jeudi 31 mars 2005
Table des matières, mars 2005
Et maintenant, ce qui épate les Québécois, à Paris
Ce qui épate les Français... la suite!
Comptoir du monde (parodie) : rare comme dla marde de pape
Conte de Pâques
La Menace
Le retour de Coyote
Relâche momentanée
D'un bout à l'autre de la planète
Il a découvert les joies du stalactite de glace!
On épate les Français, à coups de 4 litres
Deux Bozos en ski de fond
Littérature classique États-Unienne
La saga de la boîte à poubelle...
Maudits Français!
Trompe l'oeil
Allô???
En creusant un peu
Pub!
Comparons...
Des chats à l'infini...
ON A VOLÉ MA BOÎTE À POUBELLE!
Retour au CLSC du village, prise 2
Le défi de E-diote
Les beaux jours de l'hiver
Les beaux jours de l'été
Et maintenant, ce qui épate les Québécois, à Paris
Les énormes valises Vutton, comme façade horrible, on n'a jamais vu pire (sauf le centre Pompidou)
Les aubergines qui donnent des «tickets» à ceux qui sont mal stationnés (une tâche sans fin)
Les bouchons humains, le jour des Soldes...
La conciergerie : j'aurais dû me faire concierge, pour pouvoir habiter un château!
Le métro sans conducteur, qui arrive en gare tout seul...
Les cafés spécialisés : ici un café spécialement pour les enrhumés!!!
Les Mystérieuses Sanisettes, d'ou l'on n'a jamais vu personne sortir (ni entrer, il faut dire)...
Sans oublier les crottes de chiens, dont je vous fais grâce ici puisque je vous en ai déjà publié une série dans des articles précédents...
mercredi 30 mars 2005
Ce qui épate les Français... la suite!
Mis à part les boîtes à malle (boîtes aux lettres sur le bord de la route) qu'il faut dégager, des camions entiers transportant de la neige ont provoqué un ahurissement inattendu chez mon Français frais arrivé (à peine étions-nous sortis du stationnement de l'aéroport de Québec!)... Il a fini par se rendre compte que si les camions ne vont pas porter la neige «ailleurs» (dans l'espace intersidéral et planétaire, en fait, c'est un mystère auquel on ne pense jamais), ça donne ÇA en face des maisons :
Aux glissades de Valcartier, de plus en plus impressionnant : les pentes «avalanches», «tornade» «Everest», «Himalaya»...et en finale... «toilettes»!!!
Ouiiii, des tourbillons incroyables! Chaque fois que vous tirez la chasse!!!
Non, il ne s'agit pas d'une décoration de St-Valentin, mais des traces de calcium que font les clients qui attendent avec leurs bottes sales aux guichets de la Banque...
Le cimetière du village : on ne voit plus que les dessus des croix. Réflexion de mon Français : «Oooh mais c'est une honte! Regarde-moi ça! Les gens ne peuvent même plus aller se recueillir...». À la suite de quoi, je lui ai fait remarquer qu'on a assez à pelleter la neige pour les vivants, s'il faut en plus le faire pour les morts!
lundi 28 mars 2005
Comptoir du monde (parodie) : rare comme dla marde de pape
Zauriez pas oublié votre petit sac de plastique???
Aujourd’hui nous allons analyser une expression commune : «Rare comme d’la marde de pape». Encore une expression en bas de la ceinture, direz vous. Contrairement à ce qu’on pourrait s’attendre, il ne s’agit pas là de prétendre que le pape, par une grâce divine quelconque, ne défèque pas. Ni qu’il défèque par une opération quelconque du Saint-Esprit (si tel était le cas, on aurait une fête qui s’appellerait «l’immaculée déjection»).
Non, remontons bien plus loin dans le temps, et ouvrons nos livres d’histoire. On y apprend qu’en l’an de grâce 1053, le pape Roger III fut pris d’un malaise. Il ne prit donc pas son petit déjeuner comme il le faisait habituellement, et son grand bol de All Bran resta intact sur la table.
Sa régularité s’en ressentit, et pendant plusieurs jours, les courtisans, inquiets, s’interrogeaient sur la santé du pape et furent les premiers à utiliser cette expression pour commenter les résultats d’expertise des symptômes scatologiques pontificaux.
Notez bien que toutes les références historiques de cet article sont de pures fictions et que toute ressemblance avec des personnes connues ou inconnues ne sont que pures coïncidences. Sauf le lien hypertexte vers les comptoirs du monde!
Conte de Pâques
Nous sommes en 1993...
Quatre heures trente du matin. L'aube ne s'est pas encore levée et je me prépare pour ma folle équipée annuelle. Moi, la citadine reconvertie, je me lève avant le soleil le matin de Pâques pour aller chercher l'eau d'une source qui, suivant la tradition de ces milieux rustiques, deviendra de l'eau de Pâques!
On dit qu'elle a bien des vertus. La version classique (classico-rurale, bien sûr) veut qu'on en fasse de l'eau bénite. Certains prétendent aussi qu'elle ne se dégradera jamais. D'aucuns chuchotent entre les branches qu'elle embellit quiconque se lave avec cette eau.
C'est cette dernière interprétation qui me pousse à tenter l'expérience chaque année. Non point que je me trouvasse hideuse, non non non, mais ne vaut-il pas mieux mettre toutes les chances de son côté?
La nuit est froide, et la source est à un demi-kilomètre. Me voilà sur la route, avec mon cruchon vide. Heureusement que personne ne me voit ! J'aurais l'air de quoi!
Soudain, manque de pot, une voiture débouche dans le rang. Alors qu'il n'en passe peut-être que deux ou trois par jour dans mon rang au maximum, pourquoi faut-il que justement aujourd'hui, à cinq heure du matin, quelqu'un dusse être le témoin de mon geste ridiculement supertitieux? Je voudrais m'enfoncer dans la garnotte du rang, faire disparaître mon cruchon révélateur...
Je m'efforce de prendre une démarche nonchalante, de faire celle qui vaque à ses occupations de tous les jours, de prêter aussi peu d'attention à la voiture qui approche que si j'étais sur le boulevard Métropolitain à l'heure de pointe.
L'automobile s'arrête un peu plus loin au niveau de MA source! Une silhouette en descend, s’approche du bord et réintègre aussitôt son véhicule. Peut-être va-t-il vérifier si des gens font des fous d'eux-mêmes en prenant au sérieux tous les bobards que racontent les vieux du village, pour ensuite tout aller révéler dans le bulletin paroissial?
Il démarre et se dirige vers moi. Merde! Heureusement, je réussis à avoir l'air si naturel qu'il passe sans même me remarquer. Je me rends rapidement à la source, pour constater qu'elle est bordée de chaque côté d'un mètre de falaise de neige traîtresse.
Ainsi donc, mon automobiliste n'était probablement que le curé lui-même, à la recherche d'une source accessible pour ses vieux os, pour refaire sa provision d'eau bénite!
Le soleil menaçant de se lever bientôt et d'annihiler ainsi le sortilège sacré de l'eau de Pâques, je me mets en devoir d’exécuter les acrobaties nécessaires pour remplir mon cruchon. Je me mouille copieusement l'arrière-train mais tant pis, il faut souffrir pour être belle!
De retour à la maison avec mon précieux butin, j'entreprends de me frotter le nez énergiquement avec le liquide sacré. En vain. Point d’embellissement en vue.
Encore une fois, mon cruchon 1993 ira rejoindre ses pareils sur l'étagère où croupit déjà l'eau de Pâques 1989, 1990, 1991...
La Menace
Si j’ai bien compris, il y a un ti-cul de l’école primaire qui me cherche pour me péter la yeule.
Au début, j’ai cherché dans mes connaissances qui pouvait bien avoir envie de me péter la yeule à l’école primaire. Puis, en relisant le message, ce «fé gaf» n’était pas québécois du tout, ce qui excluait mes propres ennemis du temps (lointain) de mon primaire. D’ailleurs je me targue d’avoir de n’avoir que des ennemis dont le langage est un peu moins primaire.
Poursuivant plus avant mon enquête Jobidon, en regardant le numéro de provenance du sms, je dus vraiment constater que c’était français. Sans doute une erreur. Je presse la touche «répondre» et j’écris : «de kossé? je ne connais pas roG lepaj». Mais l’affaire ne s’arrêta pas là. J’aime aller au fond des choses.
Au yable la dépense, je téléphone à yolan2.
Il s’agit bien d’une petite fille à l’accent français. La pauvre n’avait pas l’air de bien comprendre ce qui lui arrivait… Je lui ai recommandé de bien avertir la personne concernée du danger qui la guettait. Ça m’a coûté 1,43 euros pour cette communication, mais qu'est-ce que j'ai pu rigoler!
Et grâce à moi, peut-être qu’un massacre aura été évité dans la cour de l’école primaire. J’aurai sauvé la vie au destinataire réel du message, et roG lepaj ne finira pas ses jours en prison. Je me demande si je ne peux pas déduire ces 1,43 euros de mon rapport d’impôt pour don de charité…
mercredi 23 mars 2005
Relâche momentanée
Je serai de retour avec de nouvelles aventures, cette fois-ci à partir de la France, le haut lieu du Rigolo...
dimanche 20 mars 2005
D'un bout à l'autre de la planète
Mais je n'arrive pas à poster sur Hello mes jolies photos qui doivent illustrer de façon très spirituelle mes commentaires. Alors je boude.
Ce qui me console, c'est que Nico, (le Français né à l'île Maurice mais qui habite la Thaïlande) revenu du Japon, n'arrive pas à poster non plus.
C'est drôlement rassurant, de savoir que d'un bout à l'autre de la planète, nous avons les mêmes problèmes et préoccupations, que les frontières n'existent plus, que la solidarité humaine n'a pas de limites (tant qu'on est devant son ordi), que des meilleurs lendemains qui chantent s'annoncent (dès que Hello aura réglé ses bogues), que nous vivons tous main dans la main (avec la souris dans l'autre main), que quand les hommes vivrons d'amour, il n'y aura plus de misèèère, les hommes seront troubadours, mais nous, nous serons cyborgs, mon frèèèère...
jeudi 17 mars 2005
On épate les Français, à coups de 4 litres
Le bidon de 4 litres de crème glacée fait aussi son petit effet sur mon Français (qui n'a finalement rien de moyen), et qui est un grand amateur de «glace», comme il dit...
Les poches de plastique de 4 litres de lait provoquent chez le Français moyen un délire d'incrédulité. Il s'agit en fait d'un sac contenant 3 poches de 1,33 litres chacun, donc un 4 litres. Chaque foyer québécois possède le petit pot de plastique fait exprès pour contenir une de ces poches...
Par contre, là où j'ai eu moins de succès, c'est quand j'ai voulu lui offrir un petit verre de vin, à partir de mon Vinier, sorte de bidon de 4 litres de vin pourri...
mercredi 16 mars 2005
Deux Bozos en ski de fond
Le ciel était magnifique, il faisait chaud, dans les +5°C, il était encore tôt et il n'y avait presque personne sur la piste. On monte, on descend, on avance, on veut tout voir. Après le Relais Indien, à 1,5 km, nous allons vers le Relais Pain de Sucre, à un autre 2,5 km.
Quelques personnes sont là. Nous socialisons 5 minutes, nous mangeons une banane, et nous décidons de continuer au Relais Sympathique, à 5,4 km de là. Yé.
Le Relais était désert. Bof. Le Lac des frères était à 4,4 km de là. Ciel, un lac! Allons voir! Pouf, pouf, pouf... Oui, il y avait bien un lac. Et ça faisait 3 heures que nous pouffions sur la piste, seuls, à part deux ou trois champions en collants et lunettes techno qui nous dépassaient à une vitesse folle.
Il était temps de penser au retour. Merde, j'en avais déjà mon quotat, avec ma petite expérience de ski de fond sauvage dans les champs à 1 km/h... Et mon Français, avec ses skis de fond à fixations 1970 empruntés, commençait à tirer la langue aussi.
Nous procédons enfin au retour, qui n'a été plus court que l'aller que grâce au fait que nous avions monté pas mal dans le trajet aller... On a planté deux fois la face la première dans le banc de neige, au bas d'une côte, mais en général, on s'en est bien sorti...
Cinq heures après notre départ, enfin, on arrive en vue du CHAR!!!
Bon, on a bien profité de la journée, mais le reste de temps se passera éfouéré sur un fauteuil, jusqu'à l'heure du coucher, je crois...
mardi 15 mars 2005
Littérature classique États-Unienne
Je ne peux résister à l'envie de vous citer un passage qui explique bien des choses, à mon avis. Le contexte : On demande au petit Demi, neveu de Jo March, d'expliquer ce que sont les «Pilgrims» à qui l'ont doit la fête de la «Thanksgiving». Il s'exécute.
«...the Pilgrims killed all the Indians, and got rich; and hung the witches, and were very good;...»
Je passe le reste. L'exposé est accueilli par les rires indulgents des adultes présents. Ceux-là même qui sont chargés d'inculquer la «bonté» dans les chères petites âmes.
Je conclus que si les livres d'histoire américains sont ainsi faits qu'ils mettent ces idées dans la tête des enfants, que si des adultes bien-pensants trouvent «cute» chez un enfant de confondre le bien et le massacre d'Indiens ou la pendaison des sorcières, que si des «classiques littéraires» comme celui-là «enchantent encore des générations d'enfants» on n'a pas à s'étonner de ce que sont devenus les États-Uniens de nos jours.
Goerges W Bush doit être un descendant direct de cette famille...
dimanche 13 mars 2005
La saga de la boîte à poubelle...
Le lundi suivant la disparition mystérieuse de ma boîte à poubelle (voir article du 5 mars), je suis effectivement allée japper un peu à la municipalité (tout en allant porter mon chèque de compte de taxes municipales). La dame du bureau m'a promis de soumettre mon cas à la prochaine réunion du Conseil, qui était justement ce soir-là. Le lendemain matin, je recevais un téléphone de la dame en question, qui m'informait que le Conseil avait décidé de me fournir un bac de poubelle.
VITOIRE! Par contre, j'imagine facilement l'extrait de procès-verbal de la réunion de cette journée-là :
«Il est décidé, à l'unanimité, de fournir à la maudite fatiguante du bout du rang un bac de vidanges, pour que, enfin, elle nous colisse la paix pour les dix prochaines années»
Voici donc la Chose en question, objet de convoitise de tout le village, fidèlement gardée par mon chien féroce contre tout sabotage futur envers ma propriété.
Maudits Français!
Je l'ai amené aux chutes Montmorency...
Je l'ai amené voir la vue de Québec à partir de l'île d'Orléans...
Je l'ai amené sur la terrasse Dufferin aux pieds du château Frontenac...
Je l'ai amené dans le vieux Québec...
Je l'ai amené à l'hôtel de glace de la station Duschesney...
Mais ce qui l'a le plus impressionné, c'est...
de voir les habitants déneiger leur boîte aux lettres devant leur maison sur le bord des routes!
Dommage que je n'aie plus ma boîte à poubelles, imaginez son délire enthousiaste!!!
samedi 12 mars 2005
Trompe l'oeil
Allô???
mercredi 9 mars 2005
mardi 8 mars 2005
Pub!
J'ai pelleté la moitié de ce balcon avec une pelle Canadian Tire et l'autre moitié avec une pelle ordinaire. Quelle différence!!!
On peut voir sur mon balcon un de mes sacs à poubelle (la litière de chat usagée ne risque pas d'intéresser les ratons laveurs) et les restes de feu ma boîte à poubelle maintenant inutiles...
lundi 7 mars 2005
dimanche 6 mars 2005
Des chats à l'infini...
Le chat #758 de la série, c'est mon Velcro à moi!!!
Si vous voulez faire participer le vôtre, envoyez sa photo au responsable du site!!!