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Tour de Gaspésie jour 2
Tour de Gaspésie jour 1
Le canard à voile
Réflexions sur la 40
Aventure à la douane
Mais pourquoi???
Les fuseaux horaires
J'émerge d'un cauchemar virtuel
test
Le blogueur blogué
Les charognards
Arachnophobie
Rage au volant
Comme un garçon...
Je vais en Viiiiiille!
vendredi 30 septembre 2005
mardi 27 septembre 2005
Tour de Gaspésie jour 2
Jour 2 de mon tour de Gaspésie.
Au lever du jour, je me promène un peu à proximité du motel (avec vue sur la mer). Je continue la série des phares avec celui du Cap DesRosiers...
Les habitants du village aiment aussi leur phare. Presque chaque maison a son petit phare miniature dans sa cour. C'est plus joli que les nains de jardin mais ça reste au niveau du flamand rose...
Certains anticipent la suite du tour de Gaspésie en arborant un mini rocher percé en garnotte...
Entretemps Chéri s'est enfin levé. Nous pouvons enfin penser à aller déjeuner. La salle à manger de notre motel est fermée pour cause d'un autobus de touristes américains qui arrive. Bon. Nous ne posons pas trop de questions et nous allons ailleurs.
Il nous a fallu retourner jusqu'à Rivière au Renard (à 30 km de Cap DesRosiers) pour trouver des oeufs-toast-bacon-café.
Mais nous sommes parés pour la suite du voyage, le Clou, la Destination touristique suprême : LE ROCHER PERCÉ!!!
Pas de chance, quand nous sommes montés au promontoire du mont Sainte-Anne (pas celui de Québec mais le petit pic en arrière du village de Percé) nous avons plutôt vu ÇA :
Qu'à cela ne tienne, nous en profitons pour aller voir une jolie grotte (plutôt un encavement dans la roche, mais joli tout de même...) Il pleuvait, la brume était omniprésente, mais le tout conférait au paysage une aura mystérieuse. Ici, on voit Chéri en train de lire la pancarte d'interprétation du paysage mystérieux.
L'aura mystérieuse trouve certainement sa source dans cette statulette mystérieuse. On peut imaginer qu'elle représente un culte autochtone dont la source se perd dans la nuit des temps.
Les ondes énigmatiques envahissent complètement le lieu. Ainsi que la brume et la pluie. Après un bref signe cabalistique pour éloigner le mauvais sort, nous nous éloignons, à la recherche d'autres curiosités pour assouvir notre soif de touristes crétins qui viennent faire le tour de la Gaspésie en plein mois de septembre sous le déluge.
C'est ainsi que, au détour d'un tournant de la 132, juste après le village de Percé, nous tombons sur le Magasin Général historique! Aaaallez, on s'arrête!
Dès l'entrée, nous sommes estomaqués! On se croirait chez la petite peste Nellie Oleson dans la petite maison dans la prairie! La caverne d'Ali-Baba du far west!
Dans l'arrière boutiquel y a des sacs de farine, des barattes à beurre, des pétrisseurs, des charettes (la cadillac de l'époque, avec encore le prix (145,30$) écrit dessus!), des catalogues du siècle dernier...
Seule anachronisme : un téléphone ultra-moderne , mais bon, on leur pardonne...
Mais tout ça ne serait rien sans le Super-Commis, tellement convainquant qu'il nous aurait vendu son sirop Lambert, ses chapeaux à la mode, ses «sets de vaisselle» de luxe en porcelaine de Chine et son «painkiller» qu'il nous vantait avec tant d'enthousiasme!
Nous retournons, toujours sous la pluie, vers notre hôtel. Nous avons une chambre en coin, avec vue sur le rocher. Nous aurions aimé celle du dessus, au 2e étage, mais on nous a répondu que l'étage du haut était en procédure de fermeture pour la saison. Bon.
Il y a probablement un autobus de touristes américain qui est arrivé entretemps puisque dans la soirée, nous nous apercevons que la chambre du haut est occupée.
Nous finissons par conclure que la prochaine fois que nous voulons voyager, nous le ferons en autobus de touristes américains.
Au lever du jour, je me promène un peu à proximité du motel (avec vue sur la mer). Je continue la série des phares avec celui du Cap DesRosiers...
Les habitants du village aiment aussi leur phare. Presque chaque maison a son petit phare miniature dans sa cour. C'est plus joli que les nains de jardin mais ça reste au niveau du flamand rose...
Certains anticipent la suite du tour de Gaspésie en arborant un mini rocher percé en garnotte...
Entretemps Chéri s'est enfin levé. Nous pouvons enfin penser à aller déjeuner. La salle à manger de notre motel est fermée pour cause d'un autobus de touristes américains qui arrive. Bon. Nous ne posons pas trop de questions et nous allons ailleurs.
Il nous a fallu retourner jusqu'à Rivière au Renard (à 30 km de Cap DesRosiers) pour trouver des oeufs-toast-bacon-café.
Mais nous sommes parés pour la suite du voyage, le Clou, la Destination touristique suprême : LE ROCHER PERCÉ!!!
Pas de chance, quand nous sommes montés au promontoire du mont Sainte-Anne (pas celui de Québec mais le petit pic en arrière du village de Percé) nous avons plutôt vu ÇA :
Qu'à cela ne tienne, nous en profitons pour aller voir une jolie grotte (plutôt un encavement dans la roche, mais joli tout de même...) Il pleuvait, la brume était omniprésente, mais le tout conférait au paysage une aura mystérieuse. Ici, on voit Chéri en train de lire la pancarte d'interprétation du paysage mystérieux.
L'aura mystérieuse trouve certainement sa source dans cette statulette mystérieuse. On peut imaginer qu'elle représente un culte autochtone dont la source se perd dans la nuit des temps.
Les ondes énigmatiques envahissent complètement le lieu. Ainsi que la brume et la pluie. Après un bref signe cabalistique pour éloigner le mauvais sort, nous nous éloignons, à la recherche d'autres curiosités pour assouvir notre soif de touristes crétins qui viennent faire le tour de la Gaspésie en plein mois de septembre sous le déluge.
C'est ainsi que, au détour d'un tournant de la 132, juste après le village de Percé, nous tombons sur le Magasin Général historique! Aaaallez, on s'arrête!
Dès l'entrée, nous sommes estomaqués! On se croirait chez la petite peste Nellie Oleson dans la petite maison dans la prairie! La caverne d'Ali-Baba du far west!
Dans l'arrière boutiquel y a des sacs de farine, des barattes à beurre, des pétrisseurs, des charettes (la cadillac de l'époque, avec encore le prix (145,30$) écrit dessus!), des catalogues du siècle dernier...
Seule anachronisme : un téléphone ultra-moderne , mais bon, on leur pardonne...
Mais tout ça ne serait rien sans le Super-Commis, tellement convainquant qu'il nous aurait vendu son sirop Lambert, ses chapeaux à la mode, ses «sets de vaisselle» de luxe en porcelaine de Chine et son «painkiller» qu'il nous vantait avec tant d'enthousiasme!
Nous retournons, toujours sous la pluie, vers notre hôtel. Nous avons une chambre en coin, avec vue sur le rocher. Nous aurions aimé celle du dessus, au 2e étage, mais on nous a répondu que l'étage du haut était en procédure de fermeture pour la saison. Bon.
Il y a probablement un autobus de touristes américain qui est arrivé entretemps puisque dans la soirée, nous nous apercevons que la chambre du haut est occupée.
Nous finissons par conclure que la prochaine fois que nous voulons voyager, nous le ferons en autobus de touristes américains.
lundi 26 septembre 2005
Tour de Gaspésie jour 1
La Gaspésie selon Chéri : «Ah oui super! On part voir des orignaux, on s’arrête pour voir un phare, et hop, on voit des baleines!»
Nous arrivons à l’entrée de la réserve faunique de Matane. Nous y étions allés l’an dernier en juin et nous avions vu des orignaux sur le chemin de terre qui traverse le parc. Nous voulons amorcer notre tour de Gaspésie par la traversée du parc.
Tout de suite, dans le stationnement, on voit des orignaux. Morts. Attachés sur des 4x4. Beurk. C’est la saison de la chasse.
À l’accueil, on ne nous accueille pas très bien, puisque nous n’avons pas de fusils. Nous sommes des citoyens de seconde zone, des parias. Allez, les touristes, hop, dégagez! Vous êtes gentils mais laissez passer les Hommes, les Vrais, ceux qui se promènent en 4x4 boueux avec un orignal sur le hood!
«… c’est sûr qu’on ne peut pas vous interdire d’y aller mais…» Nous déclare la préposée sur le ton de celle qui se désole de ne pas pouvoir nous foutre dehors à grands coups de pompes dans les fesses. «C’est que si tout le monde faisait comme vous, ça dérangerait les chasseurs…»
Là, elle n’a vraiment pas trouvé l’argument massue pour me faire rebrousser chemin. Ça va me gêner, tiens, de déranger les chasseurs!!!
Nous lui achetons tout de même une carte routière, et nous nous engageons hardiment à l’intérieur du parc. Ils ne vont tout de même pas nous tirer dessus, les chasseurs! Quoique… Heureusement, j’ai un Subaru rouge vif, ils ne pourront pas prétendre qu’ils ne m’ont pas vue! Et puis quoi, je ne fais que rouler doucement et je ne dérange personne!
Et encore, ils sont chanceux! Je pourrais faire comme quand je suis sortie de ma maison, ce matin, clés en main, et que j’avais par mégarde appuyé sur le bouton rouge de mon déverrouilleur de porte à distance : plus de 2 secondes d’appui déclenche le klaxon. Ils appellent ça le bouton de panique. Ça causerait la panique chez les chasseurs!!!
Nous avons parcouru le parc sans encombres. Après avoir croisé moult 4x4 boueux d’Hommes avec des orignaux sur le hood, le passage en trombe d’une Smart rouge nous rassure sur notre virilité.
Nous ne voyons pas d’orignal mais nous voyons des feuilles rouges. Et des paysages. Et de la roche.
Nous sortons du parc au niveau des Méchins, et enfin, de loin, nous voyons la mer!
Et se sera la recherche des phares. (La Martre)
Chéri aime les phares. (Cap Madeleine)
Moi aussi. (Cap Chat)
C’est en nous arrêtant près d’un des phares que nous nous rendons compte que le fleuve est bourré de baleines. Mais les baleines sont plus difficiles à photographier que les saumons! Je vous offre donc une photo de saumon, récupérée de la montaison des saumons en juin dernier, superbe photo que j'avais prise sur la rivière Causapscal. (On voit un bout de saumon à droite, en bas)
Naturellement, il nous faut mentionner le parc éolien de Cap-Chat! Un champ entier de ces jolies tours élégantes!
Bin oui, moi je trouve ça joli, j'aime le sifflement que ça fait et le bruit du vent dans les pales. Et surtout l'allure très «in» que ça me donne lorsque j'ai le ventilo dans la chevelure...
À la fin de la journée 1 de notre tour de Gaspésie, nous étions au Cap DesRosiers, dans un motel à la pointe Est de la Gaspésie... ♪♫♪Nous voulions voir la meeeeeeeer ♪♫♪...
Nous arrivons à l’entrée de la réserve faunique de Matane. Nous y étions allés l’an dernier en juin et nous avions vu des orignaux sur le chemin de terre qui traverse le parc. Nous voulons amorcer notre tour de Gaspésie par la traversée du parc.
Tout de suite, dans le stationnement, on voit des orignaux. Morts. Attachés sur des 4x4. Beurk. C’est la saison de la chasse.
À l’accueil, on ne nous accueille pas très bien, puisque nous n’avons pas de fusils. Nous sommes des citoyens de seconde zone, des parias. Allez, les touristes, hop, dégagez! Vous êtes gentils mais laissez passer les Hommes, les Vrais, ceux qui se promènent en 4x4 boueux avec un orignal sur le hood!
«… c’est sûr qu’on ne peut pas vous interdire d’y aller mais…» Nous déclare la préposée sur le ton de celle qui se désole de ne pas pouvoir nous foutre dehors à grands coups de pompes dans les fesses. «C’est que si tout le monde faisait comme vous, ça dérangerait les chasseurs…»
Là, elle n’a vraiment pas trouvé l’argument massue pour me faire rebrousser chemin. Ça va me gêner, tiens, de déranger les chasseurs!!!
Nous lui achetons tout de même une carte routière, et nous nous engageons hardiment à l’intérieur du parc. Ils ne vont tout de même pas nous tirer dessus, les chasseurs! Quoique… Heureusement, j’ai un Subaru rouge vif, ils ne pourront pas prétendre qu’ils ne m’ont pas vue! Et puis quoi, je ne fais que rouler doucement et je ne dérange personne!
Et encore, ils sont chanceux! Je pourrais faire comme quand je suis sortie de ma maison, ce matin, clés en main, et que j’avais par mégarde appuyé sur le bouton rouge de mon déverrouilleur de porte à distance : plus de 2 secondes d’appui déclenche le klaxon. Ils appellent ça le bouton de panique. Ça causerait la panique chez les chasseurs!!!
Nous avons parcouru le parc sans encombres. Après avoir croisé moult 4x4 boueux d’Hommes avec des orignaux sur le hood, le passage en trombe d’une Smart rouge nous rassure sur notre virilité.
Nous ne voyons pas d’orignal mais nous voyons des feuilles rouges. Et des paysages. Et de la roche.
Nous sortons du parc au niveau des Méchins, et enfin, de loin, nous voyons la mer!
Et se sera la recherche des phares. (La Martre)
Chéri aime les phares. (Cap Madeleine)
Moi aussi. (Cap Chat)
C’est en nous arrêtant près d’un des phares que nous nous rendons compte que le fleuve est bourré de baleines. Mais les baleines sont plus difficiles à photographier que les saumons! Je vous offre donc une photo de saumon, récupérée de la montaison des saumons en juin dernier, superbe photo que j'avais prise sur la rivière Causapscal. (On voit un bout de saumon à droite, en bas)
Naturellement, il nous faut mentionner le parc éolien de Cap-Chat! Un champ entier de ces jolies tours élégantes!
Bin oui, moi je trouve ça joli, j'aime le sifflement que ça fait et le bruit du vent dans les pales. Et surtout l'allure très «in» que ça me donne lorsque j'ai le ventilo dans la chevelure...
À la fin de la journée 1 de notre tour de Gaspésie, nous étions au Cap DesRosiers, dans un motel à la pointe Est de la Gaspésie... ♪♫♪Nous voulions voir la meeeeeeeer ♪♫♪...
dimanche 25 septembre 2005
Le canard à voile
Du côté de la mer, que se passe-t-il???
Entre deux contrats, j'avais été faire un convoyage de voilier (un convoyage, c'est un peu comme un voyage, mais sur le principe du dîner de con. Con-voyage. Et devinez qui a été invitée pour y participer???) entre le détroit de Canso (Nouvelle-Écosse) et Saint-Martin (en France, mais dans les Caraïbes : en Tom autrement dit)...
Le périple est raconté dans le canard à vapeur, qui s'est transformé en canard à voile pour l'occasion, à partir du post «Canard à voile : prologue» et les suivants. Ou les précédents, tout dépend du point de vue, puisque blogger (et autres) publie les posts en commençant par le plus récent. Mais les lois de la physique disent le contraire, en particulier la seconde loi de la thermodynamique qui postule que l'entropie doit aller en augmentant dans tout système et par conséquent impose une flèche du temps dans le sens des aiguilles d'une montre. Blogger étant au-dessus de la flèche du temps, vous lirez du bas en allant vers le haut. C'est ainsi que si vous voulez lire en ordre chronologique, vous devrez partir du prologue, qui est plus bas que le jour un, le jour 2, le jour 3 et ainsi de suite. Ça va? Désirez-vous un shéma et un graphique avec l'équation de la fonction quantique des probabilités avec ça???
Notez que le périple avait commencé en mai et il faisait frette en titi dans l'Atlantique Nord. Le chapeau de paille ci-haut (mais un peu plus en diagonale et à gauche, celui sous lequel il y a une tête avec des yeux de mouche et un sourire ahuri) n'a été utilisé que quelques jours après le départ, alors que la descente dans le sud nous permettait de telles folies vestimentaires. Avant, nous étions comme ça (ci-contre à côté à droite):
Nous avons affronté le scorbut, l'eau croupie et la cuisse de jambon interminable, nous avons vécu la zizanie parmi notre équipage (c'est normal, il y avait aussi mon ti-frère et c'est la coutume dans ma famille de s'engueuler avec son ti-frère... mais vu que c'était lui le skipper (pas le Skippy mais le skipper, c'est à dire le capitaine) alors je lui laissais tout de même le dernier mot...) Bref les dangers les plus dangereux (les mots me manquent tellement c'était dangereux) nous ont frappé (dangereusement)!
Et malgé tout, j'ai BLOGUÉ pour vous!!!
Entre deux contrats, j'avais été faire un convoyage de voilier (un convoyage, c'est un peu comme un voyage, mais sur le principe du dîner de con. Con-voyage. Et devinez qui a été invitée pour y participer???) entre le détroit de Canso (Nouvelle-Écosse) et Saint-Martin (en France, mais dans les Caraïbes : en Tom autrement dit)...
Le périple est raconté dans le canard à vapeur, qui s'est transformé en canard à voile pour l'occasion, à partir du post «Canard à voile : prologue» et les suivants. Ou les précédents, tout dépend du point de vue, puisque blogger (et autres) publie les posts en commençant par le plus récent. Mais les lois de la physique disent le contraire, en particulier la seconde loi de la thermodynamique qui postule que l'entropie doit aller en augmentant dans tout système et par conséquent impose une flèche du temps dans le sens des aiguilles d'une montre. Blogger étant au-dessus de la flèche du temps, vous lirez du bas en allant vers le haut. C'est ainsi que si vous voulez lire en ordre chronologique, vous devrez partir du prologue, qui est plus bas que le jour un, le jour 2, le jour 3 et ainsi de suite. Ça va? Désirez-vous un shéma et un graphique avec l'équation de la fonction quantique des probabilités avec ça???
Notez que le périple avait commencé en mai et il faisait frette en titi dans l'Atlantique Nord. Le chapeau de paille ci-haut (mais un peu plus en diagonale et à gauche, celui sous lequel il y a une tête avec des yeux de mouche et un sourire ahuri) n'a été utilisé que quelques jours après le départ, alors que la descente dans le sud nous permettait de telles folies vestimentaires. Avant, nous étions comme ça (ci-contre à côté à droite):
Nous avons affronté le scorbut, l'eau croupie et la cuisse de jambon interminable, nous avons vécu la zizanie parmi notre équipage (c'est normal, il y avait aussi mon ti-frère et c'est la coutume dans ma famille de s'engueuler avec son ti-frère... mais vu que c'était lui le skipper (pas le Skippy mais le skipper, c'est à dire le capitaine) alors je lui laissais tout de même le dernier mot...) Bref les dangers les plus dangereux (les mots me manquent tellement c'était dangereux) nous ont frappé (dangereusement)!
Et malgé tout, j'ai BLOGUÉ pour vous!!!
vendredi 23 septembre 2005
Réflexions sur la 40
Tout comme un vieux cheval solitaire et loin de son foyer, lorsqu'on parcourt les routes de notre pays enneigé aux grands espaces dont le silence n'est entrecoupé que par les brâmements des orignaux et dont l'odeur fringante des moufettes écrasées sur le bord de l'autoroute nous chatouille les narines périodiquement...
Où en étais-je???
Bref, les pensées qui nous viennent en parcourant l'autoroute 40 nous permettent de voir passer plutôt rapidement ce grand ruban qui traverse la jungle (avec 142 km entre deux pause-pipi!!!) à l'infini, entre Québec et Montréal.
D'abord, le nom. Nous l'appelons affectueusement «la 40». Ce qui nous permet de prononcer son nom exactement comme un Français de France, à la différence que pour lui, ce sera «l'A-40». Alors que si nous tentions de dire «l'A-40», nous prononcerions plutôt «là-40». Essayez pour voir...
Ici je m'arrête un peu pour rigoler à la pensée de tous mes lecteurs en train de s'étirer la mandibule devant leur écran en tentant de déceler la différence de prononciation. Je parle des lecteurs québécois, bien sûr, car les lecteurs français n'y verront que du feu.
Mais la 40 récèle des dangers sournois. La fin de semaine dernière, un viaduc s'est éfouaré sur la 40. Il y avait une déviation pour éviter le chantier de réparation.
Une enquête a révélé que les autres viaducs de la 40 sont aussi en piètre état. Comment, dans ce cas, ne pas serrer les dents chaque fois qu'on passe sous un pont, comme si la structure allait nous tomber sur la tête, ou bien ne pas ralentir pour éviter de passer sur un viaduc en même temps qu'un camion ou autre véhicule lourd... En restant bien en arrière, on a le temps de voir si le viaduc a l'air de vouloir tenir le coup avant de s'y engager à son tour...
Le fuel est cher. Le «cruise control» permet d'économiser sur notre consommation. Mais il pourrait y avoir mieux. Car dans les côtes, le cruise control, qui fonctionne sur le principe de la vitesse constante, va accélérer pour monter, ce qui implique une dépense d'énergie inutile (on peut un peu monter sur notre erre d'aller, quitte à perdre quelques km/h, et à les reprendre de l'autre côté en redescendant, grâce à la gravité.
Pensons donc à rouler en gardant la consommation constante. C'est facile, pas besoin d'un régulateur, il suffit juste de garder son pied au même endroit sur la pédale. Sauf que si on descend une grosse côte, une consommation constante nous ferait peut-être descendre à 160 km/h... Faut trouver autre chose.
Nous savons tous que la consommation spécifique (en litres par km parcouru) augmente à très bas régime et à très haut régime. Nous avons une consommation optimale entre 90 et 100 km/h, à condition d'être sur terrain plat. Il nous faudrait donc un ordinateur de bord muni d'un GPS qui détecterait la vitesse limite dans la zone où nous nous trouvons, puis, gardant ces données en tête, optimiserait notre régime en fonction de la topologie du terrain, tout en tenant compte du trafic (donc avec une caméra vidéo), et des conditions atmosphériques (une liaison directe à Environnement Canada est donc essentielle).
Naturellement, le cerveau humain peut faire tout ça en une fraction de seconde, à condition que le véhicule soit muni d'un système de brouillage de rage au volant. Quoique même ça, ça existe déjà : on n'a qu'à faire passer des CD de chants de baleines pour relaxer, ou bien écouter la radio roche détente qui nous accompagne tout au long de l'autoroute avec des ballades languissantes, des chansons rétros, des tounes kétaines ou des classiques incontournables.
Noter qu'une même chanson peut être qualifiée de n'importe quel des descriptions précédentes en fonction de celui qui l'écoute.
Et c'est en chantant à tue-tête «♪♫♫Ne serait-ce qu'un instant...♪♫♫» (désolée, je n'arrive pas à en retrouver les paroles) avec Bruuuuuuuce que nous arrivons finalement en vue de notre sortie... et le trajet s'est fait sans douleur!
Où en étais-je???
Bref, les pensées qui nous viennent en parcourant l'autoroute 40 nous permettent de voir passer plutôt rapidement ce grand ruban qui traverse la jungle (avec 142 km entre deux pause-pipi!!!) à l'infini, entre Québec et Montréal.
D'abord, le nom. Nous l'appelons affectueusement «la 40». Ce qui nous permet de prononcer son nom exactement comme un Français de France, à la différence que pour lui, ce sera «l'A-40». Alors que si nous tentions de dire «l'A-40», nous prononcerions plutôt «là-40». Essayez pour voir...
Ici je m'arrête un peu pour rigoler à la pensée de tous mes lecteurs en train de s'étirer la mandibule devant leur écran en tentant de déceler la différence de prononciation. Je parle des lecteurs québécois, bien sûr, car les lecteurs français n'y verront que du feu.
Mais la 40 récèle des dangers sournois. La fin de semaine dernière, un viaduc s'est éfouaré sur la 40. Il y avait une déviation pour éviter le chantier de réparation.
Une enquête a révélé que les autres viaducs de la 40 sont aussi en piètre état. Comment, dans ce cas, ne pas serrer les dents chaque fois qu'on passe sous un pont, comme si la structure allait nous tomber sur la tête, ou bien ne pas ralentir pour éviter de passer sur un viaduc en même temps qu'un camion ou autre véhicule lourd... En restant bien en arrière, on a le temps de voir si le viaduc a l'air de vouloir tenir le coup avant de s'y engager à son tour...
Le fuel est cher. Le «cruise control» permet d'économiser sur notre consommation. Mais il pourrait y avoir mieux. Car dans les côtes, le cruise control, qui fonctionne sur le principe de la vitesse constante, va accélérer pour monter, ce qui implique une dépense d'énergie inutile (on peut un peu monter sur notre erre d'aller, quitte à perdre quelques km/h, et à les reprendre de l'autre côté en redescendant, grâce à la gravité.
Pensons donc à rouler en gardant la consommation constante. C'est facile, pas besoin d'un régulateur, il suffit juste de garder son pied au même endroit sur la pédale. Sauf que si on descend une grosse côte, une consommation constante nous ferait peut-être descendre à 160 km/h... Faut trouver autre chose.
Nous savons tous que la consommation spécifique (en litres par km parcouru) augmente à très bas régime et à très haut régime. Nous avons une consommation optimale entre 90 et 100 km/h, à condition d'être sur terrain plat. Il nous faudrait donc un ordinateur de bord muni d'un GPS qui détecterait la vitesse limite dans la zone où nous nous trouvons, puis, gardant ces données en tête, optimiserait notre régime en fonction de la topologie du terrain, tout en tenant compte du trafic (donc avec une caméra vidéo), et des conditions atmosphériques (une liaison directe à Environnement Canada est donc essentielle).
Naturellement, le cerveau humain peut faire tout ça en une fraction de seconde, à condition que le véhicule soit muni d'un système de brouillage de rage au volant. Quoique même ça, ça existe déjà : on n'a qu'à faire passer des CD de chants de baleines pour relaxer, ou bien écouter la radio roche détente qui nous accompagne tout au long de l'autoroute avec des ballades languissantes, des chansons rétros, des tounes kétaines ou des classiques incontournables.
Noter qu'une même chanson peut être qualifiée de n'importe quel des descriptions précédentes en fonction de celui qui l'écoute.
Et c'est en chantant à tue-tête «♪♫♫Ne serait-ce qu'un instant...♪♫♫» (désolée, je n'arrive pas à en retrouver les paroles) avec Bruuuuuuuce que nous arrivons finalement en vue de notre sortie... et le trajet s'est fait sans douleur!
mercredi 21 septembre 2005
Aventure à la douane
Chéri est Français.
Chéri est venu me voir et passe à la douane, avec son kilo de chocolats.
À la case : «Avez-vous quelque chose à déclarer?» il répond «oui» à «aliments» (à cause du chocolat). LA GAFFE!!! Il est fiché! Les douaniers s'intéressent à son cas!
- À gauche!
Chéri passe dans la file de gauche. La file des suspects, des terroristes, des dangereux malfrats.
Chéri passe à la question.
- T'as du fromage? T'as du saucission?
Non. Chéri n'a rien de tout ça.
-Ouvre ta valise.
Chéri ouvre sa valise :
-C'est bon, t'es gentil, tu peux t'en aller...
Moralité : Mieux vaut avoir votre pyjama Tintin bien en évidence sur le dessus de votre valise.
Chéri est venu me voir et passe à la douane, avec son kilo de chocolats.
À la case : «Avez-vous quelque chose à déclarer?» il répond «oui» à «aliments» (à cause du chocolat). LA GAFFE!!! Il est fiché! Les douaniers s'intéressent à son cas!
- À gauche!
Chéri passe dans la file de gauche. La file des suspects, des terroristes, des dangereux malfrats.
Chéri passe à la question.
- T'as du fromage? T'as du saucission?
Non. Chéri n'a rien de tout ça.
-Ouvre ta valise.
Chéri ouvre sa valise :
-C'est bon, t'es gentil, tu peux t'en aller...
Moralité : Mieux vaut avoir votre pyjama Tintin bien en évidence sur le dessus de votre valise.
jeudi 15 septembre 2005
Mais pourquoi???
Le sitemeter nous révèlent des choses assez étonnantes. Je passe sous silence les palmarès de références bizarroïdes que les moteurs de recherche nous envoient (du moins pour l'instant, je continue ma collection).
Mais expliquez-moi : y a-t-il eu un concours international ou quoi? Pourquoi, soudain, il y a 6 visiteurs, tous différents, des Québecois, mais surtout des Français, et tous aux alentours de 16h, heure du Québec, qui sont venus suite à une demande pour trouver les paroles de la chanson «Comme un garçon»...
Ils ont été servis, puisque je les ai recopiées pour les analyser, et j'ai même donné la source ce qui leur permettra à l'avenir, d'aller chercher des paroles telles que : «Agadou dou dou» et «C'est la danse des canards» avant même qu'il ne me vienne à l'esprit d'en faire une analyse approfondie...
Au fait, c'est «pousse l'ananas», ou «pousse la nana»? (♪♫ Et moule-café ♫♪...)
Mais expliquez-moi : y a-t-il eu un concours international ou quoi? Pourquoi, soudain, il y a 6 visiteurs, tous différents, des Québecois, mais surtout des Français, et tous aux alentours de 16h, heure du Québec, qui sont venus suite à une demande pour trouver les paroles de la chanson «Comme un garçon»...
Ils ont été servis, puisque je les ai recopiées pour les analyser, et j'ai même donné la source ce qui leur permettra à l'avenir, d'aller chercher des paroles telles que : «Agadou dou dou» et «C'est la danse des canards» avant même qu'il ne me vienne à l'esprit d'en faire une analyse approfondie...
Au fait, c'est «pousse l'ananas», ou «pousse la nana»? (♪♫ Et moule-café ♫♪...)
mercredi 14 septembre 2005
Les fuseaux horaires
J'ai entendu dire que nos voisins d'en bas veulent changer d'heure par rapport au soleil. Le but étant d'économiser l'énergie. But très louable, mais ils feraient mieux de ratifier le protocole de Kyoto avant de vouloir faire des économies de bouts de chandelle.
D'ailleurs, en quoi cela fera-t-il des économies? Le soleil va se coucher «plus tard», mais en revanche, il va se lever plus tard aussi. Mais on parle déjà de toutes les considérations énergétiques et autres sur ce site. Entre autres, on y dit : «En réduisant d'une heure la période entre le coucher du soleil et le moment où l'on touche l'oreiller et puisque la plupart des gens se lèvent généralement après le lever du soleil, lorsque l'heure est avancée, on prévoyait ainsi économiser l'énergie. »
Fort bien. Mais ce qui me dépasse, c'est la raison pour laquelle il est valorisé de se lever tard et de se coucher tard.
Pourquoi le monde s'obstine-t-il à vouloir se coucher à une heure tardive! Dans mon adolescence, on mesurait la «coolitude» à l'heure à laquelle on s'était couché la veille. Plus tu t'es couché tard, plus tu es cool! Maintenant, seul le terme «cool» a changé, mais le sens est resté le même. Le mépris profond envers les ploucs qui se couchent tôt est resté intact.
La grande question, le matin, à l'école est : «À quelle heure tu es rentré hier soir?» Si on est en mesure de répondre d'un air dégagé : «Oooooh je suis rentré tôt, il n'était que 03h du mat'» sans que personne ne puisse nous contredire, on est sûr d'obtenir l'admiration générale. Arriver les yeux petits à l'école (ou bien au bureau, pour les ados attardés) est le signe d'un standing social très élevé. Passer la nuit sur la corde à linge est une manifestation hautement recherchée.
La grasse matinée est devenue le symbole d'une jouissance extrême, qu'on ne réserve que pour les fins de semaines ou les périodes de vacances. C'est sûr que c'est le fun de se lever tard, quand on se couche la veille à 03h!!!
C'est comme ces enfants que l'on n'arrive pas à coucher le soir, et qui, en revanche, sont incapables de se lever le matin.
Le monde a perdu le sens du matin. Le lever du soleil est un spectacle magnifique, qui surpasse même le coucher.
Ici, je vous laisse un peu de temps pour béer d'admiration devant ces magnifiques photos de lever de soleil, que je vous montre à mes risques et périls puisqu'ils prouvent hors de tout doute que je suis complètement «out», «décalée», «par rap'». Ça y est, je me suis dénoncée moi-même...
Bon, ça suffit, on va pas y passer la nuit non plus. Vous pouvez fermer la bouche (que vous aviez béée précédemment, si vous avez bien suivi mes instructions).
Bref, ma suggestion pour sauver de l'énergie n'est pas de décaler les fuseaux horaires. On ne va quand même pas obliger le soleil à se conformer à notre petit train-train médiocre... Décalons plutôt nos emplois du temps, commençons à travailler à 07h au lieu de 08h, pour finir à 16h au lieu de 17h. Et couchons-nous de bonne heure, pour nous lever plus tôt le matin.
Maintenant, excusez-moi, il est presque 22h, j'ai largement dépassé mon heure de dodo.
D'ailleurs, en quoi cela fera-t-il des économies? Le soleil va se coucher «plus tard», mais en revanche, il va se lever plus tard aussi. Mais on parle déjà de toutes les considérations énergétiques et autres sur ce site. Entre autres, on y dit : «En réduisant d'une heure la période entre le coucher du soleil et le moment où l'on touche l'oreiller et puisque la plupart des gens se lèvent généralement après le lever du soleil, lorsque l'heure est avancée, on prévoyait ainsi économiser l'énergie. »
Fort bien. Mais ce qui me dépasse, c'est la raison pour laquelle il est valorisé de se lever tard et de se coucher tard.
Pourquoi le monde s'obstine-t-il à vouloir se coucher à une heure tardive! Dans mon adolescence, on mesurait la «coolitude» à l'heure à laquelle on s'était couché la veille. Plus tu t'es couché tard, plus tu es cool! Maintenant, seul le terme «cool» a changé, mais le sens est resté le même. Le mépris profond envers les ploucs qui se couchent tôt est resté intact.
La grande question, le matin, à l'école est : «À quelle heure tu es rentré hier soir?» Si on est en mesure de répondre d'un air dégagé : «Oooooh je suis rentré tôt, il n'était que 03h du mat'» sans que personne ne puisse nous contredire, on est sûr d'obtenir l'admiration générale. Arriver les yeux petits à l'école (ou bien au bureau, pour les ados attardés) est le signe d'un standing social très élevé. Passer la nuit sur la corde à linge est une manifestation hautement recherchée.
La grasse matinée est devenue le symbole d'une jouissance extrême, qu'on ne réserve que pour les fins de semaines ou les périodes de vacances. C'est sûr que c'est le fun de se lever tard, quand on se couche la veille à 03h!!!
C'est comme ces enfants que l'on n'arrive pas à coucher le soir, et qui, en revanche, sont incapables de se lever le matin.
Le monde a perdu le sens du matin. Le lever du soleil est un spectacle magnifique, qui surpasse même le coucher.
Ici, je vous laisse un peu de temps pour béer d'admiration devant ces magnifiques photos de lever de soleil, que je vous montre à mes risques et périls puisqu'ils prouvent hors de tout doute que je suis complètement «out», «décalée», «par rap'». Ça y est, je me suis dénoncée moi-même...
Bon, ça suffit, on va pas y passer la nuit non plus. Vous pouvez fermer la bouche (que vous aviez béée précédemment, si vous avez bien suivi mes instructions).
Bref, ma suggestion pour sauver de l'énergie n'est pas de décaler les fuseaux horaires. On ne va quand même pas obliger le soleil à se conformer à notre petit train-train médiocre... Décalons plutôt nos emplois du temps, commençons à travailler à 07h au lieu de 08h, pour finir à 16h au lieu de 17h. Et couchons-nous de bonne heure, pour nous lever plus tôt le matin.
Maintenant, excusez-moi, il est presque 22h, j'ai largement dépassé mon heure de dodo.
mardi 13 septembre 2005
J'émerge d'un cauchemar virtuel
C'est en rentrant d'une petite fin de semaine à Trois-Rivières (contrée reculée où l'internet ne passe pas), que je me suis aperçue du Drame. Tout d'abord, seul mon égo a été touché. En ouvrant mon site meter à mon retour, j'ai constaté que la fréquentation de mon blogue avait tombé d'un facteur dix!!!
«Ça y est, me dis-je, plus personne ne me lit!!!» Je me sentais vaguement coupable de n'avoir pas écrit depuis 3 jours.
Mais tout de même, un facteur de dix!!!
Ensuite, une de mes fannes (c'est «fan» au féminin, un autre mot que j'ai inventé, ainsi que la «clavarboîte» que vous pouvez voir ci-contre dans ma barre de côté, et sur laquelle vous pouvez laisser un message) me laisse un message de détresse : elle était prise dehors!!!
Alors là, panique! Je tente moi-même d'entrer chez moi... Une page blanche me regardait d'un oeil torve!!! Mais pourquoi, d'après mon sitemeter, quelques lecteurs pouvaient-ils encore passer malgré le ban dont je faisais visiblement l'objet? Je procède à mon enquête Jobidon : l'inspection détaillée des lecteurs chanceux me permet de constater qu'ils ont passé par la porte de derrière : les archives!
J'ai alors demandé aux filles du bureau de tenter d'ouvrir mon blogue, voir si ça marchait... Bin juste à ce moment, ça s'est mis à marcher!!! Pour m'en assurer, je leur demande même de me laisser un commentaire pour me prouver que ça marche. Avec une imagination débordante et un humour fin, elles ont chacune laissé un commentaire sur mon post précédent. Donc, il semblait que le problème se soit réglé de lui-même... Mais qu'est-ce qui avait causé ce bug sur mon blogue???
En lisant mes blogues favoris, et en suivant un lien vers un autre, puis un autre, je suis arrivée sur cette page.
C'est ainsi que j'ai appris que samedi (la date où mes statistiques ont subi une baisse dramatique) était le «Blogspot flagday».
Il s'agit d'une journée que Blogspot aurait consacrée à «faire le ménage» dans les blogues. Théoriquement, c'est supposé éliminer les «sblogs» ou les blogues-pourriels (ne pas confondre avec les publi-commentaires, ici c'est le blogue au complet qui est un pourriel). En effet, Blogspot fournit un petit drapeau en haut de nos blogues, qui permet, quand on clique dessus, de le mettre en quarantaine si on juge qu'il s'agit d'un sblog. Mais un autre lien met en garde contre les abus : un vilain qui a laissé un commentaire pas fin sur notre blogue? Allez hop! FLAG! Une pensée politique qui ne nous plaît pas? FLAG! Un blogue qui dénigre le produit qu'on cherche à vendre? FLAG!
Blogspot nous affirme qu'il révise les blogues marqués du fer rouge de la honte avant de les enlever. C'est probablement pourquoi, au bout de deux jours, l'accès à mon blogue est revenu. Il aura fallu qu'ils trouvent un interprète, car, naturellement, le langage étrange que j'utilise est incompréhensible pour des anglophones, dépositaires de La Langue Universelle.
Mais tout ça me donne à penser que... (lire en chuchotant et en regardant à droite et à gauche) : j'ai des ennemis!
Il ne me reste plus qu'à trouver ce que j'ai bien pu écrire, moi qui suis si aimable et fleur-bleue dans mes posts, pour susciter un déclenchement de haine pareil...
«Ça y est, me dis-je, plus personne ne me lit!!!» Je me sentais vaguement coupable de n'avoir pas écrit depuis 3 jours.
Mais tout de même, un facteur de dix!!!
Ensuite, une de mes fannes (c'est «fan» au féminin, un autre mot que j'ai inventé, ainsi que la «clavarboîte» que vous pouvez voir ci-contre dans ma barre de côté, et sur laquelle vous pouvez laisser un message) me laisse un message de détresse : elle était prise dehors!!!
Alors là, panique! Je tente moi-même d'entrer chez moi... Une page blanche me regardait d'un oeil torve!!! Mais pourquoi, d'après mon sitemeter, quelques lecteurs pouvaient-ils encore passer malgré le ban dont je faisais visiblement l'objet? Je procède à mon enquête Jobidon : l'inspection détaillée des lecteurs chanceux me permet de constater qu'ils ont passé par la porte de derrière : les archives!
J'ai alors demandé aux filles du bureau de tenter d'ouvrir mon blogue, voir si ça marchait... Bin juste à ce moment, ça s'est mis à marcher!!! Pour m'en assurer, je leur demande même de me laisser un commentaire pour me prouver que ça marche. Avec une imagination débordante et un humour fin, elles ont chacune laissé un commentaire sur mon post précédent. Donc, il semblait que le problème se soit réglé de lui-même... Mais qu'est-ce qui avait causé ce bug sur mon blogue???
En lisant mes blogues favoris, et en suivant un lien vers un autre, puis un autre, je suis arrivée sur cette page.
C'est ainsi que j'ai appris que samedi (la date où mes statistiques ont subi une baisse dramatique) était le «Blogspot flagday».
Il s'agit d'une journée que Blogspot aurait consacrée à «faire le ménage» dans les blogues. Théoriquement, c'est supposé éliminer les «sblogs» ou les blogues-pourriels (ne pas confondre avec les publi-commentaires, ici c'est le blogue au complet qui est un pourriel). En effet, Blogspot fournit un petit drapeau en haut de nos blogues, qui permet, quand on clique dessus, de le mettre en quarantaine si on juge qu'il s'agit d'un sblog. Mais un autre lien met en garde contre les abus : un vilain qui a laissé un commentaire pas fin sur notre blogue? Allez hop! FLAG! Une pensée politique qui ne nous plaît pas? FLAG! Un blogue qui dénigre le produit qu'on cherche à vendre? FLAG!
Blogspot nous affirme qu'il révise les blogues marqués du fer rouge de la honte avant de les enlever. C'est probablement pourquoi, au bout de deux jours, l'accès à mon blogue est revenu. Il aura fallu qu'ils trouvent un interprète, car, naturellement, le langage étrange que j'utilise est incompréhensible pour des anglophones, dépositaires de La Langue Universelle.
Mais tout ça me donne à penser que... (lire en chuchotant et en regardant à droite et à gauche) : j'ai des ennemis!
Il ne me reste plus qu'à trouver ce que j'ai bien pu écrire, moi qui suis si aimable et fleur-bleue dans mes posts, pour susciter un déclenchement de haine pareil...
lundi 12 septembre 2005
jeudi 8 septembre 2005
Le blogueur blogué
On reconnait le blogueur maniaque à son appareil photo. Et à ce qu'il vise. Non seulement il le traîne n'importe où, mais VRAIMENT n'importe où, mais en plus il vise n'importe quoi, mais VRAIMENT n'importe quoi.
C'est ainsi qu'un blogueur maniaque, en voyage à Paris, juste aux pieds de la tour Eiffel, aura l'appareil fixé sur le trottoir pour montrer au monde... les crottes de chiens (non mais ça prend-tu un nul!!!). Le blogueur maniaque visitera les plus beaux parcs sauvages, et prendra les bécosses en photo.
Il a le sentiment de porter sur ses épaules la responsabilité d'éclairer les pauvres ploucs qui sont chez eux, devant leur ordi, qui ne voient pas le monde par ses yeux hyper créatifs. Sans lui, pense-t-il, ces gens ne connaîtraient pas les subtilités que lui seul peut prendre en photo. Son cerveau devient à la limite une extension autonome de blogger, typepad, ou autre hébergeur de blogue. Presque un hardware.
Lorsqu'il se trouve devant une situation étrange ou quelque chose de surprenant, il s'écrie spontanément : «Blog This!!!». Et il sort son petit carnet, pour prendre des notes, et son appareil photo, pour immortaliser la scène.
Justement, l'autre jour, en voulant prendre en photo les saucisses de mon repas, j'ai saisi l'appareil photo et hop! Jolie photo de saucisse qui m'a servi pour mon article sur les charognards! C'est en déposant ma caméra sur la table que je me suis aperçue qu'elle était maculée du couscous qui m'avait collé aux doigts durant mon repas.. «Blog This!» m'écriai-je, ravie! Je saute sur mon appareil photo derechef quand soudain, je me rends compte que la seule chose que je ne peux pas prendre en photo avec mon appareil photo, c'est mon appareil photo!
Ô rage, ô désespoir!
Mais qu'à cela ne tienne! Ce jour-là, j'avais justement invité à dîner une blogueuse qui s'est fait un plaisir de prendre ma caméra en photo pour moi! Merci France!
(Non mais elle a vraiment besoin de se faire soigner, celle-là!)
C'est ainsi qu'un blogueur maniaque, en voyage à Paris, juste aux pieds de la tour Eiffel, aura l'appareil fixé sur le trottoir pour montrer au monde... les crottes de chiens (non mais ça prend-tu un nul!!!). Le blogueur maniaque visitera les plus beaux parcs sauvages, et prendra les bécosses en photo.
Il a le sentiment de porter sur ses épaules la responsabilité d'éclairer les pauvres ploucs qui sont chez eux, devant leur ordi, qui ne voient pas le monde par ses yeux hyper créatifs. Sans lui, pense-t-il, ces gens ne connaîtraient pas les subtilités que lui seul peut prendre en photo. Son cerveau devient à la limite une extension autonome de blogger, typepad, ou autre hébergeur de blogue. Presque un hardware.
Lorsqu'il se trouve devant une situation étrange ou quelque chose de surprenant, il s'écrie spontanément : «Blog This!!!». Et il sort son petit carnet, pour prendre des notes, et son appareil photo, pour immortaliser la scène.
Justement, l'autre jour, en voulant prendre en photo les saucisses de mon repas, j'ai saisi l'appareil photo et hop! Jolie photo de saucisse qui m'a servi pour mon article sur les charognards! C'est en déposant ma caméra sur la table que je me suis aperçue qu'elle était maculée du couscous qui m'avait collé aux doigts durant mon repas.. «Blog This!» m'écriai-je, ravie! Je saute sur mon appareil photo derechef quand soudain, je me rends compte que la seule chose que je ne peux pas prendre en photo avec mon appareil photo, c'est mon appareil photo!
Ô rage, ô désespoir!
Mais qu'à cela ne tienne! Ce jour-là, j'avais justement invité à dîner une blogueuse qui s'est fait un plaisir de prendre ma caméra en photo pour moi! Merci France!
(Non mais elle a vraiment besoin de se faire soigner, celle-là!)
mercredi 7 septembre 2005
Les charognards
Le charognard est un autre type d’animal mal-aimé. À tort.
Il faut voir les charognards comme les recycleurs extrêmes de nos cochonneries, les champions de la récupération. En cette période de remise en question de la société de consommation et de gaspillage, ne devrait-on pas porter aux nues les habitudes alimentaires de ces bêtes attachantes qui ont au moins la décence d’attendre votre mort avant de vous gruger?
C’est révélateur qu’avant d’arriver à une entrée qui parle des animaux, nous devons, sur google, passer par deux pages d’entrées sur les voleurs, les pillards, les politiciens etc…
Wikipédia définit enfin de façon objective ce mot trop galvaudé : «Le terme charognard désigne les animaux se nourrissant d'animaux morts, exclusivement ou partiellement. Les vautours et les hyènes sont des exemples de charognards.»
Ne sommes-nous pas des charognards nous même, quand nous allons au supermarché nous choisir un steak parmi un étalage de cadavres? En quoi sommes nous plus nobles que des charognards???
Il faut voir les charognards comme les recycleurs extrêmes de nos cochonneries, les champions de la récupération. En cette période de remise en question de la société de consommation et de gaspillage, ne devrait-on pas porter aux nues les habitudes alimentaires de ces bêtes attachantes qui ont au moins la décence d’attendre votre mort avant de vous gruger?
C’est révélateur qu’avant d’arriver à une entrée qui parle des animaux, nous devons, sur google, passer par deux pages d’entrées sur les voleurs, les pillards, les politiciens etc…
Wikipédia définit enfin de façon objective ce mot trop galvaudé : «Le terme charognard désigne les animaux se nourrissant d'animaux morts, exclusivement ou partiellement. Les vautours et les hyènes sont des exemples de charognards.»
Ne sommes-nous pas des charognards nous même, quand nous allons au supermarché nous choisir un steak parmi un étalage de cadavres? En quoi sommes nous plus nobles que des charognards???
mardi 6 septembre 2005
Arachnophobie
Pourquoi les gens font-ils une différence entre la phobie des insectes (entomophobie) et celle des araignées (arachnophobie)??? (Non, les araignées ne sont pas des insectes, même si ça y ressemble.)
On m'a déjà dit que c'était à cause du nombre de leurs pattes. Les araignées ont 8 pattes et les insectes en ont 6.
D'abord, permettez-moi d'avoir des doutes. À la grosseur de l'animal, je m'imagine mal un phobique des araignées regarder tranquillement une bébête quelconque, puis s'en approcher avec une loupe, compter le nombre de pattes, et rendu à 8… HUUUUUURLER de terreur.
Certaines bêtes ont aussi plus de 8 pattes : les chenilles, les mille-pattes, le crabe, le homard… S’il manque 2 pattes à un homard dans l’assiette du phobique, va-t-il se mettre à HUUUUUUUUURLER de terreur???
La plupart des gens s'entendent en plus pour dire qu'un insecte, c'est légèrement dégueulasse. C'est probablement dû à la très grande différence morphologique d'avec les mammifères. Mais les oiseaux, alors? Et bien au moins, dans les oiseaux, il y a de la viande. (Un peu moins dans un colibri que dans un poulet, mais on peut faire une association d'idée). Et puis ils ont de jolies plumes. C’est mignon.
Et les reptiles? Eux aussi sont victimes de cet ostracisme. Le point commun entre les reptiles et les insectes? Ni poils, ni plumes. Le contact d'une peau nue aurait donc un effet répulsif. C'est pour ça qu'une chenille est moins dégueulasse qu'un ver de terre, par exemple. Même si la chenille a des pattes. Le nudisme serait donc un critère de répulsion. D'où la notion popularisée chez nos voisins Étazuniens Bushistes que les camps de nudisme seraient une perversion.
Il y a pourtant une partie du corps des insectes qui échappe à cette répugnance : les ailes. Un des insectes les plus unanimement respectés est le papillon, un insecte formé à 90% d'ailes. Mais un insecte tout de même. Avec des pattes. Six. Les ailes sont, dans notre subconscient collectif, associées aux oiseaux, animal respectable, ou encore aux anges, ou aux fées. Les chauves souris sont un phénomène à part. Elles sont chauves, donc toutes nues. Beurk. Mais elles n'ont que 4 pattes, donc on leur pardonne.
Au vu de toute cette information très exhaustive sur le phénomène, nous pouvons avancer une hypothèse très plausible sur ce qui peut faire qu'une personne peut être arachnophobique sans être entomophobie (ce qui est un peu le but de cet article, alors revenons à nos moutons, que diable!) : les araignées n'ont pas d'ailes!
Mais... et les insectes non ailés? Comme les fourmis? N'y a-t-il pas une phobie des fourmis? («formicaphobie»???) Et le ver de terre («lombricaphobie»???)? (au fait, le ver de terre est-il un insecte, un mollusque, un reptile ou quoi d'autre encore??? Réponse sur cette page!)
Que de questions en suspens! Tout ça parce que j'ai lu hier un livre où l'héroïne (quelle pouffiasse!) a huuuuuurlé de terreur à la vue d'une araignée. Probablement de celle qu'elle avait dans le plafond...
On m'a déjà dit que c'était à cause du nombre de leurs pattes. Les araignées ont 8 pattes et les insectes en ont 6.
D'abord, permettez-moi d'avoir des doutes. À la grosseur de l'animal, je m'imagine mal un phobique des araignées regarder tranquillement une bébête quelconque, puis s'en approcher avec une loupe, compter le nombre de pattes, et rendu à 8… HUUUUUURLER de terreur.
Certaines bêtes ont aussi plus de 8 pattes : les chenilles, les mille-pattes, le crabe, le homard… S’il manque 2 pattes à un homard dans l’assiette du phobique, va-t-il se mettre à HUUUUUUUUURLER de terreur???
La plupart des gens s'entendent en plus pour dire qu'un insecte, c'est légèrement dégueulasse. C'est probablement dû à la très grande différence morphologique d'avec les mammifères. Mais les oiseaux, alors? Et bien au moins, dans les oiseaux, il y a de la viande. (Un peu moins dans un colibri que dans un poulet, mais on peut faire une association d'idée). Et puis ils ont de jolies plumes. C’est mignon.
Et les reptiles? Eux aussi sont victimes de cet ostracisme. Le point commun entre les reptiles et les insectes? Ni poils, ni plumes. Le contact d'une peau nue aurait donc un effet répulsif. C'est pour ça qu'une chenille est moins dégueulasse qu'un ver de terre, par exemple. Même si la chenille a des pattes. Le nudisme serait donc un critère de répulsion. D'où la notion popularisée chez nos voisins Étazuniens Bushistes que les camps de nudisme seraient une perversion.
Il y a pourtant une partie du corps des insectes qui échappe à cette répugnance : les ailes. Un des insectes les plus unanimement respectés est le papillon, un insecte formé à 90% d'ailes. Mais un insecte tout de même. Avec des pattes. Six. Les ailes sont, dans notre subconscient collectif, associées aux oiseaux, animal respectable, ou encore aux anges, ou aux fées. Les chauves souris sont un phénomène à part. Elles sont chauves, donc toutes nues. Beurk. Mais elles n'ont que 4 pattes, donc on leur pardonne.
Au vu de toute cette information très exhaustive sur le phénomène, nous pouvons avancer une hypothèse très plausible sur ce qui peut faire qu'une personne peut être arachnophobique sans être entomophobie (ce qui est un peu le but de cet article, alors revenons à nos moutons, que diable!) : les araignées n'ont pas d'ailes!
Mais... et les insectes non ailés? Comme les fourmis? N'y a-t-il pas une phobie des fourmis? («formicaphobie»???) Et le ver de terre («lombricaphobie»???)? (au fait, le ver de terre est-il un insecte, un mollusque, un reptile ou quoi d'autre encore??? Réponse sur cette page!)
Que de questions en suspens! Tout ça parce que j'ai lu hier un livre où l'héroïne (quelle pouffiasse!) a huuuuuurlé de terreur à la vue d'une araignée. Probablement de celle qu'elle avait dans le plafond...
dimanche 4 septembre 2005
Rage au volant
Toujours inspirée par ma sortie bi-mensuelle d'il y a deux jours, voici quelques réflexions sur la rage au volant.
Et je ne parle pas de la rage qui assaille une couturière qui est en train de recoudre un volant sur sa robe et qui entortille son fil. Non, je parle du volant sérieux, mâle, du VOLANT DE CHÂÂÂÂR!
(En passant, pour les Français, puisqu'il faut tout leur expliquer même les moppes : un «char» c'est une voituuuuuuure. Et, non, ce n'est pas un anglicisme, ça vient de «char à boeufs». Ou à cheval, comme vous voulez.)
Bref, la victime de la rage au volant se sent prise d'une indignation sans bornes face à la supposée mauvaise conduite d'un autre conducteur, d'un cycliste, d'un piéton, ou même d'un écureuil qui passe sur la route.
Exemple : on roule à 110 km/h dans une zone de 90. Normal et habituel. On est en rase campagne, il faut bien arriver quelque part un jour. Soudain, un char débouche d'un chemin transversal (je rappelle qu'ici, on a pas la priorité à droite, mais la priorité tout droit. Ce qui, entre vous et moi, est bien plus logique. On s'occupe de ce qui se passe sur notre route, pas sur celle des autres).
Le char en question, qui envahit honteusement notre route, nous oblige à ralentir à 80, mettons. Non mais quel sans-gêne!!! On va lui montrer de quel bois on se chauffe! Nous accélérons alors jusqu'à lui coller au cul, histoire qu'il comprenne bien qu'il aurait dû attendre et passer derrière nous. Mais voilà qu'il accélère!!! Mais il se moque de nous, ou quoi??? Nous accélérons à notre tour, parce que nous sommes sûrs qu'il n'a pas bien compris la leçon, à savoir que la route, ça nous appartient et que sa place à lui est... derrière nous!
Quand le tandem suivant-suivi est rendu à 120 km/h, habituellement le poursuivant se calme un peu. Surtout parce que son char ne peut pas suivre. L'espace se creuse enfin, et on finit par oublier le malotru qui est maintenant loin devant.
Quelques minutes plus tard, on arrive à un croisement. On fait son arrêt, comme un bon citoyen (dès que le pied a appuyé sur le frein, on peut considérer qu'on a arrêté). Ya un char qui s'en vient à notre gauche, mais il est encore loin. Allez, on y va, on tourne à droite. Mais le crétin de la gauche (qui se trouve maintenant en arrière) s'en vient plus vite que prévu. On appuie alors sur le champignon. La limite est de 90, on va atteindre cette vitesse bien avant qu'il ne soit à notre niveau. Mais ce rejeton de péripatéticienne en redemande : il continue à coller à notre derrière. Qu'à cela ne tienne!
Ici, on peut prendre deux attitudes :
Il va nous voir, pas d'inquiétude : le conducteur qui nous précédait va certainement nous regarder en nous dépassant puisqu'il aura besoin de renseignements pour pouvoir s'écrier (au choix) «Ah! Une femme!» ou «Un vieux!» ou «Un noir!» ou encore «Un arabe!»... Oui, on sombre facilement dans le racisme, le sexisme ou le gérontisme, à moins d'être en France et de pouvoir laisser libre cours à son plaquisme qui permet de ventiler à bon compte son juste courroux.
Mais quelles défenses possède un conducteur enragé contre un sourire et un babaille de la main???
Quand on sent monter la rage envers un autre conducteur coupable d'un crime de lèse-conduite, amusons-nous à nous souvenir de la fois où on a fait comme lui, par erreur. Quoi??? On s'est dit : «oups, hihihi...» ??? Pendant que l'autre crétin en arrière dépensait toute son énergie à nous haïr en caractères gras et en majuscules ???
La prochaine fois que ça nous arrive, gardons notre énergie : faisons honte aux autres avec notre sourire et notre babaille de la main...
Et je ne parle pas de la rage qui assaille une couturière qui est en train de recoudre un volant sur sa robe et qui entortille son fil. Non, je parle du volant sérieux, mâle, du VOLANT DE CHÂÂÂÂR!
(En passant, pour les Français, puisqu'il faut tout leur expliquer même les moppes : un «char» c'est une voituuuuuuure. Et, non, ce n'est pas un anglicisme, ça vient de «char à boeufs». Ou à cheval, comme vous voulez.)
Bref, la victime de la rage au volant se sent prise d'une indignation sans bornes face à la supposée mauvaise conduite d'un autre conducteur, d'un cycliste, d'un piéton, ou même d'un écureuil qui passe sur la route.
Exemple : on roule à 110 km/h dans une zone de 90. Normal et habituel. On est en rase campagne, il faut bien arriver quelque part un jour. Soudain, un char débouche d'un chemin transversal (je rappelle qu'ici, on a pas la priorité à droite, mais la priorité tout droit. Ce qui, entre vous et moi, est bien plus logique. On s'occupe de ce qui se passe sur notre route, pas sur celle des autres).
Le char en question, qui envahit honteusement notre route, nous oblige à ralentir à 80, mettons. Non mais quel sans-gêne!!! On va lui montrer de quel bois on se chauffe! Nous accélérons alors jusqu'à lui coller au cul, histoire qu'il comprenne bien qu'il aurait dû attendre et passer derrière nous. Mais voilà qu'il accélère!!! Mais il se moque de nous, ou quoi??? Nous accélérons à notre tour, parce que nous sommes sûrs qu'il n'a pas bien compris la leçon, à savoir que la route, ça nous appartient et que sa place à lui est... derrière nous!
Quand le tandem suivant-suivi est rendu à 120 km/h, habituellement le poursuivant se calme un peu. Surtout parce que son char ne peut pas suivre. L'espace se creuse enfin, et on finit par oublier le malotru qui est maintenant loin devant.
Quelques minutes plus tard, on arrive à un croisement. On fait son arrêt, comme un bon citoyen (dès que le pied a appuyé sur le frein, on peut considérer qu'on a arrêté). Ya un char qui s'en vient à notre gauche, mais il est encore loin. Allez, on y va, on tourne à droite. Mais le crétin de la gauche (qui se trouve maintenant en arrière) s'en vient plus vite que prévu. On appuie alors sur le champignon. La limite est de 90, on va atteindre cette vitesse bien avant qu'il ne soit à notre niveau. Mais ce rejeton de péripatéticienne en redemande : il continue à coller à notre derrière. Qu'à cela ne tienne!
Ici, on peut prendre deux attitudes :
- «Mon char est plus fort que le tien, vil suiveux» : j'accélère et je sème l'importun. En espérant que ce ne soit pas un char de police.
- Le suiveux est au volant d'une Grosse Corvette (tite quéquette). Puisque je ne peux pas l'emmerder en allant plus vite que lui, je vais lui montrer les bonnes manières : je ralentis, ralentis, ralentis... tout en mettant mon flasher à gauche, pour lui faire croire que je veux tourner à gauche et ainsi l'empêcher de me dépasser. Mais ça fait son temps, et puis, quoi, on n'a pas non plus de temps à perdre sur la route.
Il va nous voir, pas d'inquiétude : le conducteur qui nous précédait va certainement nous regarder en nous dépassant puisqu'il aura besoin de renseignements pour pouvoir s'écrier (au choix) «Ah! Une femme!» ou «Un vieux!» ou «Un noir!» ou encore «Un arabe!»... Oui, on sombre facilement dans le racisme, le sexisme ou le gérontisme, à moins d'être en France et de pouvoir laisser libre cours à son plaquisme qui permet de ventiler à bon compte son juste courroux.
Mais quelles défenses possède un conducteur enragé contre un sourire et un babaille de la main???
Quand on sent monter la rage envers un autre conducteur coupable d'un crime de lèse-conduite, amusons-nous à nous souvenir de la fois où on a fait comme lui, par erreur. Quoi??? On s'est dit : «oups, hihihi...» ??? Pendant que l'autre crétin en arrière dépensait toute son énergie à nous haïr en caractères gras et en majuscules ???
La prochaine fois que ça nous arrive, gardons notre énergie : faisons honte aux autres avec notre sourire et notre babaille de la main...
samedi 3 septembre 2005
Comme un garçon...
Dans le cadre de mes posts culturels, analysons (c'est moi qui analyse, vous, vous lisez avec la bouche grande ouverte, babas d'admiration et vous vous taisez. À la rigueur, vous pouvez laisser un commentaire respectueux) la chanson «Comme un garçon» popularisée par Sylvie Vartan.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, vous pouvez en voir les paroles dans le site paroles.net (taper le titre de la chanson dans l'espace prévu). Non que ce ne soit nécessaire, puisque je vous ai recopié les paroles, mais c'est juste au cas où vous ne me croiriez pas et que vous imaginez que j'aurais modifié quelques vers pour les rendre plus ridicules.
Si vous désirez la fredonner tout en lisant, prenez garde de monter votre ton de trois octaves. Si vous êtes un gars, ce sera 6 octaves.
Allons-y :
♪♫♫Comme un garçon j'ai les cheveux longs
Comme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon♪♫♫
Nous avons compris qu'ici on définit la masculinité avec des critières discutables Les cheveux longs laissent songeurs. Mais bon, nous étions en 1968, ne l'oublions pas. Et en France.
♪♫♫Comme un garçon moi je suis têtue
Et bien souvent moi je distribue
Des corrections faut faire attention
Comme un garçon♪♫♫
Elle s'affiche comme le ti-boss des bécosses... Jusqu'ici, tout est cohérent.
♪♫♫Pourtant je ne suis qu'une fille♪♫♫
Notez déjà le «que» réducteur. Le ton est donné.«Le Bon Usage» de Grevisse définit cette locution adverbiale comme servant à marquer fortement le peu d'importance ou de valeur, l'insignifiance de l'être ou de la chose dont il s'agit. Conclusion : une fille, c'est moins qu'un gars. Éloquent.
♪♫♫Et quand je suis dans tes bras
Je n'suis qu'une petite fille♪♫♫
Si on comprend bien, quand il est là, elle n'est qu'une petite fille (donc vulnérable, dépendante etc).
♪♫♫Perdue, quand tu n'es plus là♪♫♫
Et quand il n'est plus là, elle est perdue (donc hébétée, bonne à rien etc)...
Quand donc trouve-elle le temps de distribuer des corrections?
♪♫♫Comme un garçon moi j'ai ma moto♪♫♫ La vente de moto serait-elle interdite aux filles???
♪♫♫Comme un garçon je fais du rodéo♪♫♫ Bien sûr, les garçons font tous du rodéo...
♪♫♫C'est la terreur à 200 à l'heure
Comme un garçon
Comme un garçon je n'ai peur de rien♪♫♫
Si elle n'a peur de rien, pourquoi se sent-elle perdue, à la fin de chaque refrain???
♪♫♫Comme un garçon moi j'ai des copains
Et dans la bande c'est moi qui commande
Comme un garçon♪♫♫
Si c'est elle qui commande dans la bande, elle devrait commander à son tchum aussi...
♪♫♫Pourtant je ne suis qu'une fille
Et quand je suis avec toi
Je n'suis qu'une petite fille
Tu fais ce que tu veux de moi♪♫♫
On voit l'effet infantilisant que provoque l'«amour». Perte d'autonomie, facultés affaiblies, complexe d'infériorité...
♪♫♫Comme un garçon j'ai les cheveux long
Comme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
Comme un garçon toi tu n'est pas très attentionné
T'es décontracté, mais avec toi
Je ne suis plus jamais, comme un garçon♪♫♫
♪♫♫Je suis une petite fille
Tu fais ce que tu veux de moi
Je suis une toute petite fille
Et c'est beaucoup mieux comme ça♪♫♫
Beaucoup mieux comme ça? Pour qui? Sûrement pas pour elle, puisqu'il n'est pas attentionné.
♪♫♫Voi-là♪♫♫
Oui, «Voi-là»! C'était la notion toute française du dévergondage féminin.
En résumé, elle est «comme un garçon» mais reste tout de même féminine, du moins selon la notion toute française de la féminité : soumise, dépendante, infantile. Peu importe les contradictions provoquées dans la chanson.
Oui, je sais, cette chanson date de 1968. Mais l'esprit a-t-il vraiment changé en France??? (C'est un débat que je lance...)
Remarquons que cette chanson a été écrite par un homme (J.J. Debout et R. Dumas). En fait, deux. (Dire qu'ils s'y sont mis à deux pour composer ça!) Bien sûr, elle a été chantée par une femme. C'était probablement la petite amie d'un des compositeurs, et celui-ci faisait «♪♫♫ce que tu veux de moi. Voi-là♪♫♫»!!!
Pour ceux qui ne la connaissent pas, vous pouvez en voir les paroles dans le site paroles.net (taper le titre de la chanson dans l'espace prévu). Non que ce ne soit nécessaire, puisque je vous ai recopié les paroles, mais c'est juste au cas où vous ne me croiriez pas et que vous imaginez que j'aurais modifié quelques vers pour les rendre plus ridicules.
Si vous désirez la fredonner tout en lisant, prenez garde de monter votre ton de trois octaves. Si vous êtes un gars, ce sera 6 octaves.
Allons-y :
♪♫♫Comme un garçon j'ai les cheveux longs
Comme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon♪♫♫
Nous avons compris qu'ici on définit la masculinité avec des critières discutables Les cheveux longs laissent songeurs. Mais bon, nous étions en 1968, ne l'oublions pas. Et en France.
♪♫♫Comme un garçon moi je suis têtue
Et bien souvent moi je distribue
Des corrections faut faire attention
Comme un garçon♪♫♫
Elle s'affiche comme le ti-boss des bécosses... Jusqu'ici, tout est cohérent.
♪♫♫Pourtant je ne suis qu'une fille♪♫♫
Notez déjà le «que» réducteur. Le ton est donné.«Le Bon Usage» de Grevisse définit cette locution adverbiale comme servant à marquer fortement le peu d'importance ou de valeur, l'insignifiance de l'être ou de la chose dont il s'agit. Conclusion : une fille, c'est moins qu'un gars. Éloquent.
♪♫♫Et quand je suis dans tes bras
Je n'suis qu'une petite fille♪♫♫
Si on comprend bien, quand il est là, elle n'est qu'une petite fille (donc vulnérable, dépendante etc).
♪♫♫Perdue, quand tu n'es plus là♪♫♫
Et quand il n'est plus là, elle est perdue (donc hébétée, bonne à rien etc)...
Quand donc trouve-elle le temps de distribuer des corrections?
♪♫♫Comme un garçon moi j'ai ma moto♪♫♫ La vente de moto serait-elle interdite aux filles???
♪♫♫Comme un garçon je fais du rodéo♪♫♫ Bien sûr, les garçons font tous du rodéo...
♪♫♫C'est la terreur à 200 à l'heure
Comme un garçon
Comme un garçon je n'ai peur de rien♪♫♫
Si elle n'a peur de rien, pourquoi se sent-elle perdue, à la fin de chaque refrain???
♪♫♫Comme un garçon moi j'ai des copains
Et dans la bande c'est moi qui commande
Comme un garçon♪♫♫
Si c'est elle qui commande dans la bande, elle devrait commander à son tchum aussi...
♪♫♫Pourtant je ne suis qu'une fille
Et quand je suis avec toi
Je n'suis qu'une petite fille
Tu fais ce que tu veux de moi♪♫♫
On voit l'effet infantilisant que provoque l'«amour». Perte d'autonomie, facultés affaiblies, complexe d'infériorité...
♪♫♫Comme un garçon j'ai les cheveux long
Comme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
Comme un garçon toi tu n'est pas très attentionné
T'es décontracté, mais avec toi
Je ne suis plus jamais, comme un garçon♪♫♫
♪♫♫Je suis une petite fille
Tu fais ce que tu veux de moi
Je suis une toute petite fille
Et c'est beaucoup mieux comme ça♪♫♫
Beaucoup mieux comme ça? Pour qui? Sûrement pas pour elle, puisqu'il n'est pas attentionné.
♪♫♫Voi-là♪♫♫
Oui, «Voi-là»! C'était la notion toute française du dévergondage féminin.
En résumé, elle est «comme un garçon» mais reste tout de même féminine, du moins selon la notion toute française de la féminité : soumise, dépendante, infantile. Peu importe les contradictions provoquées dans la chanson.
Oui, je sais, cette chanson date de 1968. Mais l'esprit a-t-il vraiment changé en France??? (C'est un débat que je lance...)
Remarquons que cette chanson a été écrite par un homme (J.J. Debout et R. Dumas). En fait, deux. (Dire qu'ils s'y sont mis à deux pour composer ça!) Bien sûr, elle a été chantée par une femme. C'était probablement la petite amie d'un des compositeurs, et celui-ci faisait «♪♫♫ce que tu veux de moi. Voi-là♪♫♫»!!!
vendredi 2 septembre 2005
Je vais en Viiiiiille!
Une ou deux fois par mois, je sors de mon trou et je vais en Ville. En ville n'étant pas New-York, ni même Montréal, mais Rimouski. Il y a tout de même 42 000 habitants... Ce qui est environ la population de Caluire-Et-Cuire, dans le département du Rhône, en France. (Eh oui, j'ai cliqué au hasard dans les villages français jusqu'à ce que je tombe sur un village au nom ridicule qui a à peu près la même population que Rimouski. Formons un club.)
Puisque je ne sors pas souvent, je dois planifier très soigneusement ma Sortie. D'abord, je repousse au max le moment où je pars en ville. Normalement il me faut plus qu'une raison. Mon frigo est vide. C'est une raison. Pas suffisante toutefois. Je continue donc de manger des patates et des pâtes pendant quelques jours, jusqu'à ce que j'arrive à court de pilules pour mon chien (il est pris du coeur, le pauvre...).
Voici donc le déclencheur! Je vais en profiter pour faire toutes les courses accumulées depuis deux semaines. Le marché, le vété, mais aussi la banque (la seule chose qu'on ne peut pas faire par internet est de déposer un chèque, fût-il du gouvernement!), la Brûlerie (oui, je bois du café équitable frais moulu encore chaud du soleil du Pérou - ou serait-ce la chaleur de la machine à moudre? - ou rien!), une nouvelle moppe à la pharmacie (celle où l'on vend de tout même un ami - quoique je ne suis pas certaine de considérer la moppe comme étant mon amie...),
et bien sûr, passer à mon quartier général, l'Institut maritime du Québec (mon alma mater, pater et saint esprit)!
C'est de là que je rayonne vers tous les points de la ville pour les diverses courses. Mieux que la Pharmacie Jean Coutu, en plus d'y trouver des amis, j'y trouve aussi un stationnement gratuit. Dommage qu'ils n'aient pas de moppe!
Lorsque j'ai fini toutes mes courses, je reprends la route pour revenir dans mon rang de village là-haut sur la montagne retrouver mon troupeau de chien et mon essaim de chats. Pour m'apercevoir généralement que j'ai oublié quelque chose, qui me forcera à retourner en Ville deux semaines plus tard...
Ya pas moyen d'être tranquille!!!
Puisque je ne sors pas souvent, je dois planifier très soigneusement ma Sortie. D'abord, je repousse au max le moment où je pars en ville. Normalement il me faut plus qu'une raison. Mon frigo est vide. C'est une raison. Pas suffisante toutefois. Je continue donc de manger des patates et des pâtes pendant quelques jours, jusqu'à ce que j'arrive à court de pilules pour mon chien (il est pris du coeur, le pauvre...).
Voici donc le déclencheur! Je vais en profiter pour faire toutes les courses accumulées depuis deux semaines. Le marché, le vété, mais aussi la banque (la seule chose qu'on ne peut pas faire par internet est de déposer un chèque, fût-il du gouvernement!), la Brûlerie (oui, je bois du café équitable frais moulu encore chaud du soleil du Pérou - ou serait-ce la chaleur de la machine à moudre? - ou rien!), une nouvelle moppe à la pharmacie (celle où l'on vend de tout même un ami - quoique je ne suis pas certaine de considérer la moppe comme étant mon amie...),
et bien sûr, passer à mon quartier général, l'Institut maritime du Québec (mon alma mater, pater et saint esprit)!
C'est de là que je rayonne vers tous les points de la ville pour les diverses courses. Mieux que la Pharmacie Jean Coutu, en plus d'y trouver des amis, j'y trouve aussi un stationnement gratuit. Dommage qu'ils n'aient pas de moppe!
Lorsque j'ai fini toutes mes courses, je reprends la route pour revenir dans mon rang de village là-haut sur la montagne retrouver mon troupeau de chien et mon essaim de chats. Pour m'apercevoir généralement que j'ai oublié quelque chose, qui me forcera à retourner en Ville deux semaines plus tard...
Ya pas moyen d'être tranquille!!!
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