mardi 31 octobre 2006

Table des matières, octobre 2006

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Visitons Paris avec Coyote
Je fais de la couture!
Petit matin
Réunion

samedi 28 octobre 2006

Réunion!

Pour la première fois de ma vie, j'ai assisté à une réunion de co-propriétaires! Pas parce que j'en suis une moi-même, mais parce qu'on m'a mandatée. En fait, les seules réunions auxquelles j'ai participé (souvent en faisant partie de l'éxécutif, donc je ne suis pas totalement imberbe en la matière...) étaient des réunions d'associations ou de syndicat, régies par le Code Morin.

Je me suis donc présentée, munie de ma procuration et de mon «ordre du jour».

Celui-ci était constitué d'une liste de 48 «résolutions», suivies, à ma grande surprise, de 48 «décisions» ainsi libéllées : «Après délibération, l'Assemblée décide de...» Ainsi, avant même la réunion, le procès-verbal était presque rédigé et nous apprenions ce que nous avions décidé, après délibération. Il eût été plus réaliste de mettre «Après délibération/ engueulade/ empoignade/ combat général/ duel à l'épée/ tirs de bazooka (rayer la mention inutile), l'Assemblée décide que...»

Déjà, le Code Morin, on le sentait très loin...

Suivaient encore, pour chacune des résolutions, des documents «pertinents» genre : des instructions détaillées de la procédure d'inspection des ascenseurs prévue par chaque firme proposée pour la contre-expertise éventuellement demandée pour faire face au litige qui nous oppose avec le constructeur, ainsi que les schémas du câblage électrique complet des ascenseurs... On ne pouvait pas prétendre que nous n'avions pas tous les éléments d'information pour un vote éclairé!

Bref, les documents envoyés faisaient en tout une brique d'environ 300 pages. Recto-verso. Envoyée par la poste individuellement dans chacune des boîtes à lettre d'un même immeuble (je rappelle qu'il s'agit de co-propriétaires) au coût de 8 euros (environ 12$) l'unité, à la centaine de co-propriétaires. Qui entreront dans le budget des frais généraux de co-propriété, bien sûr.

La réunion est prévue pour 18h. À l'heure dite, j'arrive à la salle de réunion, munie d'une bouteille d'eau et d'un énorme muffin aux carottes, le lunch classique d'Air Transit, qui bouche une tripe quand on a une fringale et qu'on va sauter un repas. Je n'oublie pas non plus mon Sudoku. Et des kleenex à profusion car n'oublions pas, j'ai le rhume.

Pas grand monde encore, mais peu à peu ça arrive. Bientôt, tout un tas de totos totaux inconnus se retrouve dans le hall, à discuter. Je guette un moment les jeux de coulisses dans l'espoir de surprendre des gros mots, des batailles etc. Peine perdue, je ne vois que des poignées de main et des murmures polis. Je rentre m'assoir pour jouer au Sudoku. Je m'installe au dernier rang, près de la porte de sortie. Au cas où.

19h. Au bout d'une heure, nous en sommes à la résolution 3.

19h30, nous commençons la résolution 5. Attention, je sens que ça va barder!!! Il s'agit d'une proposition pour changer de Syndic.

(Note explicative : le Syndic est une entreprise spécialisée dans la gestion d'immeuble. Ses représentants assistent aussi aux réunions de co-proprirétaires, quand ils ne la président pas. Ils sont installés à la table en avant, avec un micro pour pouvoir interrompre la présidente élue du conseil syndical des co-propriétaires quand il le veut.)

Monsieur Syndic explique donc qu'il a été obligé par la loi d'inscrire à l'ordre du jour la résolution #5 pour changer le Syndic, résolution apportée par un seul co-propriétaire venimeux. Ici, la présidente du conseil réussi à glisser que c'est le conseil syndical qui a apporté cette résolution. Monsieur Syndic continue son plaidoyer larmoyant et se dit choqué de la demande, proteste de sa bonne foi et finalement accepte de laisser parler la présidente.

Une autre firme de Syndic a été proposée, pour donner un choix à l'assemblée. Les co-propriétaires votent à l'unanimité de laisser entrer son représentant pour l'entendre. Heureusement, sinon Monsieur Syndic se serait retranché derrière les Procédures pour refuser.

Suit la présentation du Postulant.

La présidente propose ensuite que les deux représentants sortent pour que nous puissions discuter entre nous quelques minutes. Monsieur Syndic, indigné, demande le vote. La décision est unanime : «Barre toi, Monsieur Syndic». Monsieur Syndic, de mauvaise grâce, précise que même si la Loi et les Procédures l'autorisent à refuser de sortir, il accepte de sortir. Il est Bon. Ils sortent donc tous les deux dans le Hall.

Je suis un peu inquiète : vont-ils se battre??? Le survivant va-t-il rentrer, sanguignolant mais victorieux, prendre en main les Destinées de notre Immeuble???

Pendant que le Drame se joue dehors, nous discutons chaudement. Le vent semble être en faveur de Monsieur Postulant lorsqu'un membre de l'Assemblée fait remarquer que la tête de Monsieur Postulant ne lui revient pas : en effet, chaque fois qu'on lui posait une question, il fronçait les sourcils!!! Cet élément nouveau fait l'effet d'un raz-de-marée. Je sens que c'en est fait de la crédibilité de Monsieur Postulant qui pourtant, m'avait laissé une bonne impression. Il faut dire que j'étais assise en arrière et que je suis trop myope pour discerner un froncement de sourcil révélateur!

Bref, après avoir passé 1h30 sur le point 5, nous sommes enfin prêts à passer au vote!

Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. La procédure de vote à elle seule dure une heure!!!

Procédure de vote :
À l'inscription, on nous a donné une feuille d'étiquettes auto-collantes avec notre nom (allô le vote secret!!!) et le quantième de notre co-propriété, en cent-millième de part. Le poids du vote de chacun est déterminé par cette fraction. Plus on est riche, plus on a de poids. Et certains sont mandatés par d'autres pour voter à leur place. Donc un vote à main levée est exclu.

«Allons-nous reconduire le mandat du Syndic de Monsieur Syndic?» Nous inscrivons sur une des étiquettes le numéro de la résolution, et nous inscrivons OUI, NON, ou ABSTENTION. Des responsables passent dans les allées avec des cartons de couleur pour y coller les étiquettes NON uniquement. Monsieur Syndic passe aussi, et regarde avec des gros yeux tous les co-propriétaires qui votent «NON».

Les cartons retournent en avant et on lit à haute voix les noms des monsieurs et des madames qui ont voté non, en demandant si on n'a oublié personne.

Même chose ensuite pour les abstentions. Mais à ma grande surprise, les «oui» ne sont pas ramassés. Malheur à celui qui est parti faire pipi au moment du vote! Il a voté «oui» par défaut!

Le vote est serré et confus. Il y a erreur car il y a un nom d'étiquette sur les cartons qui ne correspond à personne apparamment. Mais les procédures interdisent de reprendre le vote à moins d'une décision de l'Assemblée. On décide donc de voter sur cette question : «Qui est contre le fait de reprendre le vote?» Euh???... Un genre de flottement plane sur l'assemblée, qui se regarde sans trop savoir si on doit lever la main ou non.

Lorsque tout est clair, que le vote est repris, on procède au comptage des voix. Il faut additionner les quantièmes de chaque voix, ce qui est un peu laborieux.

Puisque la résolution a été rejetée (au grand dépit de Monsieur Syndic), on doit maintenant procéder au vote sur la résolution 5b : acceptons-nous Monsieur Postulant comme nouveau Syndic? Nous recommençons la procédure. Résultat : oui, mais à majorité simple, alors que, selon Monsieur Syndic, il nous faut la majorité absolue. Nous devons refaire l'exercice une troisième fois avec une résolution 5c, rédigée par Monsieur Syndic, et qui, curieusement, ne requière que la majorité simple. Monsieur Syndic est donc reconduit, à sa grande satisfaction.

Fin de la procédure de vote.

Il est maintenant 22h, et nous pouvons passer à la résolution #6, après quatre heures de délibérations.

Au fil des résolutions, je me rends compte que le concept d'«amendement» semble totalement inconnu. Ainsi que le fait de prendre une proposition au moment de l'Assemblée. C'est sûr qu'avec 45 «résolutions», on n'est déjà pas sortis de l'auberge, mais tout de même, ça éviterait de voter sur des résolutions qui, au vu des discussions ou éléments nouveaux apportés, apparaissent comme désuètes.

Vers 23h, au point 13 (sur 48), moi-même et mes kleenex en avons plein notre cass'. La plupart des points suivants concernent des chicanes de voisins, des litiges impliquant l'autre face de l'immeuble et des détails sans grand intérêt pour moi.

Je quitte donc discrètement la salle et je me barre pour aller me coucher.

Vers 02h du matin, je me réveille en sursaut et je me rends compte qu'avec leur procédure de vote, puisque je suis partie et qu'ils ne comptent que les NONS et les ABSTENTIONS, j'ai en fait, par mon départ, voté OUI aux 35 résolutions suivantes!!!

Vive la démocratie!

mardi 24 octobre 2006

Petit matin

Un petit matin glauque...

Il vente à écorner les boeufs, je viens de me lever, ya un volet qui claque, il est presque 08h et le soleil n'est pas encore levé...

Et dire que le 23 décembre, le soleil ne se lèvera ici que vers neuf heures moins quart!

Paris est à la même latitude que Rimouski, donc la durée du jour est la même. Sauf qu'en France, ils vivent à l'heure avancée deux fois en été et une fois en hiver...

Donc, lever du soleil une heure plus tard qu'à Rimouski...
Oui, il se couche une heure plus tard aussi, mais que le soleil se couche à 15h, ça, je suis habituée! C'est le matin que j'ai besoin de lumière... Image Hosted by ImageShack.us

Comparons un peu les levers et couchers de soleil :

Rimouski-- : 07h07 / 17h30
Paris-------- : 08h24 / 18h44
Montréal-- : 07h22 / 17h55

Les levers et couchers du soleil entre Rimouski et Paris sont décalés de 1h20m... Une heure à cause de leur avancée double de l'heure par rapport à nous, et le 20 minutes est dû à la position latérale de la ville par rapport à la ligne de changement de fuseau horaire. Rimouski a donc la chance d'être un tiers de fuseau de plus à l'est que Paris par rapport à la ligne du fuseau...

À Montréal, plus au sud, la journée dure environ 10 minutes de plus... mais le soleil se lève 16 minutes plus tard et se couche 27 minutes plus tard.

On pourrait par contre presque comparer Montréal à Toulouse : le soleil s'y lève deux minutes plus tôt, et s'y couche 2 minutes plus tard...

Allons voir ce qui se passe à Grise Fiord, dans le Nunavut (au Canada) :
Le soleil s'y lève à 10h36 pour se coucher à 15h56... (pour le 24 octobre). Inutile d'aller voir ce qui s'y passe le 23 décembre, il ne s'y passe plus rien. Le soleil ne se lève pas.

Conclusion : l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs!

mardi 10 octobre 2006

Je fais de la couture!

On se souvient que j'ai déjà fait du petit point... Oui, bon, je reprisais mes caleçons longs, mais tout de même, c'est un début.

À partir de là, je suis devenue une star dans le milieu de la broderie, du patch et du quilt. Sans jamais avoir rien fait. C'est fou ce que le bouche à oreille amplifie les exploits!!!.

J'ai même été invitée à une journée à Chantilly (pas tout à fait au Château, mais c'est aussi un début...) pour une rencontre de patcheuses!

(Une patcheuse, c'est une courtepointière)

Ne voulant pas arriver les mains vides, j'ai amené des carrés aux rice krispies pour tout le monde. Les autres ont amené des jolis sacs, bidules et trucs faits à la main... Hum... Entre autres jolies choses, je reçus un petit sac tétrahédral... et les instructions pour en faire un tout pareil. Oups! Impossible de refuser sans me trahir!

Voilà le sac reçu :


Qu'à cela ne tienne, je repartais au Québec pour ne revenir qu'en septembre, ce qui me laissait du temps. J'affirmai donc avec conviction que j'allais en fabriquer un pour chacune des filles présentes, donc trois sacs tétraédraux!

Voici donc l'épopée de mon petit sac tétrahédral, en triple exemplaire, étape par étape :

Étape 1 : la préparation et les instructions
D'abord, il nous faut le gabarit. C'est un bout de carton autour duquel on va découper le tissu.
On trace le patron :

On coupe le patron : on obtient ainsi un grand cercle de 20 cm de diamètre, un petit cercle de 8 cm, et un triangle d'une dimension telle qu'il sera inscrit dans le cercle de 20 cm (les forts en géométrie, calculez!)


Le carton à gabarit doit être un peu mou mais pas trop mou, et un peu dur mais pas trop dur.

À partir de là, on pourra faire autant de petits sacs tétrahédraux qu'on veut!!! Dans mon cas, trois!


Étape 2 : rassembler le matériel
Il me faut du tissu pour le sac, des fermetures éclair (une pour chaque sac) et un autre tissu différent mais coordonné pour la décoration.

Il faut aussi du mou-mou pour doubler le sac. Du fil et une aiguille. Des ciseaux. Une petite bouboulle pour décorer la fermeture éclair. Et un petit truc pour décorer la décoration. On va au Dollarama et on achète finalement 3 gugusses genre perle ou tite fleur, enfin quelque chose de pas trop kétaine, que l'on pourra fixer au centre de chacun de nos trois côtés décorés. Le 4e côté n'en a pas besoin, c'est le fond du sac.


Étape 3 : procéder au découpage
Avec le premier tissu, on découpe les gros ronds un peu plus gros que le gros rond du gabarit. Astuce!!! C'est parce qu'il faudra par la suite replier à la grosseur du gros rond du gabarit.

Si vous ne comprenez pas, regardez la suite avant de découper à mesure que vous lisez ceci. (Pourquoi j'imagine que tous mes lecteurs effectuent les étapes à mesure qu'ils lisent???)

On a besoin de 4 gros ronds. Puisqu'il y a 4 côtés (bin oui, d'où le nom de tétraèdre).

On se découpera aussi 4 triangles de mou-mou, qui vont s'inscrire à l'intérieur du grand cercle du gabarit.

(Notez mon habileté innée dans le découpage!)

Ensuite, on découpe 9 petits ronds, de la grosseur exacte du petit rond du gabarit. 3 pour chaque côté, sauf le côté du dessous, qui n'aura pas de décoration. 3 x 3 = 9. CQFD.

On dirait des biscuits au chocolat!!!


Étape 4 : bâtir un côté
Maintenant qu'on est revenu du Dollarama et de la friperie du coin avec nos tissus, qu'on a découpé nos morceaux et sorti notre fil, on peut s'installer sur un fauteuil tranquille pour la suite. Virer les chats, qui vont courir après les fils.

Pendant que Monk joue à la télé (ou Poirot, c'est selon), on s'installe pour coudre.
  • Faufilage du gros rond : avec du fil. Peu importe la couleur puisque ça ne paraîtra pas. J'utilise mon unique bobine, achetée 15 ans auparavent, mais dont je ne me suis jamais servie.


Première difficulté surmontée avec brio :


On peut constater mon inexpérience : je vous mets en garde contre le danger de s'énerver dans ces cas-là :


La technique de couture utilisée m'est assez familière : on fait des gros points n'importe comment. Aussi appelé «faufilage».


À la fin du faufilage, autour de notre gabarit, on va être en mesure de tirer sur le fil pour recouvrir notre gabarit. On fait un noeud pour que ça tienne.


Pour plus de facilité, sortir son fer à repasser. Ça tombe bien, j'en ai un dans mon rangement tout frais rangé... (petit jeu : trouvez le fer à repasser dans mon rangement)


On passe le fer sur notre tissu retourné contre le gros rond du gabarit :

Ce qui permet de retirer le carton-gabarit sans le briser (c'est pour ça qu'il doit être un peu mou, mais pas trop!)... et le rebord reste en place comme par magie.

Attention, si on ne passe pas le fer, ou si on ne tire pas assez sur le fil, on risque de se retrouver avec ÇA :

  • Mettre le mou-mou : normalement, il devrait bien rentrer à l'intérieur du cercle de 20 cm. Si ça dépasse un peu, c'est pas grave, puisqu'il est mou, ce mou-mou. D'où sont nom, qui n'est pas vraiment «mou-mou», mais «molleton», qui évoque aussi bien la mollesse.


  • Replier les 3 rebords




Mais attention : il faut que les rebords soient insérés les uns dans les autres : (ici le gros plan). Pour aider à tenir, on peut mettre une épinge sur nos côtés le temps de l'étape suivante.


NOTE : avant de refermer notre côté, on a avantage à signer notre oeuvre :


Ça va donner ça :


  • Coudre avec du fil qui va paraître (oui, c'est exprès). S'il s'agit d'un des trois côtés, ne pas oublier de coudre les décorations quand on arrive au centre! Voici comment faire les décorations à partir des biscuits au chocolat que nous avions découpés.
On avait choisi le 2e tissu dans une couleur coordonnée...


Moi, comme une débile, j'ai choisi de la suédine, parce que ça me semblait doux et joli... J'ai donc procédé sans problème au découpage de mes 9 petits cercles... mais pour en coudre les mille épaisseurs je vous dis pas!!!


  • Plier le petit rond en 2
  • Puis encore en 2
  • Puis de nouveau en 2 (mais par le milieu vers le haut pour qu'on ne voie d'un côté qu'un pli et de l'autre deux plis...) Notez que si vous utilisez de la suédine, ça commence à faire épais..

  • Glisser sous le rabat et coudre le tout ensemble...
  • Coudre ces mille épaisseurs avec du fil à broder, d'une couleur coordonnée, en passant au travers du tout : l'envers du gros rond, le mou-mou, l'endroit du gros rond... Et ne pas oublier les gugusses déco à l'approche du centre, donc nos 8 épaisseurs de suédine (mais vous avez le droit d'utiliser un tissu plus souple)... Faire des beaux ti points réguliers!



Un truc, pour la suédine : employez la paumelle de votre grand-papa qui était marin dans la marine marchande.

(Si vous n'avez pas de grand-papa qui était marin dans la marine marchande, euh... démerdez-vous, quoi! On n' a pas idée de ne pas avoir de grand-papa qui était marin dans la marine marchande!)

Normalement, on obtient ainsi 3 côtés avec gugusses, qui doivent ressembler à ceci (comparer avec le sac original, en rouge) :


Il faut ensuite ajouter la tite fleur au milieu, pour cacher nos imperfections pour décorer. Voici un côté terminé. Ne me demandez pas comment j'ai fait pour fixer la tite fleur au centre, je l'ai simplement piquée au travers du mou-mou puisqu'elle avait une longue tige...


Faire deux autres côtés avec des décos et tite fleur, et un 4e côté sans déco ni tite fleur...

Étape 5 : assembler le tout :

  • D'abord coudre deux côtés ensemble :

(Ne pas coudre la queue du chat!)
  • Puis, sur l'un des côtés, coudre un côté de la fermeture éclair :
Notez que je couds par l'envers de mon sac, et il ne faut pas que les points de couture paraissent. Malgré tout, j'ai malencontreusement traversé à quelques reprises. Mais c'était juste pour vous montrer comment ne PAS faire!


  • Ensuite, coudre un troisième côté sur le côté libre de la fermeture éclair (pour ces trois côtés, on utilise les trois côtés décorés, le seul côté qui n'a pas de gugusses en son centre sera le fond du sac).


  • On va maintenant coudre ensemble les extrémités, pour fermer notre triangle. (Ne pas oublier de coudre la petite anse sur le pointu de la pyramide... Moi, comme on voit, j'ai oublié alors j'ai dû un peu forcer l'ouverture à la fin pour l'introduire. Surtout que j'ai cousu la fermeture éclair à l'envers, l'ouverture vers le bas au lieu du haut...)


Ça donnera ça :


Il ne reste plus qu'à prendre le triangle qui n'a pas été décoré des gugusses et à le coudre pour fermer notre pyramide tétraédrale.


Étape 6 : me péter les bretelles :

Non mais regardez-moi ça!!!



Oups, j'ai oublié la bouboule pour la fermeture éclair!!!

jeudi 5 octobre 2006

Visitons Paris avec Coyote

Après la visite touristique du parc de la Gaspésie, des baleines de la côte nord, du stade de Montréal, je me devais de vous faire visiter Paris! Je sais, nous l'avons déjà fait...

Mais attention, Paris ballade à pieds, du sud au nord! Nous avons déjà vu en profondeur les catacombes, l'arc de Triomphe, la tour Eiffel...

Paris, j'en ai déjà parlé, est une ville en forme de colimaçon, dont les quartiers, nommés «arrondissements» sont numérotés dans le sens horaire, à partir d'un centre. C'est simple, mais il faut le savoir. Les rues sont orientées de façon aléatoire, nord-nord-ouest, sud-est-est, en rond, en étoile, en carré, en quiquonce, bref, c'est un peu n'importe quoi. C'est pourquoi il nous faut un Plan!

Appareil photo à la main, Petit Plan dans l'autre, oui, j'avais l'air de la Touriste par excellence. Mais pour mes Lecteurs, je suis prête à toutes les bassesses.

Sur les conseils d'un autre petit livre touristique, Paris Buissonnier, j'amorce mon périple pédestre par le sud. Je lâche le Paris Buissonnier pour me contenter de mon jugement et du Petit Plan. J'ai repéré, dans le quartier de Bercy (le 12e), une allée verte, appelée «promenade plantée».

Pour y arriver, je dois passer sous les voies ferrées de la Gare de Lyon. Rien de transcendant à date...


Mais enfin, grâce à mon Petit Plan sur lequel est indiqué les espaces verts, je trouve l'escalier caché qui descend (verticalement) à cette promenade, qui monte (latitudement) vers le nord-ouest.


D'abord au niveau du sol, on monte bientôt, en passant sur une passerelle...




La passerelle nous fait passer au-dessus d'une sorte de cratère, où gisent des corps plus ou moins amorphes.


Ici, attention! Je me trompe et je descends des escaliers...

...qui me permettent de voir que la promenade plantée continue vers le haut, au-dessus de la rue Daumesnil...


Je remonte donc les escaliers, pour voir ce petit couloir vert hors du temps.

Et le suivre...

...longtemps...


...jusqu'au bout. Me revoici donc dans la rue (on voit la promenade au-dessus des arches).


C'est ici que commence le périple «monuments». J'ai débouché non loin du canal Saint Martin, au bout duquel se trouve la colonne de juillet, située à l'ancien emplacement de la Bastille (qui n'est plus là car il paraît qu'on l'a prise et que ça ira, ça ira, ça ira...)


En s'approchant, on voit que le canal Saint-Martin est surmonté d'un pont. Sur ce pont, passe le métro.


C'est la station Bastille! (Décidément, ça leur manque!) Voici justement, quelle coincidence, le métro qui arrive!


Ici, gros plan sur le conducteur. On n'est pas sur la ligne 14, où le métro est automatique et où on n'a pas de conducteur...


La colonne est assez monumentale (j'ai dû mettre mon appareil photo en diagonale pour la faire rentrer au complet...)


Saviez-vous que les lignes sur le pavé de la place de la Bastille représentent l'ancien emplacement de la Bastille (qui a été prise etc... aux aaaaarmes etc...)? Encore une chose que seuls les Vrais Parigots (comme moi... huhu) savent, et qui ne se transmet que de bouche de clavier à oreille d'écran.


Juste quelques rues à l'ouest on trouve la place des Vosges (l'avantage du blogue est que je n'ai pas besoin de prononcer ce mot et ainsi je n'ai pas trop l'air épais...).


On avance, on avance...

(On croise le camion de poubelles que je n'ai pu m'empêcher de photographier, à la grande hilarité de l'éboueur qui devina en moi la blogeuse, ou du moins la Touriste...)


... et on entre dans la Place.


C'est grand, c'est carré.




Oui, bon. Je sors et continue mon périple sur la rue des Francs-Bourgeois (et non la rue des Quatre-Bourgeois, comme à Québec). Là se trouvent le musée Carnavalet, les archives nationales...

Ici l'intérieur de la cour des archives, où je me suis timidement risquée...


Un peu plus loin, je tombe sur cette affiche!


Étant amateur de Cabu, je décide de tenter le coup, je descends la rue des Archives pour rejoindre la rue Rivoli où se trouve l'Hôtel de Ville.

(En descendant, j'ai vu entre les buildings les tuyaux multicolores du centre Pompidou, mais je n'ai pas pris de photo. Beurk. Au fait, y a-t-il un pont Pompidou??? Ce serait le pompon Pidou, hihihi! Oui, bon, ok.)

Rendue sur la rue Rivoli, un coup d'oeil vers le sud (heureusement que mon cellulaire comporte une boussole!!!) me permet d'apercevoir les tours de Notre Dame.


Je repère facilement l'entrée de l'exposition, grâce à la file d'attente. Je crois que je vais passer outre et revenir en décembre, quand il y aura moins de Touristes, cette Plaie Parisienne.


La façade de l'Hôtel de Ville est assez belle, malgré les trucs qu'ils ont l'habitude de planter devant : quand c'est pas une tente de romanouche, c'est une patinoire ou quelque autre truc...


Je poursuis donc sur Rivoli pour arriver au Louvre (Je sais, je suis parallèle à la Seine, si tant est qu'on peut employer le terme «parallèle» pour un cours d'eau qui serpente tout croche... mais la Seine, je l'ai déjà vue, alors je me concentre sur les monuments. Que j'ai déjà vus aussi, mais bon, je fais ce que je veux, c'est moi qui décide.)

Je passe devant la Tour Saint Jacques, cette tour mystérieuse qu'aucun Parisien n'a jamais vue de son vivant, j'en jurerais. Personne n'a jamais été en mesure de m'expliquer ce qu'il y a en dessous de ces draps... Je sévis à Paris depuis 4 ans et je n'ai jamais vu ce qui se tramait là dedans. Sans doute des messes noires sataniques où des Templiers décadents se livrent à des orgies gargantuesques... Mais bon, c'est pas mes oignons.


Je continue et j'entre dans le Louvre par sa façade sud-est-est, sur la rue de l'Amiral de Coligny. Il y a des douves, mais elles sont à sec.


Bien peu d'entre vous êtes capables de me dire ce qu'il y a en face du Louvre. Tout le monde n'a d'yeux que pour le Louvre. Mais regardez-moi ça!


Voici un détail du clocher (en zoom 12 X)


C'est pas tout, ça, entrons maintenant dans le Louvre. Par la grande porte. Qui est verrouillée, malheureusement, mais il y a des petits couloirs ouverts de chaque côté.


On entre donc pour se retrouver dans la cour carrée.


Ici, je vous mets une page de mon plan sinon c'est dur à suivre...


Donc après avoir traversé la cour Carrée, je me retrouve face à la cour où se trouve la pyramide. Pas celle sous laquelle se trouve le trésor des Templiers, pour ceux qui ont lu le Da Vinci Code (pour les autres, excusez-moi d'avoir révélé le punch!) mais celle qui est à l'endroit.

Le trésor des Templiers est tout de même bien gardé... (on voit la pyramide au travers de la porte)


Je franchis la porte à mon tour...


Ya du monde à messe!!!


Des jolies fontaines...


Je m'apprête à quitter le Louvre, alors un dernier regard en arrière. Ça a tout de même de la gueule...


De la place du Carrousel, face aux Tuileries, on peut voir de loin la Tour Eiffel.


Heureusement que j'ai un bon zoom sur ma caméra.


Et en ligne avec les Tuileries, toujours avec le zoom, je vois l'Obélisque et l'arc de Triomphe!


Mais je change de direction car j'ai repéré, sur mon plan, la colonne Vendôme! Je dois encore incliner mon appareil photo pour la faire toute rentrer dans l'image, tellement elle est grande!


Ma destination finale est la Gare Saint-Lazare, pour prendre mon train de banlieue. Mais rendue à la Madeleine, une station de métro avant Gare Saint-Lazarre, je n'en peux plus, mes pieds me font souffrir, surtout quand je pense qu'il me restera 20 minutes de marche de la Gare à la maison...


Je déclare forfait, et j'entre dans le métro...


Ça fait tout de même un bon 7 km que je vous sauve et vous pourrez dire maintenant que vous avez visité Paris!!!