Il y a les puces vieillottes...
et il y a les puces prout-prout.
Celles-ci sont habituellement tenues par des mémés-cocottes hyper-maquillées et chirurgiplastifiées qui ont une coiffure blonde laquée sur la tête et une moue dédaigneuse, ou leur équivalent masculin, le monsieur digne qui portera une cigarette comme porte-étendard de son intellectualisme artistique.
Si le style ne nous intéresse pas, ya toujours le crâne de mammouth décoratif...
Ça fait toujours son petit effet à l'heure du thé quand on reçoit sa belle-soeur...
On voit un monsieur qui lit son journal, bien installé dans un fauteuil dans la rue...
Celui qui lit dans sa librairie empoussiérée...
Et au travers de ça, les fêtes du 8 mai (car nous sommes le 8 mai, jour de la Libération!) Je me demandais justement à quoi servaient tous ces petits drapeaux US, UK et russes qui pendaient au milieu de la rue...
Ya pas de drapeau canadien parce que les Canadiens se battaient pour libérer la France de l'envahisseur, mais sous le drapeau de leur propre envahisseur (british)...
Petite note de gaité, la valse musette, dans les galeries...
On y voit le Ti-Cul trop heureux d'essayer le fusil du soldat...
Et la soldatesque de tout rang (déguisée, de l'aveu même du faux général russe avec son faux accent épouvantable!) qui se promène...
La bagnole officielle...
Et les bonbons faits main au coin de la rue terminent ce petit tour dans les Puces de Saint-Ouen (porte de Clignancourt)... Je croyais que c'étaient des binnes (ou des haricots) qui mijotaient, mais non, ce sont des arachides qui macèrent dans le sucre bouili pour faire des pinottes enrobées de sucre (je ne connais pas le nom officiel...)
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2 commentaires:
Magnifiques photos et commentaire, j'irai (où?) c'est magnifique! Quelqu'un t'aurait donné l'idée?
J'attends le photo avec le monsieur lisant au milieu de Puce sur "People Reading" de Flickr !
Les friandises dont tu parles sont des praslines. Il s'agit de cacahuètes enrobées de sucre caramélisé. Elles ont été inventées au 18ème siècle par le cuisinier du duc de Praslin. L'histoire n'a pas retenu le nom de ce brave homme mais celui de son employeur... Parfois, on appelle les praslines des chouchous. Mais là, je ne sais pas pourquoi.
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