La même photo en hiver et en été : on reconnait les arbres (l'if , le petit sapin plus à l'avant, les deux feuillus un peu à doite, et le bout du toit du poulailler qui dépasse de la neige en hiver, et des herbages en été).
En défrichant, on a souvent la joie de tomber sur des merveilles de la nature : ici, j'ai vu un nid d'araignées fraîches écloses! Toutes mignonnes, elles se tenaient encore ensemble pour se garder au chaud en prévision de la nuit. J'ai soufflé légèrement, et elles se sont un peu éparpillées, en panique. Puis, peu à peu, elles sont revenues se pelottonner dans leur nid douillet, et je les ai laissées tranquilles.
En parlant de merveilles de la nature, je me dis que le moment est venu de rentre tout le monde jaloux et d'aller faire la cueillette de fraises des champs sur mon terrain. Habituellement, il y en a toujours une peste. Je sors avec mon petit casseau, en espérant qu'il soit assez grand et que je n'aurai pas à rentrer pour en chercher un autre...
Pffft... Quelle misère! J'ai fait une récolte de 1 fraise... C'est pas cette année que je ferai des confitures!
Vous remarquerez que je ne parle pas des maringouins ni des mouches noires. Ce n'est pas que je m'y suis habituée, c'est plutôt que la saison maudite est presque terminée. On peut maintenant sortir sans son scaphandre et respirer à l'air libre. On doit pourtant continuer à paranoyer les portes ouvertes à cause des mouches domestiques. C'est leur tour de hanter l'air de leurs bruissements d'ailes. Mais elles sont bien inoffensives, celles-là. Pourtant, si on en fait entrer une dans la maison, on risque de se retrouver tout l'hiver avec une colonie à l'intérieur, qui se réveillera chaque fois qu'on allume le poêle à bois! La prudence s'impose donc tout de même. Mais on peut respirer la bouche ouverte sans en avaler.
De retour dans mon petit jardinet, je constate avec tristesse que mes efforts n'ont servi à rien. Rien n'a poussé, que quelques mauvaises herbes ici et là. Les laitues que l'on voit sont des laitues que j'avais achetées et non des graines. Je vais donc refaire mes devoirs, et cette fois faire germer les graines à l'intérieur
Je vais donc défricher encore un peu de jardin. Le sol est tellement sec que les vers de terre ont dû mourir de soif. Je n'en rencontre pas un seul. Ni même de cadavres de vers de terre. Non que je sache à quoi peut bien ressembler un cadavre de ver de terre...
Mais si j'étais un ver de terre, je serais partie m'enfouir plus profondément dans le sol. C'est peut-être ce qu'ils ont fait, en prévision d'une sécheresse que, dans leur sagesse millénaire, ils pressentent... Ont-ils un moyen de savoir ces choses? Peuvent-ils deviner que les humains créent un réchauffement planétaire avec leurs activités insensées? Quelle détresse doit être la leur, devant leur impuissance face à nos folies! De quel droit empoisonnons-nous la Terre des vers de terre?
Mais peut-être le ver de terre s'en fout, puisque son espérance de vie est de... je ne sais pas.
Et pourtant, j'ai cherché sur google mais je n'ai pas trouvé. Par contre, je suis arrivée sur une référence «comment réciter le rosaire». (...les vertus... du ciel et de la terre... notre vie... notre espérance...). J'imagine la tête de l'auteur de ce site religieux en voyant dans les références des moteurs de recherche «espérance de vie ver de terre»!
Pour en revenir à notre ver de terre... bon, avec tout ça j'ai perdu le fil de la pensée du ver de terre. Tant pis, je vais aller me chercher un grand verre de thé glacé, car il fait +28°C à l'ombre...
2 commentaires:
Ah, les épilobes.... pires que la mauvaise herbe: se multiplient sans fin alors tu fais bien de les arracher. C'est bien joli par contre. ;-D
Bon courage pour ton resemage.... inspection dans 3 semaines. HIhihihihi.
Je peux avoir la fraise? Vu que personne la prend....
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