Ce dimanche, c'est la fête des mères française(s) (on peut faire l'accord avec fête ou avec mères, c'est pareil).
Mon Chéri et moi-même avons donc amené belle-mama et beau-papa (qu'on allait tout de même pas laisser à la maison tout seul) au resto, conformément à la coutume.
Nous sommes partis en bagnole sur Paris (car les Français sont friands de dire «sur» un lieu, quand ils veulent dire «vers», ça fait très bien, selon eux), en prenant l'incontournable (au sens propre comme au figuré) périphérique. Et nous avons bouchonné, bien sûr (traduction québécoise : on a été pogné dans un embouteillage).
Au bout de 45 minutes, nous songeons que nous aurions dû amener un lunch et faire un pique-nique dans le char. Surtout quand on a vu la pancarte «Porte de Bercy : 35 minutes» (Les pancartes du périf sont très modernes, elles disent tout en temps réel). Notre chauffeur, beau-papa, d'un commun accord avec lui-même, décide de quitter le périf pour prendre par les boulevards des maréchaux.
Ces boulevards constituent une série de voies qui contournent Paris en suivant les anciens remparts de la ville, un peu comme un périf à l'intérieur du périf. J'imagine que dans le futur, ils contruiront un périf à l'extérieur du périf actuel, pour contourner cette voie perpétuellement bouchonnée. (On me signale que c'est déjà fait : c'est l'autoroute A-86 qui tourne autour de Paris!!! Et qui, ce qui va sans dire, est déjà bouchonnée)
L'avantage de ces boulevards, c'est qu'on y voit du paysage typique. Y compris le MacDo. Ce qui nous donne l'idée de s'y arrêter au service au volant («drive-in» pour les Français) pour acheter des big-macs affichés à 2 euros, et manger tranquilement assis dans la voiture, en route vers le resto convoité, à 10 km/h.
Belle-mama s'insurge et nous abandonnons l'idée. Faut dire qu'elle aimerait bien aussi profiter d'un petit ballon de rouge en mangeant. Pour appuyer ses dire, elle pogne le hocket, ce qui provoque en elle une litanie de prières dans le genre : «J'ai l'hocket, qui l'a fait, c'est Jésus, je l'ai pu!», ou du moins leur équivalent français. Elle ne va pas jusqu'à demander à beau-papa de lui faire peur. Il est au volant, ce pourrait être dangereux, déjà que...
Nous finissons par entrer dans le coeur de Paris. Nous nous retrouvons comme dans l'oeil d'un cyclone. Il n'y a personne dans les rues. Où sont les Parisiens??? Probablement tous sur le périf, en train d'amener mémé piqueniquer dans leur voiture.
À partir de là, nous nous retrouvons facilement au resto, qui est presque vide, car il est plus de 15h30.
J'ai une vue superbe, avec vue sur la mère!!!
Bonne fête des mères, belle-mama!!!
(Belle-mama a elle-même masochistement participé à la rédaction de ce post, me permettant de la mettre en boîte de façon plus réaliste!!!)
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
5 commentaires:
Heureusement que t'es là pour nous faire oublier c'te p..... de référendum dont tu te fiches d'ailleurs éperdument. Pour nous aussi, le déjeuner a été long...
Ah oui, le "sur Paris"... :)
tu sais coyote, la fête des mères a fait des petits chez nous. Il y a aujourd'hui la fête des pères, des grand mères, des enfants, etc j'en passe et des meilleurs, l faut bien faire marcher le commerce... j'espère qu'un jour il y aura une fête des belles "façon de parler ha!ha!ha!" filles et ce jour là je me mettrai à faire un post et je t'assure que je ne te ferai pas de cadeau!!! belle mama
Ohh la vilaine rancunière! En plus, elle a posté en double!!!
Publier un commentaire