6e chronique de l’influenceuse
Ne nous le cachons pas :
cuisiner est une corvée. Sauf quand on va manger ce qu’on a préparé, ce qui est
généralement le cas lorsqu’on est seul.
La solitude permet de petites
fantaisies, telles se faire un hot-dog à Noël, manger un bol de céréales pour
souper, mettre du basilic dans sa salade de tomates même si un Chéri éventuel
n’aime pas le basilic… Il est possible de manger devant la télé, ou en
complétant sa grille de futoshiki, ou en lisant… Pas besoin de faire la
conversation.
Est-ce que la personne seule mange
toujours la même chose? Ce qui est merveilleux dans cet aspect de la question
est que la réponse est : si elle veut!
Est-on obligé de faire de toutes
petites portions, multipliant ainsi la corvée de cuisine? Non! Car le
congélateur est le meilleur ami de la personne solitaire. Avec cet appareil,
rien n’empêche d’acheter des cuisses de poulet en spécial en format familial et
d’en congeler par paquet de 2 ou 3 dans des sacs de plastique (les poches de lait font des sacs de congélation parfaits). Le même raisonnement s’applique
pour les paquets de steak haché en spécial format familial. Vingt boulettes
préparées d’avance avec le gugusse en cylindre pour taper des boulettes de
steak haché toutes égales et les mettre au congélateur, steak encore à
l’intérieur, pas capable de l’enlever, légèrement abimé parce que colissé sur
le mur (Pérusse, sors de ce corps!) nous permettent vingt repas à des dates
choisies. Si on veut manger du hamburger 3 jours de suite, libre à nous. Sinon,
on dégèle boulette par boulette, selon l’inspiration du moment.
Le net regorge de sites avec des recettes faciles pour célibataires, des sites pour que les nuls en cuisine puissent aussi manger d’une façon gastronome. J’en donne pour exemple le très couru poêle au nez qui est, avouons-le, mon propre blogue de cuisine (si personne ne se précipite pour me commanditer, je peux bien me commanditer moi-même).
En fait, le seul désavantage que je
vois à manger tout seul, c’est qu’il n’y a personne pour dire «Ooooh c’est don
bin beauuuuuu… Ça a don bin l’air boooooooon… Oussé que t’as pris tes belles ptites
napkiiiins…». Et pour y remédier, il semble que plusieurs personnes ont trouvé
la solution en postant leur repas sur les réseaux sociaux. Pourquoi pas? J’ai
bien posté mon hot dog de Noël, moi…
Avec toutes mes superbes chroniques,
pourquoi Ricardo (au Québec) ou le Chef Simon (en France) ne se précipitent-ils pas
pour me commanditer??? Ou même Mercotte, pourquoi pas? (quoique je n’ai
pas à me plaindre, je suis référencée ici par la Grande Mercotte en personne!)
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