent avec l'écriture...
Mais de savoir qu'on est lu et apprécié, c'est déjà une récompense!