Le temps est venu de chercher un vol.
Mais quand je regarde les résultats, je suis perplexe...
vendredi 20 avril 2007
dimanche 8 avril 2007
L'eau de Pâques
Je vais renouer avec une tradition que j'avais abandonnée depuis plus de 10 ans. La cueillette de l'eau de Pâques!
La quête semble simple : ramasser de l'eau d'une source, le matin de Pâques, avant le lever du soleil.
J'ai une source pas loin de chez moi. Enfin, un ruisseau qui passe, à 700 mètres.

Sauf qu'en hiver, les choses se compliquent un peu. Surtout dans le noir...

Bref, il me faut préparer mon équipée soigneusement.
Premièrement, je choisis l'autre côté du ruisseau, moins à découvert, où je suis moins susceptible de recevoir un coup de fusil du voisin en colère.

La tâche n'est pas facile en hiver...

Mais, après tout, ça pourrait être pire... Il y a quelques jours, j'aurais dû creuser avec une baguette de sourcier pour localiser le ruisseau.

La veille, je vais déjà «préparer le terrain», littéralement. Je piétine soigneusement un petit chemin pour pouvoir me rendre, dans le noir, au ruisseau. Aidée par les chiens, bien sûr!

Je me trouve un bâton de pèlerin, pour tâter le fond de la neige et éviter de tomber dans le ruisseau...

Je prépare d'avance mon équipement : un gobelet attaché à une corde, qui me permettra de ramasser l'eau sans avoir à me pencher et planter la face la première dans le ruisseau glacé. L'ouverture étant vers la poignée, lorsque la tasse sera couchée au fond du ruisseau, l'eau pourra s'y engouffrer. Lors de la remontée du contenant, poignée et ouverture vers le haut, l'eau restera prisonnière à l'intérieur. RUSE!!!

Le soleil se lève, en ce matin de Pâques, à 05h57. Pour que l'eau de Pâques ait des vertus divines, je dois la ramasser avant le lever du soleil. Mon horaire est soigneusement calculé :
05h10 : le cadran sonne!
05h15 : je suis dehors, en route.
05h25 : j'arrive au ruisseau.
05h35 : mission accomplie, je pourrai rentrer.
05h45 : je rentrerai à la maison, victorieuse, pour boire mon café et composer mon blogue.
(Le soleil ne sera pas encore levé, Dieu sera content.)
10h00 : je regarderai «La mélodie du bonheur» qui passe à la télé.
Tout se passe comme prévu.
Je sors dans le matin glauque...

Je chemine, solitaire, dans l'immensité neigeuse, affrontant le vent, le froid et les bêtes sauvages, pour la plus Grande Gloire de Notre Seigneur... et pour mon blogue!

Arrivée sur place, je retrouve facilement mon petit chemin...

Et mon bâton de pèlerin...

Au niveau du ruisseau, je jette ma ligne à l'eau.

Ma ruse a l'air de fonctionner! (Pourvu que Dieu ne s'aperçoive pas que je triche!!!)

Ouiiiii! J'ai un peu d'eau au fond de ma tasse!!!

Je m'en contente, et je décide de rentrer, la précieuse tasse à la main, tous mes péchés pardonnés, avec un sourire exalté d'illuminée fanatique!

Et dans toute cette équipée, je n'ai rencontré personne! Dommage... je me voyais bien, guidant héroïquement une colonne de pécheurs désemparés avec mon bâton de pèlerin, au travers de cette montagne de neige insurmontable... pour juste 5$ chacun!
Non mais quand on y pense, c'est scandaleux! Quelle gang d'impies et de mécréants, au village, s'il n'y a que moi pour se lever avant l'aube pour aller chercher de l'eau de Pâques!!! Les traditions se perdent!
La quête semble simple : ramasser de l'eau d'une source, le matin de Pâques, avant le lever du soleil.
J'ai une source pas loin de chez moi. Enfin, un ruisseau qui passe, à 700 mètres.

Sauf qu'en hiver, les choses se compliquent un peu. Surtout dans le noir...
Bref, il me faut préparer mon équipée soigneusement.
Premièrement, je choisis l'autre côté du ruisseau, moins à découvert, où je suis moins susceptible de recevoir un coup de fusil du voisin en colère.

La tâche n'est pas facile en hiver...
Mais, après tout, ça pourrait être pire... Il y a quelques jours, j'aurais dû creuser avec une baguette de sourcier pour localiser le ruisseau.
La veille, je vais déjà «préparer le terrain», littéralement. Je piétine soigneusement un petit chemin pour pouvoir me rendre, dans le noir, au ruisseau. Aidée par les chiens, bien sûr!
Je me trouve un bâton de pèlerin, pour tâter le fond de la neige et éviter de tomber dans le ruisseau...
Je prépare d'avance mon équipement : un gobelet attaché à une corde, qui me permettra de ramasser l'eau sans avoir à me pencher et planter la face la première dans le ruisseau glacé. L'ouverture étant vers la poignée, lorsque la tasse sera couchée au fond du ruisseau, l'eau pourra s'y engouffrer. Lors de la remontée du contenant, poignée et ouverture vers le haut, l'eau restera prisonnière à l'intérieur. RUSE!!!
Le soleil se lève, en ce matin de Pâques, à 05h57. Pour que l'eau de Pâques ait des vertus divines, je dois la ramasser avant le lever du soleil. Mon horaire est soigneusement calculé :
05h10 : le cadran sonne!
05h15 : je suis dehors, en route.
05h25 : j'arrive au ruisseau.
05h35 : mission accomplie, je pourrai rentrer.
05h45 : je rentrerai à la maison, victorieuse, pour boire mon café et composer mon blogue.
(Le soleil ne sera pas encore levé, Dieu sera content.)
10h00 : je regarderai «La mélodie du bonheur» qui passe à la télé.
Tout se passe comme prévu.
Je sors dans le matin glauque...
Je chemine, solitaire, dans l'immensité neigeuse, affrontant le vent, le froid et les bêtes sauvages, pour la plus Grande Gloire de Notre Seigneur... et pour mon blogue!
Arrivée sur place, je retrouve facilement mon petit chemin...
Et mon bâton de pèlerin...
Au niveau du ruisseau, je jette ma ligne à l'eau.
Ma ruse a l'air de fonctionner! (Pourvu que Dieu ne s'aperçoive pas que je triche!!!)
Ouiiiii! J'ai un peu d'eau au fond de ma tasse!!!
Je m'en contente, et je décide de rentrer, la précieuse tasse à la main, tous mes péchés pardonnés, avec un sourire exalté d'illuminée fanatique!
Et dans toute cette équipée, je n'ai rencontré personne! Dommage... je me voyais bien, guidant héroïquement une colonne de pécheurs désemparés avec mon bâton de pèlerin, au travers de cette montagne de neige insurmontable... pour juste 5$ chacun!
Non mais quand on y pense, c'est scandaleux! Quelle gang d'impies et de mécréants, au village, s'il n'y a que moi pour se lever avant l'aube pour aller chercher de l'eau de Pâques!!! Les traditions se perdent!
mercredi 4 avril 2007
Le printemps sur la corde à linge!
C'est le printemps!
Le soleil est là...

Les mouches sortent!

La température monte...

(J'avoue que j'ai un peu triché car le thermomètre est au soleil... du côté de l'ombre, c'est un peu plus réaliste...)

Et la neige sur le balcon a fondu assez pour pouvoir me frayer un passage vers MA CORDE À LINGE!!!

Ce qui me permet de sortir avec mon panier à linge en PANTOUFLES!!!

J'installe mon petit contenant à épingles à linge (pas de souris mortes dedans, j'avais pris la précaution de fermer le couvercle à l'automne!)

Oups!

J'ai pas réellement envie d'aller la chercher, du moins pas en pantoufles...
Mais regardez cette cordée de linge se faire aller joyeusement dans la petite brise printanière... Euh... d'accord, le linge devient tout raide au bout de 3 minutes parce qu'il gèle mais ça va bien finir par s'évaporer...

Mouais...
Dès le lendemain...

Je pense que je vais ranger mon petit bac à épingles à linge pour une couple de mois encore!!!
Le soleil est là...
Les mouches sortent!
La température monte...
(J'avoue que j'ai un peu triché car le thermomètre est au soleil... du côté de l'ombre, c'est un peu plus réaliste...)
Et la neige sur le balcon a fondu assez pour pouvoir me frayer un passage vers MA CORDE À LINGE!!!
Ce qui me permet de sortir avec mon panier à linge en PANTOUFLES!!!
J'installe mon petit contenant à épingles à linge (pas de souris mortes dedans, j'avais pris la précaution de fermer le couvercle à l'automne!)
Oups!
J'ai pas réellement envie d'aller la chercher, du moins pas en pantoufles...
Mais regardez cette cordée de linge se faire aller joyeusement dans la petite brise printanière... Euh... d'accord, le linge devient tout raide au bout de 3 minutes parce qu'il gèle mais ça va bien finir par s'évaporer...
Mouais...
Dès le lendemain...
Je pense que je vais ranger mon petit bac à épingles à linge pour une couple de mois encore!!!
lundi 2 avril 2007
La cabane à sucre!
J'ai passé la journée à la CABANE À SUCRE!

Tout le monde va à la CABANE À SUCRE. C'est la tradition. On prend son char, ou un autobus pour faire 100km et se perdre dans les bois dans les chemins boueux pour trouver la CABANE À SUCRE. Même ceux qui, comme moi, habitent à 20 mètres d'une érablière.
Tout le monde appartient à un groupe quelconque qui organise, à un moment ou un autre, une CABANE À SUCRE!
20070331_001 arrivée autobus
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Mais qu'est-ce donc ce mystérieux rituel dont tous les Québécois parlent, tout excités, dès que le printemps (lire «le début de la fonte des 2 mètres de neige») arrive?
La cabane à sucre, c'est un événement social. On s'organise en gang et on va passer soit la journée (avec dîner et tire) ou juste l'après-midi (tire seule) dans un coin perdu.
ENCART ÉDUCATIF
Comment fabrique-t-on le sirop, tire, sucre etc???
L'eau d'érable est récoltée... soit à l'ancienne :

Soit à la moderne, avec une série de tuyaux qui relient les érables...

... à un receveur

L'eau récolée est entreposée dans une cuve (ici une cuve vide) :

Quand on est prêt à travailler (ou pour impressionner les visiteurs), on procède à l'évaporation du sirop dans un évaporateur...

Un monsieur typique, en chemise de bûcheron, fait la surveillance des cuves desquelles l'eau s'évapore. Pour fabriquer du sirop, il faut réduire l'eau d'érable d'un facteur de 40!
Quand la cabane est en action, on voit la vapeur d'eau s'échapper des évents, en une épaisse fumée blanche.
Après évaporation, le sirop passe dans une série de filtres.

Il restera à mettre en canne (boîte de conserve).
Mais ce n'est pas tout! Si on bout le sirop jusqu'à ce qu'il atteigne 28° au-dessus de la température d'ébullition de l'eau, on obtiendra de la tire! (Une chance que j'ai vérifié mes informations ici, car le monsieur m'avait donné cette valeur de 28° en degrés Fareinheit, pas en Celsius!!!)

À partir de cette tire, qu'on peut manger telle quelle, on peut aussi fabriquer du sucre mou! Il suffit de brasser cette tire jusqu'à ce qu'elle devienne crémeuse...
20070331_56 sucre mou
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
On peut trouver ici d'autres photos, d'un site d'une autre région du Québec.
FIN DE L'ENCART ÉDUCATIF
Tout ça se fait dans l'arrière boutique de la cabane. Revenons maintenant à notre activité de groupe. Tout commence par le dîner!
La cabane est bien organisée : des tables sont installées pour recevoir des groupes...

Il y a du sirop sur toutes les tables...

Le poêle chauffe...

Il fait chaud à l'intérieur...

Il y a des bécosses...

Au menu, soupe aux pois (l'équivalent de la soupe aux choux française), cipaille, omelettes, binnes (dites aussi «fèves au lard», l'équivalent du cassoulet français)...

...tites saucisses enroulées de bacon et cuites dans le sirop :

...patates rissolées et cuites dans le sirop («potatoes» à l'érable pour les Français), oreilles de criss (des tranches de lard frit, 100% matières grasses), des crêpes (petites et épaisses, pour bien absorber le sirop dont on va les asperger)...

Ainsi que salade de choux, de macaroni, pain, café, thé, jus, lait (oui, du lait!) et tout ça à volonté...
Allons-y pour une première assiettée bien arrosée...

Rapidement ingurgitée...

Naturellement, on y retourne pour une deuxième bolée, puis encore une fois pour le dessert, du pouding chômeur à l'érable!

On essaie tout de même de garder un peu de place pour la TIRE qui va venir d'ici une heure ou deux... En attendant, on profite des activités locales...
Un tour de carriole...
20070331_58 carriole
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Une promenade en raquettes...

... ou simplement à pieds dans le bois (pour digérer et pour prendre le temps d'observer ce que la nature nous offre...)


(Tiens, le cheval a passé par là!)
On peut jouer avec les ti-pitous...

Finalement, le moment tant attendu de la TIRE sur la neige arrive!!!
Auparavent, les tables à neige ont été préparées...

On obtient un petit bâton en échange de la preuve qu'on a payé

Et on attends que le monsieur en chemise à carreaux verse la tire toute chaude à l'aide de la casserolle spéciale à triple bec verseur!
20070331_59 tire
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Enfin, on laisse un peu refroidir, et on se lance avec notre petit bâton, pour ramasser le plus de tire possible!
20070331_60 tire
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
On peut la manger telle quelle, mélangée avec un peu de neige qui a collé à la tire...

Ou encore avec des arachides!!!

Après avoir mangé autant de tire qu'on est capable d'en ingurgiter, on doit aller de nouveau se promener pour faire descendre tout ça (ou, dans le pire des cas, aller vomir discrètement dans le bois)... en se jurant que la prochaine fois, on va se limiter un peu avant de se faire éclater l'estomac!!!
Et finalement on rentre à la maison, sur nos belles routes du printemps, en essayant de garder en place la montagne de tire, de binnes et d'oreilles de criss ingurgitées dans la jounée...
20070331_61 retour
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Et au retour de l'autobus, je retrouve mon char couvert de chiures de mouettes!!! Bon, normal, j'étais stationnée juste devant la mer...
Tout le monde va à la CABANE À SUCRE. C'est la tradition. On prend son char, ou un autobus pour faire 100km et se perdre dans les bois dans les chemins boueux pour trouver la CABANE À SUCRE. Même ceux qui, comme moi, habitent à 20 mètres d'une érablière.
Tout le monde appartient à un groupe quelconque qui organise, à un moment ou un autre, une CABANE À SUCRE!
20070331_001 arrivée autobus
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Mais qu'est-ce donc ce mystérieux rituel dont tous les Québécois parlent, tout excités, dès que le printemps (lire «le début de la fonte des 2 mètres de neige») arrive?
La cabane à sucre, c'est un événement social. On s'organise en gang et on va passer soit la journée (avec dîner et tire) ou juste l'après-midi (tire seule) dans un coin perdu.
ENCART ÉDUCATIF
Comment fabrique-t-on le sirop, tire, sucre etc???
L'eau d'érable est récoltée... soit à l'ancienne :
Soit à la moderne, avec une série de tuyaux qui relient les érables...
... à un receveur
L'eau récolée est entreposée dans une cuve (ici une cuve vide) :
Quand on est prêt à travailler (ou pour impressionner les visiteurs), on procède à l'évaporation du sirop dans un évaporateur...
Un monsieur typique, en chemise de bûcheron, fait la surveillance des cuves desquelles l'eau s'évapore. Pour fabriquer du sirop, il faut réduire l'eau d'érable d'un facteur de 40!
Quand la cabane est en action, on voit la vapeur d'eau s'échapper des évents, en une épaisse fumée blanche.
Après évaporation, le sirop passe dans une série de filtres.
Il restera à mettre en canne (boîte de conserve).
Mais ce n'est pas tout! Si on bout le sirop jusqu'à ce qu'il atteigne 28° au-dessus de la température d'ébullition de l'eau, on obtiendra de la tire! (Une chance que j'ai vérifié mes informations ici, car le monsieur m'avait donné cette valeur de 28° en degrés Fareinheit, pas en Celsius!!!)
À partir de cette tire, qu'on peut manger telle quelle, on peut aussi fabriquer du sucre mou! Il suffit de brasser cette tire jusqu'à ce qu'elle devienne crémeuse...
20070331_56 sucre mou
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
On peut trouver ici d'autres photos, d'un site d'une autre région du Québec.
FIN DE L'ENCART ÉDUCATIF
Tout ça se fait dans l'arrière boutique de la cabane. Revenons maintenant à notre activité de groupe. Tout commence par le dîner!
La cabane est bien organisée : des tables sont installées pour recevoir des groupes...
Il y a du sirop sur toutes les tables...
Le poêle chauffe...
Il fait chaud à l'intérieur...
Il y a des bécosses...
Au menu, soupe aux pois (l'équivalent de la soupe aux choux française), cipaille, omelettes, binnes (dites aussi «fèves au lard», l'équivalent du cassoulet français)...
...tites saucisses enroulées de bacon et cuites dans le sirop :
...patates rissolées et cuites dans le sirop («potatoes» à l'érable pour les Français), oreilles de criss (des tranches de lard frit, 100% matières grasses), des crêpes (petites et épaisses, pour bien absorber le sirop dont on va les asperger)...
Ainsi que salade de choux, de macaroni, pain, café, thé, jus, lait (oui, du lait!) et tout ça à volonté...
Allons-y pour une première assiettée bien arrosée...
Rapidement ingurgitée...
Naturellement, on y retourne pour une deuxième bolée, puis encore une fois pour le dessert, du pouding chômeur à l'érable!
On essaie tout de même de garder un peu de place pour la TIRE qui va venir d'ici une heure ou deux... En attendant, on profite des activités locales...
Un tour de carriole...
20070331_58 carriole
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
... ou simplement à pieds dans le bois (pour digérer et pour prendre le temps d'observer ce que la nature nous offre...)
(Tiens, le cheval a passé par là!)
On peut jouer avec les ti-pitous...
Finalement, le moment tant attendu de la TIRE sur la neige arrive!!!
Auparavent, les tables à neige ont été préparées...
On obtient un petit bâton en échange de la preuve qu'on a payé
Et on attends que le monsieur en chemise à carreaux verse la tire toute chaude à l'aide de la casserolle spéciale à triple bec verseur!
20070331_59 tire
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Enfin, on laisse un peu refroidir, et on se lance avec notre petit bâton, pour ramasser le plus de tire possible!
20070331_60 tire
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Ou encore avec des arachides!!!
Après avoir mangé autant de tire qu'on est capable d'en ingurgiter, on doit aller de nouveau se promener pour faire descendre tout ça (ou, dans le pire des cas, aller vomir discrètement dans le bois)... en se jurant que la prochaine fois, on va se limiter un peu avant de se faire éclater l'estomac!!!
Et finalement on rentre à la maison, sur nos belles routes du printemps, en essayant de garder en place la montagne de tire, de binnes et d'oreilles de criss ingurgitées dans la jounée...
20070331_61 retour
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Et au retour de l'autobus, je retrouve mon char couvert de chiures de mouettes!!! Bon, normal, j'étais stationnée juste devant la mer...
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