jeudi 30 juin 2005

Table des matières, juin 2005

Tout le mois de juin d'un coup d'oeil! Cliquez sur l'un des titres de ce mois-ci pour y accéder rapidement. Ou faites dérouler la fenêtre pour avoir tous les articles du mois.


Expédition saumon!
Ça a été laborieux mais voilà!

Je suis une statistique!

Le canard à vapeur, les actualités aujourd'hui!

Les portes de l'enfer!

Le flambeau musical

Hitch : la critique

C'est sympa!

Juste pour voir si vous me suivez...

Ah, le chocolat!

Oui Oui

Psychologie de la fenêtre
Ce qui se porte de nos jours à Lutèce...

Réflexions dans mon petit jardinet

Je défriche mon petit jardin

Paris 2012!
Le canard à vapeur est revenu pour le contrat d'hiver

Départ 3 : Montréal-Rimouski

Départ 2 : Le voyage en avion (Paris-Montréal)

Départ 1 : réorganisation cellulaire

Test d'audience, les résultats!

Expédition saumon!

Lors de notre retour de Hantsport, nous avions arrêté à la croisée des rivières Matapédia et Causapscal, pour le regarder la lignée de pêcheurs en rang d'oignons, attendant que le saumon morde.

Mais juste un peu plus loin, au site des chutes de la rivière Causapscal, à un endroit bien caché, à 15 km dans les terres, hors de la route 132, un spectacle bien plus intéressant nous attendait : la remontée des saumons. Pour regarder, pas pour pêcher. Je préfère applaudir quand un saumon monte une cascade que lorsqu'un pêcheur pogne un saumon.

Chéri et moi sommes retournés hier, mais mieux équipés.

Non, ce n'est pas un fusil, que je sors de mon coffre, c'est ma super chaise pliante en spécial à 6,47$ chez Hart!

Pour descendre aux chutes, on a 131 marches en pierres à descendre (et à remonter par la suite). Mais pour remonter, on ne se plaint pas trop puisque au moins, on n'a pas à sauter, comme le saumon.


Nous avons peut-être l'air de parfaits crétins, partout où nous allons, avec nos filets sur la tête, mais ceux-là même qui nous regardent d'un oeil goguenard au début (les touristes de la Ville, peuh!) finissent toujours par nous envier. D'ailleurs, ces mêmes touristes regardent la chute 25 secondes avant de déclarer forfait «Mais ya pas de saumon là-dedans!».
L'observation des saumons est tout un art. Et en cette saison, en une demi-heure, on en voit monter plus d'une dizaine. Des fois, il est vrai que c'est le même qui ne réussit pas à monter du premier coup, mais la cascade fait tout de même presque 2 mètres, les pauvres!
Voici le pro de la mouche noire et des maringouins : Chéri dans sa nouvelle veste pare-mouches, pare-soleil et pare-balles!


Voilà à quoi me sert ma super-chaise pliante. Observer les saumons, oui, mais dans le confort!

En lisant d'un oeil et en surveillant la chute de l'autre, je peux voir une ombre bouger sur la surface blanche de la chute et en remontant vivement le regard, je ne manque rien du spectacle! Chéri, quant à lui, se met en position avec son appareil photo.


Les batteries de son appareil photo étant à terre (ou à plat, si vous préférez), je me suis obligeamant installée avec le mien (un appareil bien poche, pas cher, sans écran pour vérifier ce qu'on a réussi à poser ou non), et parmi les 4 ou 5 photos prises, j'ai pu prendre ce saumon en plein vol (à droite de la photo, dans les chutes).
Quand un gros saumon saute, on a tendance à s'exclamer : «OOOOH! LE GROOOOOS!» avec une voix ferme et grave. Puis, quand un tout petit saute, je me demande encore pour quelle raison on s'exclame alors : «iiiiiih, le petiiiiit!» d'une voix aigue... Est-ce parce que petit = «cute» = voix aigue de fausset??? (Cette observation a été menée par moi, sur moi-même. Mais, pour les puristes qui se disent qu'ils ne m'amèneraient pas pêcher, mes exclamations ne faisaient pas peur au poisson, le bruit des chutes les couvraient.)
En haut des marches, au retour, j'ai fait une découverte, que je vais partager avec vous. Malheureusement, il n'y avait pas de balai à caca. D'ailleurs, on aurait balayé quoi avec, je me le demande, puisque le trou donnait droit dans un autre trou creusé dans la terre!


Nous sommes revenus via Matane, et avons vu la spécialité culinaire locale signée McDo : Le McHomard (et non le McLobster, comme ils diraient en France!). Noter que le slogan très spirituel «On vous sert la pince» était affiché à l'intérieur, mais que je n'avais pas le droit de prendre de photos, selon la politique anti-terroriste parano de McDo.

Sur le pont, en plein centre-ville (de Matane, pas de New-York, mais tout de même), une échelle permet aux pêcheurs d'aller s'installer sur les roches au milieu de la rivière pour pêcher.

Arrêt pour voir l'escalier à saumon à l'embouchure de la rivière Matane. Tous les saumons passent par là, ils sont comptabilisés, mesurés, observés dans une vitre, puis relâchés. Du moins ceux qui échappent aux pêcheurs juste un peu en amont.

Saumon vu au travers de la vitre d'observation.
Journée saumon bien remplie, nous allons rentrer à la maison manger du...
...bin des hamburgers, quoi! À quoi vous vous attendiez???

mercredi 29 juin 2005

Ça a été laborieux mais voilà!

Puisque je n'arrivais pas à poster de photos via Hello depuis 3 jours et que je me suis tannée, j'ai donc posté mes quelques photos via Flickr parce que ça commençait à être drôlement frustrant. Ils sont gentils, Hello, mais des fois, quand ça boque, ça boque!

Si vous voulez voir ces photos, je vous renvoie sur le post sur le Gypsum Baron que j'ai publié avant hier.

Avec Flicker ça dépanne toujours, mais c'est terriblement laborieux, une photo à la fois, puis il faut retourner dans le post ainsi créé pour copier l'html de l'image, sauvegarder en mode brouillon vite vite pour ne pas vendre le punch à ses fidèles lecteurs qui sont à l'affût de la moindre publication. Ensuite il faut aller modifier le post principal et coller l'html de l'image au bon endroit. Ainsi de suite pour chacune des images qu'on veut poster.

Pour mes multiples (deux, c'est plus que un, donc on peut utiliser le terme «multiple», même si l'un des deux est moi-même?) abonnés du lien bloglines, pas de problèmes puisque bloglines met automatiquement à jour les modifications faites à mon post (c'est pour ça que je me suis abonnée moi-même, pour explorer les possibilités, pas par narcissisme ou pour pouvoir me lire et rire de mes jokes!).

(Dernière minute : juste comme je suis allée voir pour pouvoir fournir le lien internet, je constate que j'ai un troisième abonné!!! C'est presque la gloiiiiiiiiiire!)

Pour ceux qui utilisent les fils RSS, je crois qu'ils reçoivent chaque petite photo que l'on poste. Il faut donc faire vite avant que la recherche ne balaie le blogue et ne dévoile les dessous de la création. Surtout si on utilise des commentaires temporaires un peu crétins, histoire de s'y retrouver dans les différentes photos qui seront mises en brouillon pour plus tard.

C'est pourquoi, après tous les efforts que j'ai faits hier soir et que je me suis couchée à 23h juste pour ça (bon, d'accord, 21h, de toute façon les abonnés bloglines vont voir l'heure au bas de mon post modifié...), j'espère vraiment que tout le monde va retourner voir ce post. Le lien est ici.

mardi 28 juin 2005

Je suis une statistique!

Je suis devenue une statistique en répondant à ce sondage du MIT sur les blogs.

Take the MIT Weblog Survey

Mais quand ils ont demandé la motivation première pour créer un blogue, désolée, mais c'était aucune de ces réponses. Ils n'ont vraiment pas d'imagination ces chercheurs!
Vous pouvez aussi participer à cette étude en cliquant sur le lien ci-haut!

lundi 27 juin 2005

Le canard à vapeur, les actualités aujourd'hui!

Je reviens d'une visite-éclair à Hantsport, Nouvelle-Écosse, et je suis allée visiter mon ancien navire, le Gypsum Baron. Il n'arrivait que pour la marée de la nuit, alors je suis allée visiter aussi le Kastner, qui arrivait par la marée de l'après-midi. Pour me pratiquer. J'ai bien fait car il fallait nous trouver l'équipement nécéssaire et obligatoire pour embarquer : ceinture de sauvetage et casque de sécurité.


Finalement, dans la nuit, j'y suis retournée, pour mon navire à moi.
En passant devant la table du mess des officiers, j'ai vu la petite feuille de chou que nous recevons par satellite tous les matins et dont je me servais pour composer mon canard à vapeur.

J'ai volé la petite feuille, et en exclusivité, je vais donc vous concocter un canard à vapeur spécial d'actualité! (Ça va changer des canards de 2004 sur mon autre blogue).

Note : Même si je ne suis plus à bord, j'utilise tout de même le «nous» pour désigner le navire...
Nouvelles du 25 juin 2005

Météo : Très beau, très chaud. Température de 15° en mer (selon le rapport météo envoyé) mais à terre, il faisait dans les 35°...

Nouvelles locales : Le Kastner prend la marée de l'après midi.
Ici on voit le Kastner qui arrive, accompagné de son remorqueur.


2h30 avant la marée haute...


Une heure avant la marée haute...

Nous (nous le Baron, même si j'étais sur le Kaster dans l'après-midi) prenons la marée de la nuit. Arrivée à 02h, heure de la Nouvelle-Écosse. Burak joue aux cartes sur son ordi en attendant le départ, prévu pour 04h30, et Jojo le chef est parti à terre visiter un ami et aller chercher des beignes.

Destination : Nous arrivons de Baltimore, nous repartons pour Norfolk.

Chargement de nuit sur le Gypsum Baron

Activités : En ce qui me concerne, je suis en vacances, alors je ne fais rien (quoique je doive conduire pour retourner chez moi à 800 km de là). Les ti-gars à bord, par habitude, m'appellent encore «second». Une chance que leur vrai «second engineer» faisait dodo dans sa cabine sinon, il aurait été jaloux! Surtout en voyant l'accueil chaleureux que j'ai reçu!


Je leur ai donné off pour le lendemain, mais je crains que le vrai «second» ne contremande cet ordre dès son réveil. Mais il ne faut pas s'en faire trop pour eux, le lendemain est un dimanche, journée internationale de pognage de cul.


Nouvelles internationales

Téhéran : Victoire-choc de Mahmood Ahmadinejad aux élections en Iran, ce qui sonne le glas (jolie traduction de «spelling a end», mais j'aurais pu aussi dire «épellant le mot fin») à des années de réformes sociales et envoyant la république islamique sur une course de collision avec l'Ouest. Bush dit que l'Iran est «out of step» avec la tendance vers la liberté et la liberté («freedom and liberty», comment vous voulez que je traduise ça???)

Bagdad : Le premier ministre irakien et le président des ÉU ont fait équipe hier pour «booster» la guerre en Irak, au milieu de nouvelles de poseurs de bombes-suicides. Bush dit qu'il ne va pas émettre de plan de retrait des troupes en Irak.

Rome : l'Italie a issu des mandats d'arrêts contre 13 agents du CIA accusés d'avoir kidnappé un chef islamiste dans le nord de l'Italie. On ne sait pas ce que dit Bush là-dessus.

Il y a encore la vache folle de Washington, la corruption en Malaisie, les élections en Bulgarie, les pluies torrentielles en Chine qui font des morts... Pffft. Me semble que les nouvelles étaient plus drôles dans le temps où je naviguais... Alors...
Passons tout de suite aux :

Nouvelles triviales :

NY : Billy Graham, le plus vieux «statesman» (???) de l'évangelisme chrétien états-unien, a fait ses adieux sanglotants («emotionnal») à des dizaines de milliers de supporters lors de ce qu'il qualifie de «dernière croisade» pour les âmes en sol états-unien. En réalité, il n'y avait de guillemets que pour le mot «croisade» mais j'ai pensé que c'était rigolo de le comparer à Indiana Jones...

Londres : La supermodèle Elle Macpherson et son partenaire Arpad Busson ont annoncé qu'ils vont se séparer. Le couple, qui a deux fils, déclare que «même si nous restons les meilleurs amis, nous avons décidé de passer quelque temps séparés pour considérer notre futur». Ils l'ont cherchée longtemps, cette jolie tournure? Il y a des agences spécialisées, pour la leur souffler??? On est supposé être ému???

Glastonbury, Angleterre : Le festival de Glastonbury a commencé vendredi, avec son traditionnel mélange de la meilleure musique et du pire temps, puisque des orages «freaks» ont causé des innondations et ont fait reporter le début de l'évènement. La différence avec les innondations des nouvelles internationales en Chine est le nombre de morts. C'est déterminant pour être mis dans la section des nouvelles triviales. Ou bien quand le mort a plus de 85 ans, c'est aussi une nouvelle triviale.
Je crois que j'étais mieux informée sur l'actualité quand je naviguais et que j'étais coupée du monde que maintenant que je suis à terre, avec à portée de main toutes les ressources modernes!!! En plus, en deux heures de chargement, je n'ai pas eu le temps de me mettre au courant de tous les ragots du bateau...

Bon bin tant pis, je retourne dans mon petit jardinet pour désherber. Je dois aussi tondre le gazon.

jeudi 23 juin 2005

Les portes de l'enfer!

Mon chéri étant venu me voir de France, je me devais de lui retourner la politesse qu'il m'avait faite : il m'avait amenée en haut de la tour Eiffel, moi je l'ai fait descendre aux portes de l'enfer!

On a beau dire, le lieu est tout de même féérique. Ici, on me voit (avec une loupe) sur la passerelle, photo prise par Chéri qui m'a faite partir en éclaireuse, sous prétexte de me photographier. Je soupçonne que c'était pour que je teste la passerelle, qui lui semblait un peu greu-greu.


Mais l'enfer, c'est les moustiques : maringouins, mouches noires, mouches à chevreuil... J'avais prévu le coup et je m'étais munie de l'attirail pro-deluxe : le filet protecteur pour la tête, l'huile à la citronelle, et même un gadget qui est supposé éloigner les bibittes en émettant un bourdonnement de la fréquence du battement d'ailes d'une libellule, principal prédateur. Une option permet aussi de choisir le cri de la femelle maringouin en rut, mais je ne voyais pas trop l'utilité. Ici, mon super-filet sur la tête...

J'ai l'air un peu fou, comme ça, mais les touristes de la Ville (pfff, les ploucs!) que nous avons croisés avaient l'air encore plus fou quand ils agitaient leurs mains en tous sens devant leur visage pour se protéger de l'invasion.

La passerelle était finalement très solide, j'ai sauté dessus à pieds joints pour convaincre Chéri de venir me rejoindre.


Bien lui en prit, car sur la passerelle, à cause du vent, pas une mouche ne volait! J'ai même pu enlever mon scaphandre un instant! On voit à ma main la lampe-éloigne-moustique-émettrice d'ultra-sons-épée Jedi. Finalement, je soupçonne les maringouins d'être sourds. Le gadget est efficace surtout lorsqu'on tape les maringouins sur la tête avec le manche.


De la passerelle, la vue est magnifique!


Juste de l'autre côté, une petite aire de repos, nous avons mangé notre lunch en vitesse, car il fallait remonter le filet à chaque fois que nous voulions prendre une bouchée. Juin n'est pas un très bon mois pour les mouches, mais Chéri voulait voir l'Enfer (héhéhé).


Il y avait aussi des bécosses!



Voici l'intérieur :


Plus de détails que ça, ça devient indécent!!!


Pour descendre aux portes de l'enfer, il y a 300 marches, dont la moitié le long d'une cascade. Régulièrement, des paliers et des petits bancs permettent aux moumounnes de se reposer pendant la remontée.


En bas, mon Chéri, vétérinaire de son état, a dédaigné le paysage pour s'extasier sur une mue de libellule qui était collée sur la barrière.


Avec son sens de l'exagération (propre aux Français???) il a déclaré que ces trous de pic-bois étaient en réalité causés par des mouches noires myopes. Les mêmes qui lui ont pompé 3 litres de sang sur la main, le seul endroit de son anatomie qui était exposé (moi je ne craignais rien, je tenais l'épée du Jedi!).


Nous avons suivi inlassablement les panneaux annonçant «pêche à l'anguille». Chéri était d'avis que ce devait être une attrape dans le genre «pêche au con». Il se disait que puisque nous étions sur le sommet de la montagne, on ne pouvait pas pêcher quoi que ce soit, sauf des gens crédules qui suivraient les panneaux.
Mais surprise! On a fini par redescendre jusqu'en bas. Après s'être tapé la remontée des 300 marches annoncées précédemment. Mais au moins, ça descendait plus doucement. Le lieu-dit «pêche à l'anguille» était une jolie plage d'où on voyait bien les rapides de la rivière Rimouski.

Bien sûr, il a fallu remonter tout ça, ce qui nous a mené aux chutes Chaud.


Et en rentrant, d'accès plus facile (c'est pour ça qu'on l'a gardé pour la fin), la chute Grand Sault.


Ici, toujours la chute Grand Sault, mais d'un peu plus loin, de la plage de galets.


C'est sur cette plage de galets que nous sommes tombés sur ce menhir indien dont la nature totémique cache des secrets dont l'origine mystérieuse se perd dans la nuit des temps...

Quoique personnellement, je penche plutôt pour l'hypothèse de la petite famille qui s'est amusée à bâtir ce monticule avec les roches environnantes. Mais je ne voulais pas décevoir Chéri. Les Français raffolent des légendes amérindiennes!

Et comment ne pas terminer ce reportage-photo par cette image, qui fait un peu le parallèle avec mes désormais célèbres clichés de crotte de chien de Paris, et qui représente des crottes de lapin!

mardi 21 juin 2005

Le flambeau musical

C'est un peu comme la chaise musicale, mais pas de chaise. Pas de musique non plus. Finalement c'est pas du tout comme la chaise musicale...

Il s'agit de quelques questions (5) qui sont posées de blogue en blogue, on y répond en public et on repasse le flambeau à quelqu'un d'autre. Ça a l'air que c'est mon tour. C'est MartinRicher qui me l'a dit. Ouille!

C'est là qu'on va voir que je suis aussi ferrée en musique que je le suis en film (voir mon post précédent : le navet total!)

Voici donc les questions en question (on voit aussi ma formation littéraire avancée dans cette structure de phrase très recherchée!) :

  1. L'espace utilisé par les fichiers musicaux sur mon ordinateur :
  2. Dernier(s) cd(s) acheté(s) :
  3. Ce qui joue présentement sur mon ordinateur:
  4. Chansons qui ont de l'importance pour moi :
  5. Et je passe le flambeau à :

Voici mes réponses :

  1. Je ne sais pas trop. Il y en a, mais je ne l'écoute jamais car je ne peux pas me concentrer quand j'écoute de la musique. Donc si je travaille à l'ordi, silence radio. On n'entend que les touches frapper et les mouches voler. Alors l'espace que prennent mes fichiers musicaux...
  2. Ça remonte à très loin car je suis très radine. Par contre, on m'a offert le dernier CD de Lynda Lemay que j'écoute dans mon char sur l'autoroute 20. Mais je ne l'entends pas beaucoup vu que je chante plus fort qu'elle la plupart du temps.
  3. Ya rien qui joue. Voir question 1.
  4. Euh...
  5. Je vais passer le flambeau à e-diote, tiens, je sais qu'elle aime ça répondre à des trucs...

lundi 20 juin 2005

Hitch : la critique

Aujourd'hui, je me transforme en critique de film. À l'instar du très célèbre site ciné-fil , (que même le télérama de Belgique a mentionné!!!) je vous livre mes impressions sur :

HITCH, le film que j'ai vu dans l'avion en revenant de France...
Voici pour commencer une image. Pour faire beau.



D'abord, donnons le Synopsis :

Alex Hitchens est un entremetteur (marieur) professionnel qui utilise des moyens peu orthodoxes pour coacher ses clients et jouer avec le destin. Il réussit ainsi avec succès à unir des hommes ordinaires avec des femmes extraordinaires. Malgré tout cela, Hitch ne croit pas en l'amour.Pourtant sa rencontre avec Sara, une jeune journaliste sexy qui partage les mêmes points de vue cyniques sur les relations amoureuses va les amener sur un territoire inconnu...

Je donne ensuite les petits détails dont nous, (moi, puisque je me nounoie) les regardeurs-de-films-dans-l'avion-juste -pour-passer-le-temps, nous foutons un peu...

Réalisé par Andy Tennant
Voir tout le casting...
Avec Will Smith, Eva Mendes, Kevin James
Film américain.
Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h 58min.
Année de production : 2003


Tiens? Ça a aussi copié les liens... Bon, ça! Ça fait pro. Continuons.
Ensuite, je raconte mes impressions.

J'ai beaucoup aimé même si c'est un peu kétaine. À tel point que quand la madame assise en face de moi dans l'avion s'est levée pour aller faire pipi, j'ai failli la taper. Et quand l'hôtesse a passé avec son chariot de duty-free, je voulais la mordre. J'ai même versé une larme au moment où le garçon passait avec son cabaret et me disait qu'il n'avait plus de thé glacé. Naturellement, il s'est empressé d'aller en dénicher une canette dans la soute pour me consoler.
Le moment insoutenable d'angoisse pendant le film a été au moment où une hôtesse au micro a interrompu le film pour nous dire qu'elle interrompait le fim.
Nous avons tous été boulversés, surtout quand elle a ajouté qu'il y avait un problème majeur.
Bon, c'était juste un problème audio, pas un problème de moteur, et j'en ai déjà parlé dans un post précédent. Suite à ce problème, la projection de film a repris depuis le début, j'en étais bien aise, parce que je n'avais pas tout compris...

Mais je donnerais une note de 18 sur 20 parce que j'étais contente! Je crois que je vais reprendre l'avion, finalement.

Et voilà, c'était ma critique de film du jour. J'ai étalé ma culture à la face du monde. Je fais maintenant partie du jet-set de gauche correctement intellectuel.

Note : si vous êtes cinéphile, et que vous regardez des films même quand vous n'êtes pas en avion, vous pouvez alimenter le forum que j'ai mentionné plus haut avec vos propres critiques, et aller voir ce que les autres en ont dit...

samedi 18 juin 2005

C'est sympa!

Une autre expression curieuse des français : «c'est sympa!»

Tout devient «sympa». On peut appliquer ce qualificatif à une chose inerte : «Oui, c'est une pièce sympa» ou même un légume : «chez le maraîcher, hier, j'ai vu des légumes sympas»

Quand on y pense, c'est quoi, un légume sympa???

En quoi un tel légume peut-il être qualifié de sympatique, alors qu'un autre serait antipatique??? Tentative d'explication :

Patate pas sympa du tout.


Patate sympa.


Chose curieuse, tout le temps que j'étais là-bas, j'ai rarement entendu qualifier une personne de «sympa»...

jeudi 16 juin 2005

Juste pour voir si vous me suivez...

En tant qu'ancien prof, je n'ai pu résister à l'envie de vous tester.
Je vous ai donc fait un petit quizz, que vous pourrez faire ici. Vous pouvez vous identifier du pseudo que vous désirez, et voir les résultats des autres, après avoir fait le test...

(Pour les néophytes du net, (si, si, belle-mama, c'est pour toi) : il suffit de cliquer sur le mot «ici» qui est en bleu souligné et le quizz apparaîtra. Ensuite, il faut peser sur les pitons a, b, c ou d. Il y a 10 questions!)

Merci à Béo de m'avoir fait connaître ce site rigolo.

Ah, le chocolat!

Dans la liste des artisans-fabricants que j'avais faite en mai, j'ai oublié de mentionner les chocolatiers. Et je ne parle pas ici des entreprises industrielles qui font du «chocolat» industriel, mais des artiiiiiistes du chocolat, de l'aristocratie du cacao, des branchés de la ganache, bref, des intellectuels gustatifs.

Ils ne font pas que fabriquer leur chocolat (Fi! Diantre que ce mot si galvaudé sonne plébéen à nos oreilles), mais ils sont aussi poètes. Prenez une boîte d'assortiments du chef. Chaque chocolat porte un nom tel que «Plénitude», «Volute», «Allégorie», et sa description évoque la littérature érotique :
  • «Charme exquis nougatiné de cacaos septentrionaux à la vanille tropicale»
  • «Fantasmagorie extrême pralinée au thé blanc et à la pivoine créole»
  • «Délectation fascinante au parfum de rhum au miel de pays à la fleur de sel»
  • «Exaltation des baies du maquis fusionnées à l'éclectisme impertinent du thym et de l'oranger des îles»
  • «Jouissance impétueuse en tempête croustillante de ganache fondante à éruption de grains de café torréfié sous le soleil de la mer Rouge»
  • «Délicieuse gaufrette enrobée de bon chocolat au lait»

Oups, excusez-la, cette dernière était une Kit-Kat!

mercredi 15 juin 2005

Oui Oui

Non, ce n'est pas parce que je suis en retard, mais bien parce que je voulais laisser un peu la poussière tomber et laisser les passions déchaînées revenir à la normale après la «cuisante défaite»/«victoire éclatante» (rayer la mention inutile) subie par les Européens en France. Ou par les Français en Europe.

Bref, je n'attendais que le moment propice (celui où je ne sais pas quoi publier sur mon blogue, car à par de faire frette et de pleuvoir et que je ne peux même pas travailler à mon petit jardinet et que j'ai laissé mon livre soporifique en France et que le chien a renversé son bol de croquettes sur le balcon et que le chat a léché la tomate que j'avais laissée sur le comptoir, ya pas grand chose à dire!) pour (disais-je) commenter cette affiche.



Elle a tout de suite attiré mon attention. J'ai reçu l'impact du message de façon presque brutale. Je n'ai pu m'empêcher, en voyant ce visage enfantin de chérubin blondinet bouclé, de trouver que ça faisait... Aryen.
Comble du cynisme, si on regarde le poster de plus près, les yeux bleus de l'angelot blong frisé sont constellés de petites étoiles jaunes... (celles du drapeau européen, bien sûr!)

C'est une impression spontanée que j'ai eue face à cette affiche. Moi qui suis née après 1945 (bien après!!!) dans un pays qui n'a pas connu (sur son sol) les ravages de l'invasion (je vous laisse à penser de laquelle je parle car il n'est pas de bon ton, je crois, de faire encore allusion à ça de nos jours, en ces temps bénis de réconcilliation...).

Bref, moi qui n'en à rien à cirer (mettez le verbe que vous voulez ici, j'ai dit «cirer» comme ça, pour être polie) c'est ce que j'ai perçu. Et tout le temps que j'étais en France, je n'ai jamais entendu personne faire de commentaires sur cette affiche.

C'était mon moment politique. Rien de solide, rien que des tripes, mais... je ne veux surtout pas m'en mêler. Ni jeter de l'huile sur le feu...

mardi 14 juin 2005

Psychologie de la fenêtre

En France, pas une fenêtre qui n'ait de volets. Impensable. Par contre, on n'y voit jamais de moustiquaires. Au Québec, c'est l'inverse. Les seuls volets qu'on voit sont purement décoratifs.Une fenêtre sans moustiquaire, c'est pas possible.

Mais pourquoi cette différence???

Autrefois, certaines maisons québécoises possédaient des vrais volets. Mais dès l'avènement du moustiquaire, invention somme toute récente, les gens se sont désintéressés de ces appendices fastidieux.
Les Français n'ont jamais adopté cette coutume parce que leurs voleurs étaient, selon eux, plus dangereux que leurs mouches. Je n'ai jamais compris la logique qui faisait que le voleur était repoussé par un volet : au contraire, si les volets sont fermés en plein jour, c'est signe qu'il n'y a personne à la maison, GO! Et quand les volets ne bougent pas pendant plusieurs jours, c'est signe que le propriétaire est absent pour cause de vacances!

Faut dire que quand les Français partent en vacances, c'est en troupeau! Pire que les vacances de la construction au Québec! En fait, les Français supposent alors que les voleurs le sont aussi (en vacances), donc qu'ils ne feront pas d'heures supplémentaires pendant cette période. J'ai déjà parlé de cet aspect de la chose dans un article précédent (Dans la série " Je vous regarde par-dessus le mur de camembert ", j’ai le plaisir de vous présenter le premier volet : Routine francaise)...

Imaginez, au Québec, si nous avions des volets. Je veux dire des vrais, qui ouvrent et qui ferment! Va-t-on commencer à procéder à la cérémonie de la manipulation des volets, quand il fait -25°C dehors??? Deux fois par jour, ouvrir en grand chacune des fenêtres de la maison pour saisir les volets??? On me dira que maintenant on peut avoir des volets électriques qui se manipulent sans toucher aux fenêtres. Mais s'il a fait de la pluie verglaçante pendant la nuit, ou même une petite tempête de neige, et qu'on souhaite ouvrir les volets le matin? Les volets sont pris dans la glace, le moteur du mécanisme surchauffe et brûle! On est pogné pour vivre les volets fermes jusqu'à l'été!

Et l'été! Vous imaginez, ouvrir une fenêtre ET un moustiquaire pendant plus de 30 secondes, en été??? AH AH AH AH AH! Permettez-moi d'éclater d'un long rire douloureux! Les mouches noires, les maringouins et les mouches domestiques n'attendent que ça pour nous envahir! Ils font habituellement la queue sur le moustiquaire, à l'affût d'un trou pour entrer. Quand ils en trouvent un, ils appellent leurs tchums et c'est l'invasion!

En France, je ne sais pas pourquoi, on vit les fenêtres grandes ouvertes l'été. On laisse les mouches entrer, on a confiance qu'elles vont ressortir. Et le pire, c'est qu'elles le font vraiment! D'ailleurs, elles n'ont pas l'air particulièrement intéressées à entrer. De toute façon, elles ne sont pas anthropophages comme chez nous. En France, on peut même se promener au travers d'un nuage de moucherons d'une densité de 100 au mètre carré, elle s'écartent poliment sur notre passage.

Un seul problème concernant la vie toutes portes ouvertes : les fourmis! En France, les portes sont habituellement au ras du sol, donnant directement sur le carrelage.


(Dans la photo ci-dessous, on voit en gros plan des fourmis qui marchent deux par deux au pas, au pas...)

L'expression consacrée n'est pas : «La poooorte! Les mouuuuuuches!» mais bien : «La poooooorte! Les fourmiiiiiiiis

lundi 13 juin 2005

Ce qui se porte de nos jours à Lutèce...

Grâce à la magie de l'internet, j'ai pu avoir des nouvelles fraîches de Paris.

Le nec plus ultra pour visiter la ville, c'est maintenant ces petits véhicules électriques à deux roues. Ici le photographe a eu la chance de saisir un troupeau entier !


Les bijoux à dents! (L'affiche est en anglais car n'oublions pas que nous sommes à Paris!) Je n'ai pas trop compris s'il s'agissait d'un piercing (euuuuurk!) ou d'un autocollant. Mais l'effet serait le même si on avait du brocoli de pogné entre les dents.


Les beaux jours de l'été sont arrivés, et les gens font la queue chez Berthillon, pour pouvoir déguster les cél`bres glaces, et surtout pour pouvoir dire négligement à leurs amis : «Je suis passé prendre une glace chez Berthillon». Ça parait quand même mieux que de dire «J'ai acheté un popsicle à la Tabagie Gilles»...


Après avoir fait la queue chez Berthillon, les gens vont ensuite faire la queue aux sanisettes. Ce doit être la dernière tendance «in» dans les sports extrêmes, faire pipi dans une sanisette. À moins que ce ne soit le site de tournage de «Fear factor»...

dimanche 12 juin 2005

Réflexions dans mon petit jardinet

Le jardinage est un temps privilégié pour les pensées philosophiques. Tout comme le moment où on a la tête dans le lavabo pour se laver les cheveux. C'est là que nos réflexions sur la Vie, la Nature et la Création ont libre cours.

Dans un premier temps, je devais extirper toutes les mauvaises herbes et retourner la terre. Mais qu'est-ce qu'une mauvaise herbe? Dans mon cas : tout! J'avais un peu honte de détruire ainsi toute vie dans mon jardin.
Quoique j'arrache peut-être tout, mais je conserve les vers de terre. Je me sens ainsi moins cruelle.
Mais pourquoi les pissenlits, les gazons, et autres sont considérés comme «mauvais»? Parce que j'en ai marre et que je veux recommencer à neuf?

Ne me prends-je pas un peu pour Dieu, qui détruisit toute vie sur terre pour recommencer? Il a gardé un couple de chaque animal, mais qu'en est-il des végétaux??? On ne l'a pas vu rentrer un bulbe ou une graine dans son arche... Et ils mangeaient quoi, pendant 40 jours, toutes ces bêtes? Ils faisaient quoi, les carnivores?

Et un déluge, c'est un peu partial, comme solution! À moins que Noé ait emporté quelques poissons dans un bocal, ils sont bien restés à l'eau, non? Pourquoi les poissons ont-ils eu le droit de survivre sans sélection? Pourquoi ce statut privilégié? Pour nourrir les carnivores? Et les vaches, alors, elles mangeaient quoi?

Non, je n'y crois pas.

Et c'est en faisant mon jardin que la Vérité m'est apparue : il n'y a jamais eu de déluge! En réalité, Dieu a simplement défriché. Puis, il est allé chez monsieur Rouleau, le quincailler de son village, celui qui vend de tout, et a acheté quelques semences : des fleurs, des tomates, des chats, des chiens, des poissons, des oiseaux, (pas besoin de vers de terre, car il les avait gardés). Il a planté tout ça et a appelé son petit jardin «le jardin d'Eden».

Malheureusement, il n'a pas fait attention aux mauvaises herbes. Les humains ont envahis la place.

La prochaine étape ne sera pas le Déluge, mais le Round-up!

samedi 11 juin 2005

Je défriche mon petit jardin

Depuis mon arrivée, mon emploi du temps tourne autour de mon jardin. En effet, je procède à l'opération défrichage. Qui ne sera qu'une étape vers un joli jardinet propret, avec des tomates, des fines herbes, des fleurs et de la laitue. Peut-être aussi des petits pois.


Quand je suis arrivée de France, j'ai trouvé un espace qui, n'eût été de la clôture qui l'entourait, se serait confondu allègrement avec le champs en friche du reste de mon terrain. Ça faisait des années que je n'y avais pas touché. Ce qui n'avait pas empêché les jonquilles de proliférer, laissées à elles-mêmes.


Au début, naïve, j'y allais à coeur joie, nu-mains dans la terre, avec l'assurance de ne pas tomber sur des orties. Cette espèce hypocrite, qui se camoufle sous l'apparence d'une plante inoffensive mais qui darde sournoisement de son poison la peau innocente qui s'offre sans méfiance à la terre nourricière (je m'emporte), cette espèce, dis-je, n'existe pas au Québec. Ici, nous ne poussons pas mémé dans les orties.


Peu me chalait (du verbe chaloir, si si si!) la proximité des vers de terre, que je mettais amoureusement de côté pour qu'ils continuent à bien aérer mon sol. Fi aussi de la terre sous mes ongles (quoique j'eusse pu me les couper..)! Le contact humide et frais de l'humus évoquait la Nature fertile et le renouveau printannier...


Ce ne fut que l'abondance de caca de chien qui réussit à avoir raison de mon impudeur dactyle. (Non, je n'ai pas mis de photo, j'en ai assez mises quand j'étais à Paris, je crois que le lecteur moyen sais maintenant à quoi ressemble le caca de chien.) En effet, j'avais oublié que l'hiver, la neige monte par-dessus la clôture et que mon chien en profite allègrement. Au printemps, à mesure que la neige fond, elle met à jour tous les cacas de chien qui flottaient sur le grand manteau blanc de l'hiver... À cette époque-ci de l'année, tout ça est insidieusement camouflé sous les herbages qui ont commencé à pousser.


On voit, à l'équipement nécessaire, tout le labeur impliqué.


Armée de mes gants de jardinage rose fleuris, je dois aussi calculer mes sorties pour éviter qu'elles ne coïncident avec celles des mouches noires et des maringouins. Tôt le matin, avant qu'ils ne se réveillent. Je peux aussi y aller à des heures variées de la journée, je fais vite, et j'ai un bon quart d'heure devant moi avant qu'ils ne me repèrent. Quand il y en a un qui me trouve, il appelle les autres et le party commence. Il peut y en avoir 50 par mètre cube.
J'ai cru avoir trouvé la parade avec mon chapeau d'explorateur de jungle recouvert d'un filet. Mais ça ne suffisait pas! Vengeurs, ils se sont concentrés sur mes bras, que j'ai dû recouvrir de calamine. Mon équipement n'était pas encore complet. Maintenant, quand je travaille au jardin, je m'enduis d'huile anti-moustique, je porte des manches longues et un foulard au cou et je fais brûler une chandelle à la citronelle à proximité de mon lieu de travail. Je peux ainsi leur rire dans la face, la bouche grande ouverte pour les narguer!