dimanche 11 mars 2007

je suis venu te dire que je m'en vais...

Voilà, puisque j'étais si bien partie, une autre chanson qui me tape.

Comme c'est du Gainsbourg, il peut faire n'importe quoi. Ça date de 1992 seulement, ce qui explique que, contrairement à mon dernier pétage de fuse, ça ne fait pas quarante ans que cette chanson fait ch...

Je vous présente donc les paroles, très songées.

(Si je comprends bien, les trois couplets sont composés trois fois des mêmes paroles. Les seules choses qui changent, ce sont les reniflements en arrière train plan. On peut pas dire qu'il s'est bien fendu le derrière en composant ça)

Je suis venu te dir'que je m'en vais
snif snif snif
et tes larmes n'y pourront rien changer snif snif snif
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" snif snif snif
je suis venu te dir'que je m'en vais snif snif snif
tu t'souviens des jours anciens et tu pleures snif snif snif
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure snif snif snif
des adieux à jamais snif snif snif
oui je suis au regret snif snif snif
d'te dir'que je m'en vais snif snif snif
oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais snif snif snif
tes sanglots longs n'y pourront rien changer snif snif snif
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" sniiiiif sniiiiiif sniiiiiif
je suis venu d'te dir'que je m'en vais sniiiiif sniiiiiif sniiiiiif
tu t'souviens des jours heureux et tu pleures sniiiiif sniiiiiif sniiiiiif
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais sniiiiif sniiiiiif sniiiiiif
oui je suis au regret
d'te dir'que je m'en vais sniiiiif sniiiiiif sniiiiiif
car tu m'en as trop fait- je suis venu te dir'que je m'en vais
et tes larmes n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
sniiiiifff sniiiiiifff sniiiiiifff
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais sniorff sniorff sniorff
oui je suis au regret
d'te dir'que je m'en vais
sniorff sniorff sniorff
oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais
tes sanglots longs n'y pourront rien changer
sniorf sniorf sniorf
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu d'te dir'que je m'en vais
tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
sniorf sniorf sniorf
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
sniorf sniorf sniorf
d'te dir'que je m'en vais
car tu m'en as trop fait
POOOOON schhhhniiiiiiioooorf rrrrrhhhhhaaaaagh


De plus en plus fort, ne dirait-on pas que la choriste est prise d'une crise aigüe d'asthme tuberculeux à SRAS aviaire??? Imaginez-la, au studio d'enregistrement... En fait, elles doivent être plusieurs à se relayer pour émettre ces reniflements, autrement elle tomberait en hyperventilation... Combien de fois ont-ils dû reprendre la prise, c'est pas possible, ils n'ont pas pu garder leur sérieux tout le temps que dure la chanson!!!

Au-delà des rappels très peu subtils du gros chagrin de la madame, quel espèce de gros colon va prendre la peine d'aller sur place expliquer à la madame qu'elle peut aller chier et qu'il ne veut plus rien savoir d'elle? S'il veut s'en aller qu'il le fasse, pas besoin de revenir pour ça... Et que je te tourne le fer dans la plaie, et allez donc!

Et quelle espèce de crétine va l'écouter répéter trois fois son petit laïus sans autre réaction que de «pleurer, sangloter, gémir, suffoquer et blêmir»... Il me semble que la réaction normale à avoir c'est de l'interrompre au bout de deux phrases avec un : «Décrisse, Maurice!» bien ressenti...

(Aaaaah maudit que ça fait du bien!)

13 commentaires:

Anonyme a dit...

j'avais entendu dire que c'était les vrais sniff de Birkin, sur son lit d'hôpital, où, justement, il lui disait qu'il partait... Faur être tordu pour venir avec un magnéto quand même !!!

coyote des neiges a dit...

J'espère au moins qu'elle a eu des redevances sur sa participation!

Il a dû faire tourner la bande en boucle alors pour «monter» sa chanson car j'ai du mal à croire qu'elle ne lui aurait pas lancé son pot de chambre (plein) par la tête au bout de deux phrases!

Anonyme a dit...

Le micro qui a servi pour enregistrer ce titre à été mis au enchere ...
Mais personne l'a acheté parce qu'il été rouillé et remplit de bave ! :-)

coyote des neiges a dit...

Ouache!!! me semble de voir la description sur e-bay «à vendre micro plein d'authentique bave de Gainsbourg!»

Anonyme a dit...

J'aime beaucoup ton crescendo de snifs :-)
(par contre, dans la chanson, ils me tapent sur les nerfs...)

coyote des neiges a dit...

Sara : Et moi donc!!!

Anonyme a dit...

y'en a quand meme des mieux de gainsbourg.

Anonyme a dit...

Une chance, parce que celle-là, c'est pas un chef d'oeuvre! ;)

Il y en a beaucoup des chansons de ces années-là qui font vraiment dure.

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit...

es-tu de retour pour de bon? sur ton blog au moins? vers la france peut être? que c'est arrivé? j'espère que du bon!

coyote des neiges a dit...

Oui, un peu plus présente sur mon blogue... je retourne en France au début de l'été (je veux profiter de l'hiver!!!)

Anonyme a dit...

enfin!!!je commençais à douter de l'état de mes neurones en trouvant ce texte stupide et zenervant....j ne me sens plusseule.....

Anonyme a dit...

ahlalala quelle crise de rire cette escalade de snifs !
çà fait du bien !

coyote des neiges a dit...

C'est ce qui s'appelle rire aux larmes!