Cessons de nous acharner sur « Oui, Chef! », mais pendant que nous parlons de la télé-réalité, étudions un peu « Starac ».
Nous avons la même formule au Québec, soit dit en passant. Non, je ne l’ai jamais écouté, sauf quelques extraits, avant de changer de poste (ou de chaîne, comme on dit ici). Mais les retombées médiatiques sont telles que j’ai tout de même fait quelques constatations.
Dans tous les magazines télé, surtout quelques semaines avant la finale (c’est comme la saison de hockey, ça s’éternise…), nous avons eu droit à des photos de Gregory, de Lola et de Lucie. En passant, Lucie, à quelques jours de la finale, a dû amèrement regretter de ne pas avoir pris un pseudo tel que Lolita, Lorelie ou Morgana, ce qui fait tout de même moins prosaïque que Lucie.
Donc sur tous les magazines, nos trois lurons n’en peuvent plus de se trémousser dans des poses lascives, pour aguicher les électeurs. Ils s’entortillent les uns aux autres, pour prouver qu’ils sont solidaires (ça fait changement des adversaires de l’île de Kolanta, au moins) et qu’ils s’aiment et qu’ils sont beaux et gentils.
La photo typique présente, en général, Grégory, le mâle, debout, les bras croisés, le regard droit, le corps bien tendu, entouré des deux femelles, fesses projetées vers l’arrière et buste projeté vers l’avant. Bouche entrouverte. On ne voit plus leurs traits derrière le maquillage.
C’est fou ce que les Français tiennent à exagérer les différences entre les hommes et les femmes. On dirait qu’ils ont peur de ne pas savoir les distinguer s’ils sont au naturel. Mais restons sur le sujet de la télé.
Même les jeux questionnaire sont imprégnés de la folie du voyeurisme et de l’humiliation en ondes. Dans « Le maillon faible », c’est tout juste si l’animatrice (l’équivalent français de notre Yvan Ponton, l’arbitre grognon de la ligue d’improvisation ») ne traite pas les participants de merdes finies et des raclures de bidet. (Merci à Yo, dans son envoi du 9 janvier 05, pour cette expression qui m’a fait me rouler à terre de rire!!!).
Ne vous inquiétez pas, je rentre bientôt au Québec, où je me ferai un plaisir de vous décrire quelques-unes de nos spécialités. Avec un regard tout à fait impartial, bien sûr!!!
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1 commentaire:
Et je ne rate pas une occasion de la glisser, celle-là, avec plus ou moins de succès, les Français n'ont pas l'air de la trouver aussi drôle que moi! Mais je rentre au Québec très bientôt et là, je te jure, j'aurai un succès fou avec mes nouvelles expressions huppées!
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