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Retournons faire du tourisme : l'arc de triomphe!
Histoire d'os
Je passe à la douane!
La Poste (avec un grand «P»)!
vendredi 30 juin 2006
jeudi 15 juin 2006
Retournons faire du tourisme : l'arc de triomphe!
On se souvient de ma dernière déclaration blogueste, «tous les os ne sont pas égaux devant Dieu»... Ceux des catacombes ne sont pas aussi bien logés que ceux du cimetière Montparnasse...
Mais il y a pire (ou mieux???) : la tombe du Soldat Inconnu!
La journée étant belle et je décide de monter sur l'arc de triomphe (la tombe du soldat inconnu).
On n'a pas à traverser l'Étoile, le fameux carrefour de la Mort à 14 branches, en plein coeur de la capitale. Non, des petits écriteaux discrets nous avertissent de l'entrée du Passage Secret :
Nous empruntâmes ce passage...
...pour passer à pieds sous le flot des voitures :
Nous étions maintenant de l'«autre côté»!
Comme toute bonne touriste bien naze, je m'empresse d'aller en-dessous du monument pour le prendre en photo à la verticale :
J'aime bien photographier les monuments par en-dessous...
C'est pas tout, ça, les niaiseries, mais il faut monter.
Les 83 marches des catacombes nous semblent bien ridicules face aux 284 marches qui mènent à la terrasse de l'arc de triomphe. Je prends une photo des multiples interdictions auxquelles je ne comprends trop rien pendant que Chéri paie à la caisse.
(Pratique, ce miroir! C'est comme si quelqu'un me prenait en photo pendant que je prenais en photo les interdictions, avec en prime la photo des interdictions surimposées!!!)
Munis de notre ticket, nous montons!
Et montons...
Et montons...
Enfin nous arrivons à l'air libre, en haut!
Le paysage est grandiose!
Oups, voici le paysage... (déroulé à 360°)
Rendu en haut, on voit les gens comme des fourmis... même avec le zoom.
Et les autos comme des petites hotwheels... c'est cute, non?
Encore là, ça n,empêche pas de voir les différences de classe sociale : il y en a qui ne se torchent pas avec de l'écorce!!!
Il y a toujours les touristes (pfouhahahah! Les nazes!!!)
Pour une meilleure vue, voyez plutôt :
l"étoile vu de l'arc de triomphe
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Bon, c'est pas tout, ça, faut maintenant que j'aille visiter Montréal!
Mais il y a pire (ou mieux???) : la tombe du Soldat Inconnu!
La journée étant belle et je décide de monter sur l'arc de triomphe (la tombe du soldat inconnu).
On n'a pas à traverser l'Étoile, le fameux carrefour de la Mort à 14 branches, en plein coeur de la capitale. Non, des petits écriteaux discrets nous avertissent de l'entrée du Passage Secret :
Nous empruntâmes ce passage...
...pour passer à pieds sous le flot des voitures :
Nous étions maintenant de l'«autre côté»!
Comme toute bonne touriste bien naze, je m'empresse d'aller en-dessous du monument pour le prendre en photo à la verticale :
J'aime bien photographier les monuments par en-dessous...
C'est pas tout, ça, les niaiseries, mais il faut monter.
Les 83 marches des catacombes nous semblent bien ridicules face aux 284 marches qui mènent à la terrasse de l'arc de triomphe. Je prends une photo des multiples interdictions auxquelles je ne comprends trop rien pendant que Chéri paie à la caisse.
(Pratique, ce miroir! C'est comme si quelqu'un me prenait en photo pendant que je prenais en photo les interdictions, avec en prime la photo des interdictions surimposées!!!)
Munis de notre ticket, nous montons!
Et montons...
Et montons...
Enfin nous arrivons à l'air libre, en haut!
Le paysage est grandiose!
Oups, voici le paysage... (déroulé à 360°)
Rendu en haut, on voit les gens comme des fourmis... même avec le zoom.
Et les autos comme des petites hotwheels... c'est cute, non?
Encore là, ça n,empêche pas de voir les différences de classe sociale : il y en a qui ne se torchent pas avec de l'écorce!!!
Il y a toujours les touristes (pfouhahahah! Les nazes!!!)
Pour une meilleure vue, voyez plutôt :
l"étoile vu de l'arc de triomphe
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
lundi 12 juin 2006
Histoire d'os
Faisons un peu de tourisme, et visitons les Catacombes de Paris!!!
N'entre pas qui veut aux catacombes! Des avertissements foissonnent à l'entrée (par ailleurs limitée à 100 visiteurs à la fois). Pour les myopes, je transcris ici : «ATTENTION! Nous attirons l'attention des personnes fragiles sur les conditions particulières de la visite : 1,7 km de parcours, 130 marches pour descendre, 83 pour remonter»
La visite débute donc avec les 130 marches de l'escalier pour descendre.
Elle se poursuit avec des couloirs interminables qui déboucheront éventuellement vers le but de notre visite.
Non, la grande traînée noire au plafind n'est pas la marque ensanglantée des grands de 6 pieds 3 pouces (193 cm) qui se sont râpé le crâne en visitant les catacombes, mais une marque dessinée exprès pour que les visiteurs d'autrefois, qui s'éclairaient à la chandelle, puissent ne pas se perdre dans les souterrains (et ainsi augmenter la collection d'os).
Ces couloirs interminables nous mènent enfin aux portes de l'Empire de la Mort. C'est là qu'on entre enfin dans le vif (si je peux m'exprimer ainsi) du sujet!
Attention le plafond est bas!
En plus, en certains endroits il suinte et dégouline. Il est préférable de porter un chapeau.
Sur les murs vermoulus gisent les suintements verdâtres des décrépitudes sulfureuses des cavernes que les âges innommables ont imprégné de leurs turpitudes immondes. (Bref, c'est un peu crado).
Et les Catacombes s'offrent enfin à nous dans toute leur splendeur!
Au début, on ne peut s'empêcher de contempler avec respect ces vestiges du passé... penser aux gens qui ont laissé ici une partie d'eux-même...
Mais, comme dans tout, la surabondance sature très rapidement notre sentiment de révérence. D'ailleurs, quand on regarde derrière les murs de tibias...
Si je comprends bien, ils ont choisi les plus beaux nonosses, soient les crânes et les tibias, pour mettre en vitrine, et ils ont jeté en vrac à l'arrière ce qui était moins élégant .
Les murs sont ornés de décorations de circonstance. Des signes de pirate, des coeurs, différentes choses sont représentées par un savant assemblage tibia-crâne...
Parfois les os sont classés par cimetière, parfois par bataille. On profitait d'un soulèvement, d'une émeute ou d'une guerre pour amener les os directement. Nul besoin de transfert.
De temps en temps, on tombe sur des inscriptions toutes plus réjouissantes les unes que les autres...
Heureusement ici qu'il y avait une inscription, j'aurais cru qu'ils s'agissait des bécosses!
Il y en a qui n'ont pas eu de chance...
Nous voyageons le long de murs et de murs d'os!!!
Ne dirait-on pas à s'y méprendre les fameux «clapas», ces murs de pierres posées les unes sur les autres, et qui bordent les petits chemins des alentours de Nîmes???
En moins réjouissant, je vous l'accorde.
Il y a toujours des petits plaisantins pour faire des conneries...
Être ou ne pas être...
Nous atteignons enfin la sortie. Un avertissement nous prévient des dangers de la remontée. Si vous êtes cardiaque, vous êtes prié de rester en bas.
En effet, les marches sont un peu raides. Tellement que je ne peux en prendre plus de deux à la fois dans une photo. La cage d'escalier est encore plus étroite qu'à la descente.
Ici, des photos de visiteurs probablement cardiaques, et qui ont préféré ne pas monter, au cas où...
La porte de sortie des catacombes est anonyme. Une simple porte non marquée...
Qui pourrait deviner que les gens qui en sortent viennent de passer dans le royaume des Morts? Qu'ils ont encore dans les yeux le reflet sanglant des trépassés des temps révolus? Qu'une chape de plomb pèse sur eux depuis que les mânes des défunts anonymes ont déposé sur leur âme le souvenir de leur dernier moment? Que les spectres dont les ossements blanchis par le temps vont les hanter pour le reste de leurs jours?
Pour nous changer les idées et pour terminer l'après midi en beauté, nous sommes repartis en passant par le cimetière Montparnasse...
C'est là qu'on voit que les ossements ne sont pas tous égaux devant Dieu... Et encore! Le lendemain nous avons visité la tombe du Soldat Inconnu!
N'entre pas qui veut aux catacombes! Des avertissements foissonnent à l'entrée (par ailleurs limitée à 100 visiteurs à la fois). Pour les myopes, je transcris ici : «ATTENTION! Nous attirons l'attention des personnes fragiles sur les conditions particulières de la visite : 1,7 km de parcours, 130 marches pour descendre, 83 pour remonter»
La visite débute donc avec les 130 marches de l'escalier pour descendre.
Elle se poursuit avec des couloirs interminables qui déboucheront éventuellement vers le but de notre visite.
Non, la grande traînée noire au plafind n'est pas la marque ensanglantée des grands de 6 pieds 3 pouces (193 cm) qui se sont râpé le crâne en visitant les catacombes, mais une marque dessinée exprès pour que les visiteurs d'autrefois, qui s'éclairaient à la chandelle, puissent ne pas se perdre dans les souterrains (et ainsi augmenter la collection d'os).
Ces couloirs interminables nous mènent enfin aux portes de l'Empire de la Mort. C'est là qu'on entre enfin dans le vif (si je peux m'exprimer ainsi) du sujet!
Attention le plafond est bas!
En plus, en certains endroits il suinte et dégouline. Il est préférable de porter un chapeau.
Sur les murs vermoulus gisent les suintements verdâtres des décrépitudes sulfureuses des cavernes que les âges innommables ont imprégné de leurs turpitudes immondes. (Bref, c'est un peu crado).
Et les Catacombes s'offrent enfin à nous dans toute leur splendeur!
Au début, on ne peut s'empêcher de contempler avec respect ces vestiges du passé... penser aux gens qui ont laissé ici une partie d'eux-même...
Mais, comme dans tout, la surabondance sature très rapidement notre sentiment de révérence. D'ailleurs, quand on regarde derrière les murs de tibias...
Si je comprends bien, ils ont choisi les plus beaux nonosses, soient les crânes et les tibias, pour mettre en vitrine, et ils ont jeté en vrac à l'arrière ce qui était moins élégant .
Les murs sont ornés de décorations de circonstance. Des signes de pirate, des coeurs, différentes choses sont représentées par un savant assemblage tibia-crâne...
Parfois les os sont classés par cimetière, parfois par bataille. On profitait d'un soulèvement, d'une émeute ou d'une guerre pour amener les os directement. Nul besoin de transfert.
De temps en temps, on tombe sur des inscriptions toutes plus réjouissantes les unes que les autres...
Heureusement ici qu'il y avait une inscription, j'aurais cru qu'ils s'agissait des bécosses!
Il y en a qui n'ont pas eu de chance...
Nous voyageons le long de murs et de murs d'os!!!
Ne dirait-on pas à s'y méprendre les fameux «clapas», ces murs de pierres posées les unes sur les autres, et qui bordent les petits chemins des alentours de Nîmes???
En moins réjouissant, je vous l'accorde.
Il y a toujours des petits plaisantins pour faire des conneries...
Être ou ne pas être...
Nous atteignons enfin la sortie. Un avertissement nous prévient des dangers de la remontée. Si vous êtes cardiaque, vous êtes prié de rester en bas.
En effet, les marches sont un peu raides. Tellement que je ne peux en prendre plus de deux à la fois dans une photo. La cage d'escalier est encore plus étroite qu'à la descente.
Ici, des photos de visiteurs probablement cardiaques, et qui ont préféré ne pas monter, au cas où...
La porte de sortie des catacombes est anonyme. Une simple porte non marquée...
Qui pourrait deviner que les gens qui en sortent viennent de passer dans le royaume des Morts? Qu'ils ont encore dans les yeux le reflet sanglant des trépassés des temps révolus? Qu'une chape de plomb pèse sur eux depuis que les mânes des défunts anonymes ont déposé sur leur âme le souvenir de leur dernier moment? Que les spectres dont les ossements blanchis par le temps vont les hanter pour le reste de leurs jours?
Pour nous changer les idées et pour terminer l'après midi en beauté, nous sommes repartis en passant par le cimetière Montparnasse...
C'est là qu'on voit que les ossements ne sont pas tous égaux devant Dieu... Et encore! Le lendemain nous avons visité la tombe du Soldat Inconnu!
samedi 10 juin 2006
Je passe à la douane!
Ça y est! Malgré mes voyages fréquents et mes non moins fréquents compte-rendus sur le sujet (ici, là, là, encore là, etc) je sens que je vais avoir une nouvelle expérience à partager avec vous!
En effet, en sortant de l'avion, malgré mon honnêteté scrupuleuse (non, je n'ai pas de sifflard ni de camembert dans mes bagages!) et les carrés de la colonne des questions tous cochés «NON» sur la carte de déclaration douanière, la préposée me pose mille questions!
- Quelle est la raison de votre voyage?
- Huuuuu, voir mon Chéri, qui est de l'autre bord...
- Rapportez vous de l'alcool???
- Oui
- Combien???
- Hooooo, environ 1 litre...
- C'est quoi???
- Huuuuum, 750 ml de vin, et une tour Eiffel avec du cognac dedans.
- ???
- Une toute petite tour Eiffel! (Là dessus, je joins le geste à la parole pour décrire la hauteur de la toute petite tour Eiffel)
- Qu'est-ce que c'est que vous rapportez?
- Du chocolat, des cadeaux... (comme si je pouvais me rappeller de tout!)
- Vous rapportez autre chose à manger, à part le chocolat?
- Non... Ah oui! J'ai des carrés aux rice krispies!
- ???
- Mais ils sont fait avec des guimauves canadiennes! (oui, j'apporte toujours mes propres guimauves car les Français, tout experts en bouffe soient-ils, ne sont pas foutus de faire de la belle guimauve blanche!)
- Mmm...
Je vois bien qu'elle est sceptique! La carte de déclaration douanière comporte deux carrés réservés à l'administration. L'un marqué R et l'autre V. Je vois avec horreur la dame prendre son crayon ROUGE et cocher le crochet ignominieux dans le carré R! R comme dans ROUGE! NOOOOOOON!
Elle me fait signe de passer. L'angoisse au coeur, je me dirige vers le caroussel des bagages. Au fil des kilomètres de couloirs je pense à ce qui m'attend. Je vois déjà le gardien m'arrêter et m'envoyer à gauche, avec les hirsutes, les suspects, les étrangers menançants, les terroristes, et tous ceux qui n'ont pas de pyjama Tintin dans leur bagages!
Je récupère mes deux valises dans un état second... je vois déjà mon bagage ouvert aux yeux de tous...
Je vois...
Je vois tout dans ma tête! Quelle folle aventure! Je commence déjà à composer mon post! Ce sera excitant à raconter! Ouiiii, je me vois narrer en détail la fouille ignomineuse à laquelle je serai sujette! Je me demande si je pourrai prendre des photos... Quel bon article ça va faire! Je sens que mes statistiques vont grimper en flèche! Super! Je crois même que, en bonne chroniqueuse, je vais même carrément annoncer au douaner «Chouette! je vais pouvoir mettre ça dans mon blogue!» Ahahah! J'imagine sa tête! Ouiiii, ça va être bon!!!
Chic, chic, chic!!! Et c'est avec un grand sourire que j'arrive avec mon chariot à proximité du douanier qui classe les gens en Bons et en Méchants! Je lui tends fièrement ma carte de douane où le carré «R» scintille de façon très évidente.
Il la prend.
Le moment est venu. J'attends le verdict, sûre de moi.
Bin merde! Il regarde déjà le passager derrière moi! Celui-ci me pousse un peu du chariot, histoire de me faire sortir de mon hébétitude.
Bin merde alors, on me laisse passer!
Je ne pourrai pas faire mon super post sur la fouille du douanier! Pffft! Pas de chance!
En effet, en sortant de l'avion, malgré mon honnêteté scrupuleuse (non, je n'ai pas de sifflard ni de camembert dans mes bagages!) et les carrés de la colonne des questions tous cochés «NON» sur la carte de déclaration douanière, la préposée me pose mille questions!
- Quelle est la raison de votre voyage?
- Huuuuu, voir mon Chéri, qui est de l'autre bord...
- Rapportez vous de l'alcool???
- Oui
- Combien???
- Hooooo, environ 1 litre...
- C'est quoi???
- Huuuuum, 750 ml de vin, et une tour Eiffel avec du cognac dedans.
- ???
- Une toute petite tour Eiffel! (Là dessus, je joins le geste à la parole pour décrire la hauteur de la toute petite tour Eiffel)
- Qu'est-ce que c'est que vous rapportez?
- Du chocolat, des cadeaux... (comme si je pouvais me rappeller de tout!)
- Vous rapportez autre chose à manger, à part le chocolat?
- Non... Ah oui! J'ai des carrés aux rice krispies!
- ???
- Mais ils sont fait avec des guimauves canadiennes! (oui, j'apporte toujours mes propres guimauves car les Français, tout experts en bouffe soient-ils, ne sont pas foutus de faire de la belle guimauve blanche!)
- Mmm...
Je vois bien qu'elle est sceptique! La carte de déclaration douanière comporte deux carrés réservés à l'administration. L'un marqué R et l'autre V. Je vois avec horreur la dame prendre son crayon ROUGE et cocher le crochet ignominieux dans le carré R! R comme dans ROUGE! NOOOOOOON!
Elle me fait signe de passer. L'angoisse au coeur, je me dirige vers le caroussel des bagages. Au fil des kilomètres de couloirs je pense à ce qui m'attend. Je vois déjà le gardien m'arrêter et m'envoyer à gauche, avec les hirsutes, les suspects, les étrangers menançants, les terroristes, et tous ceux qui n'ont pas de pyjama Tintin dans leur bagages!
Je récupère mes deux valises dans un état second... je vois déjà mon bagage ouvert aux yeux de tous...
Je vois...
Je vois tout dans ma tête! Quelle folle aventure! Je commence déjà à composer mon post! Ce sera excitant à raconter! Ouiiii, je me vois narrer en détail la fouille ignomineuse à laquelle je serai sujette! Je me demande si je pourrai prendre des photos... Quel bon article ça va faire! Je sens que mes statistiques vont grimper en flèche! Super! Je crois même que, en bonne chroniqueuse, je vais même carrément annoncer au douaner «Chouette! je vais pouvoir mettre ça dans mon blogue!» Ahahah! J'imagine sa tête! Ouiiii, ça va être bon!!!
Chic, chic, chic!!! Et c'est avec un grand sourire que j'arrive avec mon chariot à proximité du douanier qui classe les gens en Bons et en Méchants! Je lui tends fièrement ma carte de douane où le carré «R» scintille de façon très évidente.
Il la prend.
Le moment est venu. J'attends le verdict, sûre de moi.
Bin merde! Il regarde déjà le passager derrière moi! Celui-ci me pousse un peu du chariot, histoire de me faire sortir de mon hébétitude.
Bin merde alors, on me laisse passer!
Je ne pourrai pas faire mon super post sur la fouille du douanier! Pffft! Pas de chance!
vendredi 2 juin 2006
La Poste (avec un grand P)
La Poste, c'est spécial en France. Ça prend des majuscules.
La Poste sert aussi de banque. Alors imaginez la queue aux heures de pointe pour la banque, plus celle, aux heures de pointe pour le bureau de poste, et ça donne La Poste.
La file est interminable (et encore, j'ajoute «inter» parce que je suis gentille). Pour nous aider à gérer notre temps, on publie les horaires conseillés : en rouge les heures à éviter (dites «tendues» parce que les employés sont bêtes comme leurs pieds), en vert les heures creuses (parce que les employés sont amorphes) et en bleu les heures normales (où les employés sont supposés être normaux).
Remarquez la petite note au bas : «au moment des allocations (du 06 au 08 de chaque mois), la fréquentation est très élevée toute la journée». Alors là, chacun y va pour ramasser son BS, ses allocations familiales, sa pension de vieillesse... Vous voulez un timbre??? Non mais ça va pas??? Vous voyez bien que Votre Poste est occupée à des choses plus importante que poster vos lettres???
Le client malin, comme moi, au vu de ce tableu, se dit que tout le monde va se précipiter dans les heures creuses, qui deviendront par le fait même des heures tendues. Donc il faut fréquenter les zones rouges.
Les clients de La Poste sont presque tous constitués de paumés qui discutent interminablement avec le préposé. Et qui retardent la queue. Mais je suis peut-être un peu injuste : même avec la meilleure volonté du monde, on n'arrive pas à ne pas retarder la queue. Quoique que l'on demande, le préposé doit aller le chercher dans l'arrière-boutique où elle disparaît plusieurs minutes durant lesquelles les gens dans la queue vous font des gros yeux et vous culpabilisent d'avoir demandé à poster un colis. Et si l'on n'a rien de physique à aller quérir en arrière, immanquablement une discussion s'amorce sur les multiples règlements et conditions qui régissent La Poste, que ce soit côté banque ou côté timbré.
La Poste est munie d'un comptoir «self-service» (en français dans le texte). Vous avez une balance qui vous permet de peser vous-même vos colis, les payer, et de les mettre dans la boîte prévue à cet usage.
L'ennui c'est que le colis ne peut plus être placé directement dans la boîte prévue à cet usage. La raison? Au cas où ce serait une bombe. Donc le terroriste doit faire la queue, comme tout le monde, et remettre sa bombe à la préposée au guichet, qui la mettra elle-même dans la boîte. La procédure est très efficace : au vu de la longue queue, il y a de quoi décourager n'importe quel malfaiteur! D'ailleurs, depuis que cette mesure a été instaurée, le bureau de poste n'a pas explosé une seule fois! C'est dire!
La queue est donc d'une longueur prohibitive. Il faut savoir s'occuper pour ne pas devenir «tendu», comme les employés. On peut s'amener un livre et lire. Faire du sudoku. Quoique ce n'est pas facile debout. On pourrait en profiter aussi pour jaser au téléphone cellulaire, mais pour une raison obscure, il est interdit de le faire. Les voies de La Poste sont impénétrables.
Depuis quelque temps, le colis normal (économique) n'existe plus à La Poste. Fini les paquets faits maison, que l'on pouvait poster pour 2 ou 3 euros. Non, maintenant, vous mettez tout dans une boîte standardisée (il existe 3 ou 4 formats dont le prix est proportionnel à la taille) et vous payez un minimum de 8,5 euros pour envoyer.
L'envoi normal est réservé aux documents, qui peuvent être dans des enveloppes, qu'on peut envoyer pour moins cher.
J'avais un cadeau à envoyer. Une broderie sur un morceau de jeans blanc. J'en profite ici pour vous montrer l'Oeuvre,signée griffée... (On pourra dire de celui qui recevra ça qu'il portait des culottes, des bottes de vélo, un blouson de jeans blanc avec un aigle dans le dos! À condition, bien sûr, de coudre ce bout de jeans blanc sur son blouson de jeans blanc...)
Le tout entrait naturellement dans une enveloppe. MAIS, la préposée demande «S'agit-il d'un document?» Ce à quoi, naivement, je réponds «non». BIIIIIIIIIIP! Mauvaise réponse! Vous devez 8 euros à La Poste. Ça doit partir en mode colissimo (non, «colissimo» n'est un jeu de mot spirituel de ma part pour parodier le superlatif du colis-plus-que-colis, ni pour exprimer la colère en «colisse» québécois. C'est le véritable terme employé par La Poste, qui l'utilise sans rire).
Je tente de me reprendre : mais ce n'est qu'une broderie... rien de cassant, rien de lourd, en fait, oui, il s'agit d'un document. En quelque sorte. Qu'est-ce qu'un document? Un support sur lequel est écrit des choses? Mon support est un textile, voilà tout! Et le papier est bien une sorte de textile... Et oui, il est écrit des choses : il est écrit «Coyote». Et la Chose brodée? Mais c'est écrit en hiéroglyphe! L'écriture ancienne égyptienne! Vous n'avez jamais vu cet aigle, sur la Grande Pyramide? Ni sur l'Obélisque de la place Concorde? Ah, zêtes naze, vous!
Ça y est, je fais encore partie de la multitude de paumés qui discutent (qui s'ostinent) avec la préposée et qui retardent la queue...
La Poste sert aussi de banque. Alors imaginez la queue aux heures de pointe pour la banque, plus celle, aux heures de pointe pour le bureau de poste, et ça donne La Poste.
La file est interminable (et encore, j'ajoute «inter» parce que je suis gentille). Pour nous aider à gérer notre temps, on publie les horaires conseillés : en rouge les heures à éviter (dites «tendues» parce que les employés sont bêtes comme leurs pieds), en vert les heures creuses (parce que les employés sont amorphes) et en bleu les heures normales (où les employés sont supposés être normaux).
Remarquez la petite note au bas : «au moment des allocations (du 06 au 08 de chaque mois), la fréquentation est très élevée toute la journée». Alors là, chacun y va pour ramasser son BS, ses allocations familiales, sa pension de vieillesse... Vous voulez un timbre??? Non mais ça va pas??? Vous voyez bien que Votre Poste est occupée à des choses plus importante que poster vos lettres???
Le client malin, comme moi, au vu de ce tableu, se dit que tout le monde va se précipiter dans les heures creuses, qui deviendront par le fait même des heures tendues. Donc il faut fréquenter les zones rouges.
Les clients de La Poste sont presque tous constitués de paumés qui discutent interminablement avec le préposé. Et qui retardent la queue. Mais je suis peut-être un peu injuste : même avec la meilleure volonté du monde, on n'arrive pas à ne pas retarder la queue. Quoique que l'on demande, le préposé doit aller le chercher dans l'arrière-boutique où elle disparaît plusieurs minutes durant lesquelles les gens dans la queue vous font des gros yeux et vous culpabilisent d'avoir demandé à poster un colis. Et si l'on n'a rien de physique à aller quérir en arrière, immanquablement une discussion s'amorce sur les multiples règlements et conditions qui régissent La Poste, que ce soit côté banque ou côté timbré.
La Poste est munie d'un comptoir «self-service» (en français dans le texte). Vous avez une balance qui vous permet de peser vous-même vos colis, les payer, et de les mettre dans la boîte prévue à cet usage.
L'ennui c'est que le colis ne peut plus être placé directement dans la boîte prévue à cet usage. La raison? Au cas où ce serait une bombe. Donc le terroriste doit faire la queue, comme tout le monde, et remettre sa bombe à la préposée au guichet, qui la mettra elle-même dans la boîte. La procédure est très efficace : au vu de la longue queue, il y a de quoi décourager n'importe quel malfaiteur! D'ailleurs, depuis que cette mesure a été instaurée, le bureau de poste n'a pas explosé une seule fois! C'est dire!
La queue est donc d'une longueur prohibitive. Il faut savoir s'occuper pour ne pas devenir «tendu», comme les employés. On peut s'amener un livre et lire. Faire du sudoku. Quoique ce n'est pas facile debout. On pourrait en profiter aussi pour jaser au téléphone cellulaire, mais pour une raison obscure, il est interdit de le faire. Les voies de La Poste sont impénétrables.
Depuis quelque temps, le colis normal (économique) n'existe plus à La Poste. Fini les paquets faits maison, que l'on pouvait poster pour 2 ou 3 euros. Non, maintenant, vous mettez tout dans une boîte standardisée (il existe 3 ou 4 formats dont le prix est proportionnel à la taille) et vous payez un minimum de 8,5 euros pour envoyer.
L'envoi normal est réservé aux documents, qui peuvent être dans des enveloppes, qu'on peut envoyer pour moins cher.
J'avais un cadeau à envoyer. Une broderie sur un morceau de jeans blanc. J'en profite ici pour vous montrer l'Oeuvre,
Le tout entrait naturellement dans une enveloppe. MAIS, la préposée demande «S'agit-il d'un document?» Ce à quoi, naivement, je réponds «non». BIIIIIIIIIIP! Mauvaise réponse! Vous devez 8 euros à La Poste. Ça doit partir en mode colissimo (non, «colissimo» n'est un jeu de mot spirituel de ma part pour parodier le superlatif du colis-plus-que-colis, ni pour exprimer la colère en «colisse» québécois. C'est le véritable terme employé par La Poste, qui l'utilise sans rire).
Je tente de me reprendre : mais ce n'est qu'une broderie... rien de cassant, rien de lourd, en fait, oui, il s'agit d'un document. En quelque sorte. Qu'est-ce qu'un document? Un support sur lequel est écrit des choses? Mon support est un textile, voilà tout! Et le papier est bien une sorte de textile... Et oui, il est écrit des choses : il est écrit «Coyote». Et la Chose brodée? Mais c'est écrit en hiéroglyphe! L'écriture ancienne égyptienne! Vous n'avez jamais vu cet aigle, sur la Grande Pyramide? Ni sur l'Obélisque de la place Concorde? Ah, zêtes naze, vous!
Ça y est, je fais encore partie de la multitude de paumés qui discutent (qui s'ostinent) avec la préposée et qui retardent la queue...
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