Après mes aventures de corde à linge, je ne pouvais vous laisser sur votre faim et je me dois de vous décrire aujourd'hui un autre évènement marquant de ma vie à la campagne : le Jour des poubelles! (Désolée, les visites excitantes des sanisettes de Paris et les conversations indignées avec les garçons de café chiants, ce ne sera pas avant un petit bout de temps encore!)
Et justement, c'est vendredi aujourd'hui, le Jour des Poubelles. ALLÉLOUYA!
La semaine dernière, vendredi tombait à la fête du Canada. Ils n'ont pas passé. La semaine d'avant, c'était la Saint-Jean Baptiste, ils n'ont pas passé non plus.
Heureusement, suite à la Saga des poubelles en multiples épisodes, je me suis retrouvée avec une énorme boîte de plastique avec des roulettes. Si j'élimine le compost (que je crisse dans le jardin en attendant d'avoir une vraie boîte à compost) et la récupération (qui va dans le bac bleu), il me reste surtout des sacs de litière à chat usagée. Même en vous épargnant les détails, je peux tout de même spécifier que c'est très lourd.
Oui, ma super poubelle a des roulettes. Mais puisque j'étais absente pour la fin de semaine les deux derniers vendredis, je ne pouvais me permettre de laisser mon précieux bac vert à roulettes sur le bord du chemin pendant deux jours. J'ai donc opté pour la poche de moulée à poule, en toile très résistante, que j'avais conservée depuis le temps béni où j'avais quelques poules.
À mon retour de la première fin de semaine, la poche était encore là, avec son contenu. Intacts, dieu merci, les chens n'ont pas été tentés. Ni les ratons laveurs. Je crois que la litière de chat ne les intéresse pas. J'ai laissé la poche là. Le camion allait bien finir par passer et la ramasser...
Après la seconde fin de semaine, je devais me rendre à l'évidence : les congés, c'est sacré. La poche et son contenu commencent à macérer au soleil. Pourtant, je m'obstine à la laisser sur place. L'état de mon gazon m'interdit de commencer à faire de la promenade de poche de poubelle. Il faut dire que ma tondeuse est en réparation depuis plus de deux semaines.
J'avais aussi sorti mon bac de récupération (le bleu à roulettes) hier, parce que la récupération passe tous les deux jeudis. L'ennui c'est que je ne me souviens jamais de quel jeudi il s'agit. Il faut croire que ce n'était pas ce jeudi-ci, et j'en serai quitte pour rentrer mon bac bleu au travers des herbes hautes.
Les vendredis sont des moments privilégiés. Hélas, comble de malchance, je dois encore m'absenter au moment où le camion va passer. Mais j'ai confiance que cette fois, ma poche de poubelle sera ramassée. Ma vie est une longue attente après les camions de poubelle.
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5 commentaires:
Tu serais pas parente avec Popa de la Petite vie?
toujours le même humour!
mais moi aussi, je compte les jours de la semaine après les ramassage des pubelles et, heureusement, tu me l'as rappellé, justement, aujourd'hui, dans ma rue...
Nous avons tous nos soucis avec les poubelles. Chez moi, le camion de ramassage passe tous les jours sauf le week-end. Le problème, c'est qu'il passe à 4h30 du matin (j'ai toujours été impressionné par leur précision de métronome), juste sous ma fenêtre. Et en été, et bien elles sont ouvertes toute la nuit mes fenêtres. Résultat, tous les matins, à 4h30, c'est concert d'avertisseur sonore, de girophare, de fracas de poubelles et d'ordures broyées.
Ben moi comme j'habite dans une impasse et que les équipes changent pendant les vacances, ils m'ont oublié pendant une semaine.
Mais maintenant ça va ils savent que nous aussi, habitants des impasses, nous avons des déchets à faire ramasser.
Ici, à Montréal, ils sont passées quand même à la St-Jean-Baptiste et aussi à la Fête du Canada, pour le recyclage aussi! J'étais surprise, aux Fêtes, ils passent pas les jours fériés, mais là, l'été, j'imagine que s'ils le font pas c'est l'enfer, surtout pendant la période de déménagement !
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