samedi 29 octobre 2005

C'est l'hiver qui frappe à notre porte...

En un mois, on est passé de ça... :


À ça :




Mais en un jour, on est aussi passé de ça :


À ça...



On se souvient de mon bonhomme de neige d'il y a deux jours??? Non? Pas grave, le v'là.

J'avais honteusement médit de mon chien (dans les commentaires du post en question), en l'accusant d'avoir renversé mon bonhomme de neige pour en bouffer la carotte.

Or, un examen plus approfondi du gisant permet de voir que la carotte est intacte.

On peut donc conclure à un coup de chaleur qui l'aurait terrassé. Pas le chien, mais le bonhomme.

Pendant ce temps, lui, il en profite pour se faire la malle avec la carotte!


Oui, il l'a bel et bien mangée!



La belle neige qui était tombée hier m'a permis d'utiliser mon balai à neige. Ne pas confondre avec le balai à... Ok, j'ai rien dit. Mais fallait que je le place quand même. On ne se refait pas!

jeudi 27 octobre 2005

Post spécial un an

Ils me font rire, tous ceux qui écrivent un post spécial parce que leur blogue a un an...

C'est quoi cette idée??? Ils veulent que les lecteurs leur souhaitent un bon bloganniversaire??? Ils veulent souligner leur persévérance??? Ils veulent recueillir l'admiration des foules béates???

Foin de cette forme de narcissisme désuète! Je méprise profondément!

Moi, ça fait un an, et je ne me tape pas les bretelles pour ça!
Ça fait un an, et je ne quête l'amour de personne!
Ça fait un an et je ne demande aucun commentaire de félicitation!
Ça fait un an et je ne m'attends pas à ce qu'on me témoigne quoi que ce soit!
Ça fait un an et...





Hé! Mais qu'est-ce que vous attendez pour me féliciter???

mardi 25 octobre 2005

Le facteur éolien expliqué aux enfants (et aux Français)

En ces jours où l'hiver approche à grands pas feutrés parmi les feuilles rouges des érables des grands espaces de notre pays qui n'est pas un pays c'est l'hiver et où se promènent librement les caribous et les vieux râteaux sous la neige oubliés, je me dois d'expliquer un des mystères de la Vie et de la Météo à mon public...

Le Facteur Éolien! Qu'est-ce que le Facteur Éolien? On l'appelait autrefois «facteur vent», mais on en a changé l'appellation pour faire plus scientifique. On a aussi changé la formule pour la calculer, qui devient :
Température ressentie = 13.12 + 0.6215 * T - 11.37 * V0.16 + 0.3965 * T * V0.16


Le facteur de refroidissement éolien mesure la rapidité à laquelle le corps humain (ou toute autre chose) perd sa chaleur lorsqu'il est exposé au vent.

Ça veut dire que si on prend deux personnes de poids identique, côte à côte, l'une dans un congélateur à -15°C et l'autre dehors du congélateur, exposée à une température de -5°C et à un vent de 55 km/h, elles vont mourir d'hypothermie en même temps (les enfants, n'essayez pas ça sans la présence d'un adulte).

Soucieuse de présenter le pour et le contre, j'ai trouvé un site internet qui proteste contre le facteur éolien... En gros, il dit que ça fait peur aux Français qui entendent dire qu'il fait -55°C alors qu'en réalité il ne fait que -20°C.
Environnement Canada est plus enthousiaste sur le concept. Normal, c'est eux qui l'ont créé.

Ils proposent même un convertisseur en ligne! Je vous suggère de le mettre dans vos favoris, et de le consulter avant de décider de sortir nu-fesse à l'air quand il vente. Notez que les limites imposées sont de -50 et +5°C, ce qui ne signifie pas que le facteur éolien n'agit pas aux autres températures, mais que leur calculatrice a des limites.

Le principe est que s'il fait -15°C avec un vent de 50 km/h, avec le facteur éolien on obtient une température de -29°C.
Extrapolons un peu : s'il fait +2°C et qu'il y a un vent de 50 km/h, la température obtenue sera de -5°C.

Veut-ce dire que si je mets mon petit bac à glaçons dehors au vent, l'eau va geler???

Le second principe de la thermodynamique dit que la chaleur ne peut pas remonter spontanément d'une source froide vers une source chaude. Donc la chaleur s'écoule toujours d'un objet de haute température vers un objet de basse température. Dans notre petit bac à glaçons, la température de l'eau va descendre à +2°C et va s'arrêter là. L'équilibre thermique est atteint.

Par contre, le corps humain produisant de la chaleur, l'équilibre thermique va arriver quand la température du corps au complet, tel que mesuré sur un thermomètre rectal, va atteindre +2°C. Ça prend du temps. Mais, exposé au vent, on va y arriver aussi vite que s'il faisait -5°C. On meurt quand même, mais plus vite.

Il y a bien d'autres facteurs qui influencent la température ressentie (ou sur la rapidité avec laquelle on perd notre chaleur), en plus du vent : l'humidité et l'isolation de nos vêtements, entre autres.

En France, le froid est humide. En plus, leurs vêtements ne sont pas bien adaptés. Jamais un Français ne se promènera avec une tuque sur la tête s'il fait +2°C, de peur de se faire traiter de moumounne. Et ils n'ont pas encore compris que le principe du vêtement, c'est d'isoler, et non pas de chauffer. La température du corps ne pourra donc pas monter plus haut que celle indiquée par le thermomètre rectal. N'ayons donc pas peur de nous habiller chaudement.

Si on tient compte du facteur humidex et du facteur moumounex, on peut affirmer que l'hiver, à Paris, la température ressentie peut descendre sous la barre des -55°C!!! Au secours!!! Restons bien au chaud au Québec avec les caribous et les maringuoins!!!

dimanche 23 octobre 2005

Projet d'une Vie

Presque aussi bien que les petits pots d'épices classés en ordre alphabétique de Mercotte (ma muse que je tente d'émuler), je vous présente mes petits rangements de vis et de clous classés par ordre de grandeur!!!


Pour y arriver, il m'a fallu plusieurs mois de planification, plusieurs jours la réalisation.

Commençons par le début.

Mon garde-robe de salle de bain est en réalité mon rangement de quincaillerie. Ici se retrouvent pêle-mêle tous mes outils, tous mes clous, mes vis, mes papiers sablés, les rouleaux de papier de toilette, les sacs d'aspirateurs, les ampoules électriques, les pièces de rechange de chauffe-eau, les joints d'étanchéité pour ma pompe à eau, des carreaux de céramique, mon voltmètre... bref, le joyeux foutoir.


Je caressais depuis plusieurs mois le projet d'un joli rangement. Un jour, le projet a mûri, et je m'y suis mise. C'était un jour de pluie tristounet, et j'avais besoin de relever de nouveaux défis. Celui-là arrivait à point.

Dans un premier temps, armée d'un courage issu du désespoir, je fis le vide.
Voilà!

Mais en me retournant vers le plancher de ma salle de bain, je me dis que je pouvais aller plus loin dans l'éxecution du projet...


(Bin oui, où croyez-vous que j'avais foutu mon foutoir???)

J'ai donc entrepris la phase deux du Projet, qui consiste à tout remettre dans le garde-robe, mais avec une présentatin plus élégante. J'y suis parvenue assez facilement pour les gros morceaux. C'est quand je suis arrivée à ma collection de vis, de clous, de boulons etc que l'affaire s'est corsée!

Après m'être assurée que personne ne me voyait, je me suis mise en devoir de classer, trier, séparer tout ça. En ordre de grandeur. Faut pas avoir le sens du ridicule!

Enfin, au bout de quelques jours, je suis parvenue à mes fins, et je pus prendre la photo finale, grand angle, fonction paysage avec assemblage de photos, du RÉSULTAT!!!


Enfin, je vous présente ici le visage épanoui de celle, qui, rayonnante de fierté, irradiant le bonheur et la satisfaction du devoir accompli, a finalement passé au travers d'un défi incroyable que peu d'entre nous parviennent à relever!

samedi 22 octobre 2005

Je m'ouvre un blogue culinaire!

Ça y est, je me lance! À l'instar de sommités telles que Mercotte, Omelette, Culino-tests , je décide d'ouvrir mon propre blogue de cuisine!

Mais attention! Je reste drôle et sexy (philippe va finir par se mordre les doigts d'avoir lâché cette expression!)! Et poche en cuisine. Ce qui est un avantage : qui se soucie de publier des recettes pour nuls? Ya qu'une vraie nulle pour pouvoir le faire avec toute la délicatesse qu'implique l'empathie.

Oui, je publierai des recettes, mais que des recettes maintes fois éprouvée par moi (et éprouvantes pour mon tchum qui y goûte). Et je ne possède toujours pas de séparateur d'oeuf, ni même de grande casserole. Encore moins de moulin à purée. C'est pourquoi mes recettes seront à portée de tous. N'importe quel deux de pique sera en mesure de copier mon savoir-faire! Nul besoin de talent, nul besoin d'équipement!

Je me suis aperçue que j'aime bien écrire des posts de cuisine et les illustrer. Le principe est que lorsque je vis une expérience désagréable ou traumatisante, le fait d'en planifier un article me permet de passer au travers plus facilement. On peut me convaincre de n'importe quelle niaiserie pourvu qu'on me suggère d'en faire un post. Comme la fois où je voulais passer une soirée tranquille à la maison et que mon tchum m'a obligée à sortir pour passer le 31 décembre sur les Champs Élysés avec une foule en délire... L'enfer, je ne vous dis pas! Son argument pour m'y entraîner : tu pourras faire un post là dessus... C'est ce que j'ai fait.

Bref, puisque je suis obligée de bouffer, donc de me faire à bouffer, pourquoi ne pas partager avec vous ces moments horribles de préparation. C'est ainsi que sur mon nouveau blogue Poêle au nez, je serai à l'affût du moindre sandwich aux tomates à prendre en photos...

Ça me permettra de rester ici sur coyote des neiges pour continuer à faire des posts éthérés où l'esprit fin prime sur la sauce tomate et où on peut faire abstraction de viles actions bassement physiologiques comme manger.

vendredi 21 octobre 2005

Faites-nous voir votre cuisine!

Je vous ai déjà parlé de Mercotte (ma muse)? Elle a montré sa cuisine, à la demande d'un questionnaire à la con (y a-t-il des questionnaires qui ne sont pas à la con? Mais pourquoi on y répond quand même, tout en s'en dissociant : «moi, c'est pas pareil»? Il faudrait faire une étude sociologique là-dessus, ce qui n'est pas mon propos, mais qui est bien utile pour dire que si je réponds aussi à ce questionnaire, c'est du bout du clavier, tout en m'en dissociant...).

Alors comme je suis une copieuse, même si personne ne me l'a demandé, je vous présente ici...

...MA CUISINE!

Faites-nous voir votre cuisine (une photo) et expliquez-nous en quoi ce lieu vous ressemble.

Et voilà l'antre du coyote : c'est frais, c'est gai, et ça relève d'un joyeux chaos!
(Ouais, c'est le bordel là dedans, d'accord...)


Ouvrez une armoire (laquelle, c'est à votre discrétion), faites une photo et dites-nous de quoi il s'agit.

Je suis particulièrement fière de cette armoire, qui révèle ma collection de Bob l'Éponge, et ma collection de lavettes Dollarama à 2 pour 1 $...

On peut aussi y constater la classe discrète : sans que j'aie besoin de m'en vanter expressément, vous avez pu deviner que je possède DEUX lavabos dans ma cuisine! Un jour je vous expliquerai comment laver vos bouchons de lavabo en vous servant du second lavabo comme réceptacle d'eau de lavage de bouchon de lavabo.

Ouvrez votre armoire à provisions, et montrez-nous les ingrédients qui vous tiennent plus à coeur, ceux qui ne manquent jamais et/ou dont vous êtes particulièrement fière.

Je vous présente mon tiroir à gugusses secs! Ceux qui se gardent des mois et des mois et dont je garde toujours une bonne provision. Admirez le meuble ancien, avec son couvercle de tiroir dont la fonction est d'éviter de faire entrer les souris... Les trous de ventilation permettent quand même un échange d'air, ce qui permet à toute souris qui serait enfermée dans ce tiroir de respirer. Soyons humains!
À l'intérieur : farine, sucre, sucre glacé, riz, cassonade, gros sel, couscous... À côté, le sac de graines pour les oiseaux, qui ne rentre pas dans le tiroir...

Présentez votre instrument électroménager préféré.

Sans contredit mon micro-onde! La cuisine comme je l'aime : on crisse tout dedans et on pèse sur le piton!


L'amie casserole: casserole, poêle ou plat, présentez-nous votre instrument de cuisson préféré.

Voici mon amie la casserole. Avec elle j'ai fait les 400 coups, les 400 chutneys, les 400 confitures, les 400 carrés aux rice krispies... Aaah! Ensemble, ce que nous pouvons avoir de bons souvenirs!

(En plus, elle va au micro-ondes!)

Sur cet étalage éhonté de ma vie privée, je vous laisse et en route pour d'autres aventures exhaltantes!!!

Vous voulez visiter mes bécosses???

mercredi 19 octobre 2005

Le carré aux rice krispies sous toutes ses coutures!

De plus en plus fort!

La recette présentée aujourd'hui fera le bonheur d'une bonne partie de ceux qui viennent sur mon site par erreur : ceux qui recherchent la recette du carré aux rice krispies. Tant pis pour ceux qui recherchent encore le sein de Sophie Marceau ou les paroles de la chanson «Comme un garçon». D'ailleurs j'ai déjà présentée celle-ci en long, en large et sur le travers le mois dernier. (Zut je vais avoir cette chanson-là dans la tête tout le long de ma recette maintenant!!!)

Et notez l'astuce dans le titre : «sous toutes ses coutures»! Exprès pour attirer la communauté des brodeuses. Puisque je ne sais pas broder, je dois tout de même trouver une ruse pour les attirer... Quoique je pourrais faire un jour un post sur comment j'ai reprisé mes chaussettes. Encore faudrait-il que je trouve du fil rouge pour repriser mes chaussettes rouges, mes préférées. C'est d'ailleurs pour ça qu'elles sont percées. Mais je m'égare...!

Allons-y donc gaiement :

On a besoin d'une casserole (maintenant, tout le monde sait que je n'en ai qu'une, alors c'est elle qu'on va prendre). Des rice krispies (ou toute autre céréale imitant le rice krispies : ça s'appelle alors «riz soufflé»). En France, cette céréale s'appelle «Rice Pop» je crois. Les critières : la céréale est de forme oblongue, pâlotte et pas sucrée. Oubliez les céréales Tintin, c'est pas ça.

Ensuite, un paquet de guimauve. En anglais c'est «marshmallows» et en français de France, c'est «Chamallo». J'ai toujours cru, en entendant mes neveux et nièces françaises, qu'il ne s'agissait que d'une déformation enfantine du mot «marshmallow». Après tout, dans mon enfance, nous avions bien déformé le mot «tarte au mince-meat» pour «tarte au mimi» et «teeter-tawter» pour «tatateur» (voir la photo à droite)! Mais quand des ADULTES parlent comme ça, euh...

Bref, pour les Français, cherchez «Chamallo» sur le sac. mmmmppphhhfffhouhahahahaha!!! hum...excusez-la...

Ensuite, du beurre. En France, ça s'appelle «beurre demi-sel». Pas «beurre». Sinon c'est l'équivalent de «beuure doux» pour nous. Pas bon. D'ailleurs c'est pour ça que les Français mettent une si grande quantité de beurre sur leurs toasts (rôties) le matin : sinon ça goûte rien.

Et, facultatif (c'est un ajout personnel, que j'avais piqué au chef cook du Pétrel, petit navire océanographique sur lequel j'avais passé quelques étés...) du beurre de pinottes! Allergiques s'abstenir. Ci contre, le Pétrel V...

Je sais que je ne mets pas grand photos de bouffe dans ce post à date, mais après tout, je ne suis pas un blogue culinaire, alors admirez en silence mes photos de bateaux et de tatateurs.

On va quand même passer à la recette, si on veut finir...

Donc, dans une grande casserole, on fait fondre 1/4 de livre de beurre (ou 1/2 tasse) héhéhé, permettez-moi de me marrer en pensant à tous les lecteurs européens qui ne sauront pas combien mettre de gramme. Zavez qu'à chercher sur internet! Gniarf, gniarf, gniarf!

On peut aussi remplacer jusqu'à la moitié de la quantité de beurre par du beurre de pinottes.


Puis, on fait fondre 40 grosses guimauves dans le beurre fondu. Feu DOUX! Et brassez souvent! Sinon, ça colle au fond... Cette fois, je veux bien être magnanime et révéler qu'il s'agit de 250 gr de guimauve. D'ailleurs même au Québec, c'est écrit sur le sac. Si on prend des petites guimauves, ça fond plus vite. Et je ne sais pas combien il y a de petites guimauves dans une grosse guimauve, mais commencer à compter 80 petites guimauves, c'est au-dessus de mes forces (et non de mes capacités!). Attention aux sacs de 400 gr! C'est 150 gr de trop! Ou 24 grosses guimauves de trop. J'ai fait le calcul. Pour prouver mes capacités mathématiques. Pour ceux qui commençaient à en douter...

Bref, fondre tout ça jusqu'à obtention d'une pâte gluante et collante.


Quand tout est bien fondu, on peut retirer du feu et on verse 6 tasses (héhéhé)... (ici, un contenant de deux tasses et un contenant de 4 tasses. 2 + 4 = 6. CQFD.)... de rice krispies dedans, peu à peu, en brassant jusqu'à pâte gluante et collante avec des mottons dedans.


Il n'y a plus qu'à verser dans un moule carré (sinon ça s'appellerait autre chose qu'un carré aux rice krispies).


Et maintenant LE TRUC!!! Pour bien éfouérer la pâte (collante et gluante avec mottons) dans le fond du moule et en faire une belle masse compacte, il faut MOUILLER la fourchette qu'on utilise. On la mouille dans l'eau froide et chaque fois que ça menace de coller après la fourchette, on remouille!


Quand tout est bien éfouéré...


...on met au frigo pendant euh... jusqu'à ce que ce soit dur, compact et massif. Ensuite on coupe en carrés, pour encore plus justifier le nom de la recette. Mais ce peut être des parallépipèdes, des trapèzes, des hexagones ou toute autre forme, selon votre fantaisie.

À partir de la recette de base, on peut faire de jolies choses, surtout dans le temps de Noël ... J'avais été inspirée par une jolie vitrine d'un chocolatier à Paris : il avait monté un sapin de Noël en chocolat de un mètre de haut.
Je me suis dit «facile!» et j'ai entrepris de fabriquer des pétales de différentes grosseurs en carrés au rice krispies, de les laisser refroidir, de les monter en forme d'arbre, de couler du chocolat fondu dessus, puis de saupoudrer de sucre en poudre (sucre glace pour les Français). Voyez plutôt le résultat (modeste, de 20 cm de haut) :
La resemblance est frappante, mais pas avec le sapin de Noël du chocolatier...

Bref, cette recette-éclair vous enchantera : le temps de préparation est de 15 minutes. C'est tout de même pas ma faute si vous perdez 20 minutes à lire mes niaiseries sur les blogues au lieu de vous y mettre!!!

samedi 15 octobre 2005

Les photos de 2,3 méga-octets

La technologie nous fournit des appareils photo de plus en plus sophistiqués, avec une définition de plus en plus démentielle. Mais...

Essayez d'ouvrir une photo de 2,3 Mo sur votre ordinateur! Je ne sais pas pour vous mais moi j'en ai une (photo) qui est coincée à tout jamais dans l'espace cybernétique de mon ordi: incapable de l'ouvrir, incapable de même la sélectionner, ne serait-ce que pour la crisser dans les vidanges!

Essayez d'envoyer une photo de 2 Mo par courriel à une copine qui a une connexion internet greu-greu via ligne téléphonique! Non, elle ne va pas vous aimer, et elle va passer 45 minutes à maudire la personne qui lui envoie les poils de nez du chameau de son tchum qui travaille dans le Sahara. (Et encore! Ça pourrait être pire : au bout de 45 minutes de blocage de la boîte outlook, on pourrait ouvrir un gentil message circulaire kétaine qui dit, avec de la muzak et des tites fleurs, que vous devez sourire parce que la vie est belle et que vous devez envoyer ce montage à 10 personnes sinon il vous arrivera malheur...)

La nouvelle technologie permet de ne pas trop emmerder vos amis avec vos séances de photos : la fonction «diaporama» de la plupart des logiciels de photo permet à la personne qui manipule la souris de zapper aussi rapidement qu'elle veut les photos insignifiantes. Normalement, c'est justement (Comme la vie est bien faite!) la personne qui regarde les photos qui a le contrôle de la souris puisque la nouvelle technologie de l'écran plat ne permet qu'à une seule personne à la fois de bien apprécier les couleurs et nuances des poils de nez de chameau.

Et vous? Combien de fois allez-vous prendre le temps de regarder vos souvenirs en photos de 2,3 Mo? Surtout si chaque fois, juste pour les charger, l'ordinateur prend 10 secondes par photo, affiche la photo en format 100% et que pour en avoir une vue d'ensemble, il vous faut utiliser le dézoomage manuel...

La seule utilité que je vois à cette haute définition est si on veut en faire un poster de 36" par 48" (1m x 1,3m). Et les poils de nez de chameau en poster dans ma chambre, bin...

jeudi 13 octobre 2005

Je cuisine avec Mercotte 2 : THE RETURN OF THE CHUTNEY!

Puisque je ne peux pas faire de lavage ce matin (parce que si j'étends mon linge sur la corde, il va sentir à la fois le fumier du champ du voisin et la mouffette que mon chien a attaquée), me voilà réduite à faire... du CHUTNEY AUX TOMATES VERTES!

Je n'avais plus tellement le choix d'ailleurs. J'avais fait une vague promesse de tenter le chutney, j'avais éspéré que ça passe inaperçu mais il semble que je suis une victime du succès. Le succès de ma confiture de tomates vertes.

Au fait, je suis allée au Dollarama chercher un bidule séparateur de jaune d'oeuf, que je n'ai pas trouvé, mais je suis tout de même revenue avec cette invention extraordinaire! L'ENTONNOIR À CONFITURES!

Pour 1 $, nous avons un bidule absolument indispensable pour celle (moi) qui veut mettre des confitures (ou du chutney) en pots, mais qui en fout tout partout! J'y reviendrai...

Le tout commence encore une fois par une séance de découpage de tomates (vertes, on l'aura deviné) devant la télé, en écoutant Ram Dam. Je commence à avoir de l'expérience, ça va vite, et le jus de la tomate ne me coule plus le long des jambes puisque j'ai opté pour un plateau à bords surélevés au lieu de la traditionnelle planche à découper.

J'en profite pour confirmer ce qui n'est PAS une légende urbaine : un couteau, ça coupe mieux quand c'est aiguisé!

Puis, il est tard, (Ram Dam se termine à 19h) et ça ne me tente plus de cuisiner. J'ai fait mon effort du jour et je laisse donc mes tomates (vertes) reposer toute la nuit sur la table, même si elles sont moins fatiguées que moi.

LE LENDEMAIN MATIN
La nuit porte conseil. C'est pourquoi ce matin, je me donne le conseil suivant : «Et si je terminais mon chutney?» «Oui, bonne idée» me réponds-je (meurs, éponge, OUAAAAAAAAHAHAHAHAH! Ce que je peux être poilante comme dit Yo). Bref, me revoilà à l'ouvrage. On peut voir la recette originale du chutney dans le blogue de Mercotte (dans les commentaires de ce post). (Mercotte, c'est ma mentore, mon égérie, ma muse)
1kg de tomates vertes, 500g de cassonade, 1/2 l de vinaigre de vin, 100g de raisins de Smyrne, 2 grosses oranges, 2 bananes vertes, 3 gousses d'ail, 2 oignons, 1cc de gingembre en poudre, 3 clous de girofle concassés, sel, poivre, piment.
Couper tous les ingrédients en morceaux et faire tremper les raisins à l'eau tiède. Mettre tous les éléments dans une grande casserole et cuire à feu doux pendant 1heure ou plus en remuant souvent. Mettre en pots.
Mais je suis une artiiiiiiste et une rebelle, c'est pourquoi je me propose de mettre moins de vinaigre, les bananes seront brunes (parce que je n'en ai pas de vertes, et puis ya déjà les tomates qui sont... tous en coeur : veeeeertes!), les raisins seront de Corynthe, le gingembre sera en racine haché, le clou sera en poudre, le piment sera remplacé par une goutte de tabasco, et la grande casserole sera une moyenne casserole.
Pour ce qui est de la cassonnade, voici les étapes qui m'ont conduite à en déterminer la quantité :
  1. Le sac contenait 1 kg, donc je devrais en mettre la moitié pour faire 500gr.
  2. Mais il est entamé, donc j'en mets plus.
  3. Mais puisque je ne sais pas combien de kg de tomates j'ai mises, quelle importance?
  4. Ouache! Ça sent le vinaigre! Je vais rajouter de la cassonnade.
  5. Oh, non, j'ai rangé le sac! Pas grave, je vais rajouter du sucre à la place.
Les oranges m'ont causé problème : avec ou sans la pelure? Puisque la recette disait juste «couper en morceaux», j'ai tout mis, en morceaux. J'ai bien tenté d'éplucher, mais c'était difficile. Puis, de râper la peau pour en faire du zeste, mais je n'ai réussi qu'à engorger ma râpe, dont les trous sont trop petits.
Voici un appétissant mélange de banane et d'oignons :
Concernant la casserole, la vérité est que je n'ai pas de casserole plus grande.

Pour la mise en pots (avec un «s» car je sens qu'un seul pot déborderait), je dois fouiller les combles de ma maison pour enfin trouver quelques pots de confiture vides laissés par le précédent propriétaire, il y a environ 40 ans. Le pot que j'avais utilisé pour ma confiture, c'était le pot de marmelade de rhubarbe au sucre d'érable (si, si!) que France m'avait donné.

Procédure de stérilisation :
  1. Retirer les crottes de souris.
  2. Laver les pots.
  3. Bouillir de l'eau dans les pots au micro-ondes.
  4. Bouillir les couvercles dans une casserolle.
  5. Ne pas prendre de chance et ne pas inviter les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes et les personnes allergiques aux arachides et/ou noix à en manger le contenu.
Voici le moment de se servir du super-bidule-entonnoir-à-confitures : d'un geste élégant, je jette une pelletée de chutney dans le pot de confiture sans en renverser une goutte! Avantage numéro deux, quand le chutney arrive dans le haut de la partie verticale, c'est que le pot est plein. Normalement, en refermant le couvercle, il ne devrait même plus rester d'air (sauf que ça coule sur les rebords au moment de bien visser, ce qui annule l'avantage numéro un...).
N'oublions pas d'identifier nos pots car qui dit qu'on se souviendra du contenu, après avoir fait des confitures de tomates vertes, du chutney aux tomates vertes, du ketchup aux tomates vertes, du potage aux tomates vertes...
Je suis maintenant l'heureuse propriétaire de trois petits pots et un mini-pot de chutney, qui vont rejoindre le demi-pot de confiture aux tomates vertes qui trône encore au même endroit depuis 3 jours! Reste à savoir : À quoi ça sert, du chutney???