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Ces chroniques du Collège de l’Assomption, de Marie-Andrée
Mongeau, couvrent les années 1970 à 1975, avec quelques incartades à la fin des
années 1960 (à l’école primaire), en 1992 (pour le conventum de promotion) et
même au vingt-et-unième siècle. Elle nous installe à l'intérieur d'un univers
semi-imaginaire, gravitant autour d'un personnage portant le nom de Liliane
Rancourt (nom fictif). Liliane est une jeune fille assez austère d’allure et
portant des lunettes. Elle jette sur son univers social un regard sobre,
intérieurement intense, désabusé et caustique. C’est cette même Liliane que
l’on retrouve, à peine quelques années plus tard, dans L’été olympique, ouvrage à quatre mains coécrit avec Daniel
Ducharme.
Presque tous les faits évoqués dans cet ouvrage se passent à
une époque où, au Collège de l'Assomption, la mixité estudiantine n’était en
place que depuis 1966. Cela ne fait que quatre ans qu'il y a des étudiantes
dans cet établissement d'enseignement privé de la région de Lanaudière (Québec,
Canada), lorsque Liliane y arrive en 1970. On découvre que les jeunes femmes,
il y a cinquante ans, vivaient dans un univers institutionnel où les injustices
tranquilles qu'elles subissaient étaient permanentes, implicites. Lire cet
ouvrage, c'est une occasion, notamment pour les jeunes filles, de mieux
comprendre comment ont vécu leurs mères et leurs grand-mères, à une époque que
l’on devine heureuse, mais que l'on souhaite aussi révolue. Autre enfance,
autres temps.
Vous trouverez d'autres chroniques du Collège de l'Assomption, vues par Paul Laurendeau, dans son ouvrage «Les cent-trente-huitards»