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Le troupeau
Le fan-club de Coyote des Neiges!
L'accent parisien démystifié
Premier Français rencontré!
C'est fun!
La tour infernale
aaaaargh! Le questionnaire est arrivé à moi!
La pensée du jour
Maaaaaaal de bloc!
Les commentatrices de pub françaises sont des extraterrestres!
Esprit de Noel, es-tu là?
La fin des problèmes de l'humanité
Paris complètement envahie par la neige!!!
Le bonhomme de neige
samedi 31 décembre 2005
vendredi 30 décembre 2005
Le bonhomme de neige
Non mais vous avez vu ça??? J'ai fait un magnifique bonhomme! Je vous l'avais bien dit qu'à Paris il avait fait une terrible tempête de neige!!!
Oui, bon, Paris, ça reste Paris...
Oui, bon, Paris, ça reste Paris...
mercredi 28 décembre 2005
Paris complètement envahie par la neige!!!
C'est la foliiiiiiiie!
Paris est en état d'alerte!
météo à la radio
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
Les automobiles sont enterrées sous la neige qui tombe sans relâche!
Le froid est extrême!!!
Les sans-abris font la queue aux endroits désignés pour obtenir un bol de soupe chaude!
Mais autrement, les rues sont désertes, à peine quelques traces de pas dans la neige!
Non mais vous avez vu cet ÉNOOOOORME flocon???
Comment voulez-vous que ces malheureux automobilistes retrouvent leur voiture sous cette montagne de neige, et puissent la dégager du banc de neige qui s'est formé le long de la route???
Certaines routes ne sont même pas dégagées! Complètement impraticables! Des bancs de neige incroyables s'accumulent par endroits...
Les seuls endroits un peu sécuritaire pour les automobilistes sont les tunnels, protégés des intempéries, un oasis de calme dans cette tempête qui sévit à l'extérieur!
Aucune voiture n'ose s'aventurer dans les rues parisiennes! Du jamais vu!
À peine quelques piétons transis...
Et les habituels ploucs qui prennent la neige en photo parce qu'ils n'ont jamais rien vu!!!
Même les quenouilles du pont Alexandre III se sont figées en glaçons!
La neige recouvre les sapins de la Ville
Et c'est sous un grand manteau blanc, que finalement...
... sous la tempête qui continue à sévir implacablement, la Ville s'endort!
Bin quoi? On peut toujours rêver!!!
Paris est en état d'alerte!
météo à la radio
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
Les automobiles sont enterrées sous la neige qui tombe sans relâche!
Le froid est extrême!!!
Les sans-abris font la queue aux endroits désignés pour obtenir un bol de soupe chaude!
Mais autrement, les rues sont désertes, à peine quelques traces de pas dans la neige!
Non mais vous avez vu cet ÉNOOOOORME flocon???
Comment voulez-vous que ces malheureux automobilistes retrouvent leur voiture sous cette montagne de neige, et puissent la dégager du banc de neige qui s'est formé le long de la route???
Certaines routes ne sont même pas dégagées! Complètement impraticables! Des bancs de neige incroyables s'accumulent par endroits...
Les seuls endroits un peu sécuritaire pour les automobilistes sont les tunnels, protégés des intempéries, un oasis de calme dans cette tempête qui sévit à l'extérieur!
Aucune voiture n'ose s'aventurer dans les rues parisiennes! Du jamais vu!
À peine quelques piétons transis...
Et les habituels ploucs qui prennent la neige en photo parce qu'ils n'ont jamais rien vu!!!
Même les quenouilles du pont Alexandre III se sont figées en glaçons!
La neige recouvre les sapins de la Ville
Et c'est sous un grand manteau blanc, que finalement...
... sous la tempête qui continue à sévir implacablement, la Ville s'endort!
Bin quoi? On peut toujours rêver!!!
mardi 27 décembre 2005
La fin des problèmes de l'humanité.
Oui, je l'ai entendu à la télé!!! C'était à l'émission Téléshopping de TF1 (évidemment, ça ne pouvait pas s'appeler «télémagasinage» puisque nous sommes en France, berceau de la francophonie)...
Je sens que cette invention va révolutionner ma vie!
En effet, en ce matin du 27 décembre, alors que je vaquais à mes occupations quotidiennes et que la télé était ouverte, j'entends que la fin de tous mes ennuis approche!
Quelqu'un s'est enfin décidé à inventer ce dont l'humanité ne pouvait décidément pas se passer!
En entendant ça, je cesse illico toutes mes activités, et je me visse littéralement sur l'écran de télé qui m'annonce ainsi la Bonne Nouvelle!
Démonstration à l'appui, un professeur très savant nous fait voir comment le rouleau de papier essuie-tout est à l'origine de frustrations, de montées de lait, de crises de fureur, et est probablement la cause de la guerre dans le Monde.
Nous assistons en direct à la vision insoutenable de personnes, par ailleurs tout à fait normales, qui, empêtrées dans leur rouleau de papier essuie-tout, sentent monter en eux la célèbre Rage du Papier-Essuie-Tout qui affecte l'Univers depuis la Nuit des Temps. De maladresse en accidents de travail, nous devenons convaincus que seule une invention révolutionnaire pourrait résoudre tous nos problèmes.
On nous présente enfin l'Objet, le Veau d'Or culinaire : le Dérouleur de Papier Essuie-Tout !
Quelques extraits nous montrent comment ça fonctionne : grâce à son inclinaison révolutionnaire, il suffit d'une main pour tirer la feuille de papier. En un tournemain, toutes ces cruches de ménagères en furie qu'on a vues dans les extraits précédents en train de se battre avec un rouleau d'essuie-tout se transforment en jeunes femmes posées et souriantes, qui, d'une main découpent leur morceau de papier essuie-tout et de l'autre font la vaissaile, le ménage, la cuisine, les courses, sortent les poubelles, se maquillent, se coiffent et font carrière...
Cet objet est même en lice pour gagner le «Prix Téléshopping de l'innovation»!!! S'il gagne, il sera enfin commercialisé et ira rejoindre le «robot net» qui, «en plus de son look très sympathique, vous surprendra par son efficacité. Il enlève vraiment tout sur son passage», le «body twister» et tous les autres «patch objectif minceur» au Panthéon à la Gloire du Génie Humain.
Et qui sait, peut-être même le Prix Nobel de la Paix???
Je sens que cette invention va révolutionner ma vie!
En effet, en ce matin du 27 décembre, alors que je vaquais à mes occupations quotidiennes et que la télé était ouverte, j'entends que la fin de tous mes ennuis approche!
Quelqu'un s'est enfin décidé à inventer ce dont l'humanité ne pouvait décidément pas se passer!
En entendant ça, je cesse illico toutes mes activités, et je me visse littéralement sur l'écran de télé qui m'annonce ainsi la Bonne Nouvelle!
Démonstration à l'appui, un professeur très savant nous fait voir comment le rouleau de papier essuie-tout est à l'origine de frustrations, de montées de lait, de crises de fureur, et est probablement la cause de la guerre dans le Monde.
Nous assistons en direct à la vision insoutenable de personnes, par ailleurs tout à fait normales, qui, empêtrées dans leur rouleau de papier essuie-tout, sentent monter en eux la célèbre Rage du Papier-Essuie-Tout qui affecte l'Univers depuis la Nuit des Temps. De maladresse en accidents de travail, nous devenons convaincus que seule une invention révolutionnaire pourrait résoudre tous nos problèmes.
On nous présente enfin l'Objet, le Veau d'Or culinaire : le Dérouleur de Papier Essuie-Tout !
Quelques extraits nous montrent comment ça fonctionne : grâce à son inclinaison révolutionnaire, il suffit d'une main pour tirer la feuille de papier. En un tournemain, toutes ces cruches de ménagères en furie qu'on a vues dans les extraits précédents en train de se battre avec un rouleau d'essuie-tout se transforment en jeunes femmes posées et souriantes, qui, d'une main découpent leur morceau de papier essuie-tout et de l'autre font la vaissaile, le ménage, la cuisine, les courses, sortent les poubelles, se maquillent, se coiffent et font carrière...
Cet objet est même en lice pour gagner le «Prix Téléshopping de l'innovation»!!! S'il gagne, il sera enfin commercialisé et ira rejoindre le «robot net» qui, «en plus de son look très sympathique, vous surprendra par son efficacité. Il enlève vraiment tout sur son passage», le «body twister» et tous les autres «patch objectif minceur» au Panthéon à la Gloire du Génie Humain.
Et qui sait, peut-être même le Prix Nobel de la Paix???
vendredi 23 décembre 2005
Esprit de Noel, es-tu là?
Corvée du jour : je dois faire le sapin.
Ché pas, mais j'ai comme pas le goût de faire le sapin. Vraiment pas.
Je serais peut-être plus motivée si je mettais les chansons du film de Mary Poppins dans le prélard, mais en cet après-midi glauque, sans neige, sans personne, sans même un chat pour courrir après les boules, j'ai pas trop envie.
Enfin, le sapin est déjà monté. Il y a même déjà un set de lumières dessus. Elles clignotent 0,5 sec puis s'éteignent 1 seconde. On sauve 66% d'électricité. Bravo. Mais c'est un peu poche.
Si, si, vérifiez par vous-même :
sapin de noel
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
J'essaie de mettre plus de lumières. Impossible, les autres prises électriques sont trop loin et le multiplicateur n'a pas l'air de fonctionner. Pffft. Tant pis.
Je fouille dans les boîtes. Je cherche des boules. Hum. Non, pas ça, c'est laid. Et ça non plus, c'est cassant. Ça, ya pas les crochets pour les accrocher. Ah enfin! Bon, va pour ces choses...
Les guirlandes, à présent. Dorées. Ça va. Le résultat est, disons... sobre. Bof.
J'ai aussi ce truc qu'on met sur le dessus du sapin. Mais le sapin est très haut et je n'ai pas envie de me casser la gueule.
Merde que ça me tente pas...
Je repère deux sacs dans le fond du salon. C'est que je ne suis pas chez moi, ici! Je dois me débrouiller avec ce que je trouve.
C'est écrit «santons» sur les sacs. Je me rappelle mes souvenirs du Pilote (mâtin quel journal!) et je me souviens d'un reportage sur les santons... Snif, snif, nostalgie...
C'est là que j'avais appris que le terme «santon» désignait les petits bonhommes de la crèche. Assez de réminiscences, voyons voir ce que je trouve. Un boeuf. Bon, je le mets sur la table sur de la ouate. Un ange. Un âne.
Un éléphant. Ah bon? Je ne me souvenais pas qu'il y eût un éléphant dans la crèche...
Un dromadaire, un chameau (me semble que c'est un peu n'importe quoi), puis un roi mage, deux rois mages, trois, quatre (???), CINQ???
Qu'est-ce que c'est que ça? 5 rois mages? Ya du monde à messe!!! Il y en a sûrement un Joseph dans le lot mais je n'arrive pas à me décider c'est lequel. Et puis de toute façon, pour ce qu'il a contribué à la conception, le Joseph, il n'a qu'à attendre à la porte comme tout le monde. Là.
Enfin, je trouve une très vieille boîte, qui contient, en pièces détachées, un genre de petit ventilateur à angelot. Ça fait certainement très «vieille France» (PFOUHHAHAHAHAH!) alors je me mets en devoir de le monter. Il manque une chandelle et un petit contrepoids. Mais l'ange à trompette du dessus tourne quand on souffle dessus. Très «fun».
Quand Chéri rentre du boulot, il s'exclame sur la beauté de mon arbre de Noel «OOOOOH! Comme c'est beauuuuuuu!» Une chance que Chéri a gardé son âme d'enfant... En parlant d'enfant, j'ai toujours pas trouvé le p'tit Christ!!!
Allez, bonne corvée à vous tous! Il est temps, vous aussi, d'aller monter votre sapin!
Ché pas, mais j'ai comme pas le goût de faire le sapin. Vraiment pas.
Je serais peut-être plus motivée si je mettais les chansons du film de Mary Poppins dans le prélard, mais en cet après-midi glauque, sans neige, sans personne, sans même un chat pour courrir après les boules, j'ai pas trop envie.
Enfin, le sapin est déjà monté. Il y a même déjà un set de lumières dessus. Elles clignotent 0,5 sec puis s'éteignent 1 seconde. On sauve 66% d'électricité. Bravo. Mais c'est un peu poche.
Si, si, vérifiez par vous-même :
sapin de noel
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
Je fouille dans les boîtes. Je cherche des boules. Hum. Non, pas ça, c'est laid. Et ça non plus, c'est cassant. Ça, ya pas les crochets pour les accrocher. Ah enfin! Bon, va pour ces choses...
Les guirlandes, à présent. Dorées. Ça va. Le résultat est, disons... sobre. Bof.
J'ai aussi ce truc qu'on met sur le dessus du sapin. Mais le sapin est très haut et je n'ai pas envie de me casser la gueule.
Alors tant pis, je la mets sur la cheminée de la crèche.
Parlant de la crèche, où est donc ce p... de petit jésus, criss?
Parlant de la crèche, où est donc ce p... de petit jésus, criss?
Merde que ça me tente pas...
Je repère deux sacs dans le fond du salon. C'est que je ne suis pas chez moi, ici! Je dois me débrouiller avec ce que je trouve.
C'est écrit «santons» sur les sacs. Je me rappelle mes souvenirs du Pilote (mâtin quel journal!) et je me souviens d'un reportage sur les santons... Snif, snif, nostalgie...
C'est là que j'avais appris que le terme «santon» désignait les petits bonhommes de la crèche. Assez de réminiscences, voyons voir ce que je trouve. Un boeuf. Bon, je le mets sur la table sur de la ouate. Un ange. Un âne.
Un éléphant. Ah bon? Je ne me souvenais pas qu'il y eût un éléphant dans la crèche...
Un dromadaire, un chameau (me semble que c'est un peu n'importe quoi), puis un roi mage, deux rois mages, trois, quatre (???), CINQ???
Qu'est-ce que c'est que ça? 5 rois mages? Ya du monde à messe!!! Il y en a sûrement un Joseph dans le lot mais je n'arrive pas à me décider c'est lequel. Et puis de toute façon, pour ce qu'il a contribué à la conception, le Joseph, il n'a qu'à attendre à la porte comme tout le monde. Là.
Enfin, je trouve une très vieille boîte, qui contient, en pièces détachées, un genre de petit ventilateur à angelot. Ça fait certainement très «vieille France» (PFOUHHAHAHAHAH!) alors je me mets en devoir de le monter. Il manque une chandelle et un petit contrepoids. Mais l'ange à trompette du dessus tourne quand on souffle dessus. Très «fun».
Quand Chéri rentre du boulot, il s'exclame sur la beauté de mon arbre de Noel «OOOOOH! Comme c'est beauuuuuuu!» Une chance que Chéri a gardé son âme d'enfant... En parlant d'enfant, j'ai toujours pas trouvé le p'tit Christ!!!
Allez, bonne corvée à vous tous! Il est temps, vous aussi, d'aller monter votre sapin!
jeudi 22 décembre 2005
Les commentatrices de pub françaises sont des aliens!
C'est la conclusion à laquelle je suis arrivée.
Ecoutez bien ceci : (mettez le son pour bien entendre la Voix)
Une pub
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
Notez que pour enregistrer ceci, il ne m'a suffit que de rester 2 minutes debout devant la télé pendant la pause pub, et j'ai pris la première pub-alien que j'ai entendue. Dommage, je n'ai pas enregistré la pub avec un gars tout nu qui sortait du lit pour aller se mettre du parfum, vautré dans un fauteuil qui lui cachait les parties (il était tout de même 09h du matin et les enfants écoutent tous leurs dessins animés ...) Bref...
Ce n'est pas possible! Personne ne parle comme ça dans la nature!
Mes premières hypothèses :
Quoi? C'est déjà fait? Ah bon, moi qui croyais vous annoncer un scoop!
Ecoutez bien ceci : (mettez le son pour bien entendre la Voix)
Une pub
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
Ce n'est pas possible! Personne ne parle comme ça dans la nature!
Mes premières hypothèses :
- Elle a avalé une «shotte» d'hélium avant de parler. L'hélium permet de déguiser sa voix grâce à sa densité différente de l'air, qui fait vibrer différamment les cordes vocales. Les Bee Gees aussi étaient drogués à l'hélium. Mais ils ne font pas de tests de dépistage, avant d'embaucher les gens, à la télé? Faurait pas donner de mauvais exemples à nos jeunes.
- Elle utilise la même technique que François Pérusse pour faire ses sketches et donner un effet humoristique certain. Mais on ne voit pas trop en quoi l'effet humoristique peut faire vendre dans ce cas-ci.
- On lui a dit, avant de tourner le spot publicitaire, que parler comme ça accentuait la sensualité parce que ça pousse l'air hors des poumons dans un effet chuchotant qui évoque l'intimisme et la jouissance sexuelle, d'où l'équation brute : «sexe=vendons». Axelle Red utilise cette méthode pour vendre ses disques. Mais bien sûr, je suis éxagérément tâtillonne, chacun sait que la pub a tout de même certaines règles de déontologie et que jamais on n'utiliserait le sexe pour faire vendre n'importe quoi, tout de même!
Quoi? C'est déjà fait? Ah bon, moi qui croyais vous annoncer un scoop!
lundi 19 décembre 2005
Maaaaaal de bloc!
Bin oui. Levée avec la tête qui m'éclate, comme la serveuse aux tomates. Mais c'est pas sur l'asphalte que je voudrais me coucher, tout de même.
Je finis par me lever, puisqu'il faut bien se lever. Parfois ça se tasse... Il n'est pas bon non plus de laisser son mal de tête macérer dans son oreiller sans rien tenter. Je vacille donc jusqu'au café. Bing, un café fort. Pffft. Rien à faire, il est tenace. Pas le café, mais le mal de tête.
Il fait beau dehors, peut-être que prendre l'air...
Juste devant chez moi, le manège des auto-tamponneuses qui, habituellement me fait tant envie, me fait fait maintenant horreur. Juste à le regarder, vide, inerte à cette heure matinale (relativement, quoi), j'ai le cerveau qui veut se barrer de ma cavité cervicale (en tous cas, la place où il est normalement logé).
Je continue à marcher, à petits pas, les yeux au sol pour éviter l'effort de les relever. Mal m'en prend, la vue n'est pas toujours agréable... Si au moins ça m'avait évité de piler dedans...
Sur la rue que j'ai empruntée (je vais vous la rendre, c'est promis), un marteau-piqueur. Non mais ils font exprès, ou quoi???
(Mettez le son au boutte pour avoir une bonne idée...)
Dans la rue
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
Je dépasse rapidement. Soudain, DONG DONG DONG, merde, il est midi pile et c'est justement à cette heure que je passe devant l'église qui a la manie de sonner ses cloches à toutes les heures. (Attention, l'image suivante est un vidéo! Si vous êtes sous l'emprise d'une migraine, ne la faite pas jouer!!!)
20051217_05
Originally uploaded by coyotedesneiges
Je fais un petit tour rapide à l'Intermarché, but (ou plutôt prétexte) à ma sortie. NOOOOOOOOOOOON! Pas «Petit papa Noel»!!! Pitié!!! Déjà en temps normal c'est déjà insupportable, mais sous l'emprise d'un mal de tête, c'est atrooooooooce!!!
Aaaaaallez, je rentre. Le dehors ne m'est pas assez amical.
Je me résigne à reprendre le lit. Zou.
Il fait si beau, c'est un peu dommage de tirer les rideaux. C'est pourtant sous l'empreinte d'un vague rayon de soleil sous les paupières que je tire ma révérence au monde, enfouie sous une débarbouillette d'eau glacée réconfortante...
Je finis par me lever, puisqu'il faut bien se lever. Parfois ça se tasse... Il n'est pas bon non plus de laisser son mal de tête macérer dans son oreiller sans rien tenter. Je vacille donc jusqu'au café. Bing, un café fort. Pffft. Rien à faire, il est tenace. Pas le café, mais le mal de tête.
Il fait beau dehors, peut-être que prendre l'air...
Juste devant chez moi, le manège des auto-tamponneuses qui, habituellement me fait tant envie, me fait fait maintenant horreur. Juste à le regarder, vide, inerte à cette heure matinale (relativement, quoi), j'ai le cerveau qui veut se barrer de ma cavité cervicale (en tous cas, la place où il est normalement logé).
Je continue à marcher, à petits pas, les yeux au sol pour éviter l'effort de les relever. Mal m'en prend, la vue n'est pas toujours agréable... Si au moins ça m'avait évité de piler dedans...
Sur la rue que j'ai empruntée (je vais vous la rendre, c'est promis), un marteau-piqueur. Non mais ils font exprès, ou quoi???
(Mettez le son au boutte pour avoir une bonne idée...)
Dans la rue
Envoyé à l'origine par coyotedesneiges
Je dépasse rapidement. Soudain, DONG DONG DONG, merde, il est midi pile et c'est justement à cette heure que je passe devant l'église qui a la manie de sonner ses cloches à toutes les heures. (Attention, l'image suivante est un vidéo! Si vous êtes sous l'emprise d'une migraine, ne la faite pas jouer!!!)
20051217_05
Originally uploaded by coyotedesneiges
Je fais un petit tour rapide à l'Intermarché, but (ou plutôt prétexte) à ma sortie. NOOOOOOOOOOOON! Pas «Petit papa Noel»!!! Pitié!!! Déjà en temps normal c'est déjà insupportable, mais sous l'emprise d'un mal de tête, c'est atrooooooooce!!!
Aaaaaallez, je rentre. Le dehors ne m'est pas assez amical.
Je me résigne à reprendre le lit. Zou.
Il fait si beau, c'est un peu dommage de tirer les rideaux. C'est pourtant sous l'empreinte d'un vague rayon de soleil sous les paupières que je tire ma révérence au monde, enfouie sous une débarbouillette d'eau glacée réconfortante...
samedi 17 décembre 2005
jeudi 15 décembre 2005
AAAAARRRGH! Le questionnaire est arrivé à moi!
De nouveau un questionnaire! Bon. Deux fois par an, pourquoi pas. Va pour cette fois-ci. Mais que je ne vous y reprenne pas à me refiler des choses pareilles. C'est quand même flatteur que papilles et pupilles ait pensé à moi... (Oui c'est fou ce que la vanité peut me faire faire! Une chance que je suis sur la liste en premier!)
- 5 choses que tu aimerais faire avant de mourir :
- Élever des poules à la campagne;
- Aller en Pologne dans un village unilingue polonais dans lequel il y aurait des poules et des chèvres qui courent librement dans la rue (mais pas d'autos pour les écraser);
- Goûter de nouveau le haggis écossais;
- Vivre (c'est chronologique, je sais);
- Mon testament (c'est fou ce que les gens sont imprévoyants! Moi je pense à tout!)
- 5 choses que tu sais faire :
- Lire dans une auto sans vomir;
- Lire dans un train sans vomir;
- Lire dans un avion sans vomir;
- Lire dans un bateau sans vomir;
- Lire dans mon fauteuil sans vomir. (J'ai beaucoup de pratique!)
- 5 choses que tu ne sais pas faire :
- Lire à bicyclette sans tomber;
- Boire immodérément sans vomir;
- La split;
- Le ménage;
- Trouver cinq choses que je ne sais pas faire;
- 5 choses qui t'attirent chez le sexe opposé ou chez l'autre :
- Chez le sexe opposé... leur sexe;
- Chez les gens que je visite : leurs chats ou leurs chiens;
- Chez les gens que je visite, encore : les bandes dessinées dans leur bibliothèque;
- Chez les gens que je visite, de nouveau : quand ils m'invitent à souper avec des huîtres et des oeufs de saumons et du foie gras et du fromage Boursault et de l'agneau avec une sauce miel et moutarde, et comme dessert, pourquoi pas un Saint-Honoré...
- Chez les autres en général : leur absence.
- 5 choses que tu dis le plus souvent :
- Criss;
- Tabarnak;
- Osti;
- Ciboére;
- Ventre Saint-Gris de Tudieu de diantre-fichtre!
- 5 personnalités qui te plaisent :
- Coyote des Neiges (je vous l'avais dit que j'étais vaniteuse);
- Amélie Poulain;
- Robin des Bois;
- La fée des dents;
- Bob l'Éponge;
- je passe le relais à 5 personnes :
- ...non, pas elle, elle va me tuer!
- ...ah non! Elle l'a déjà fait!
- ...
- ...
- Ah pis zut!
lundi 12 décembre 2005
La tour infernale
La tour Eiffel, symbole de Paris!!!
Saviez-vous qu'il y a des bécosses, en haut de la tour Eiffel???
Eh oui, il y a des bécosses!!!
Vous êtes-vous déjà demandé où s'en allait le contenu, quand on tire la chasse (ou quand on flushe, en québécois)???
Faut-il avoir peur de passer sans parapluie sous cette structure faite uniquement de piliers???
NON! Car les constructeurs ont pensé à tout!
Bien camouflés parmi les poutres se cachent des tuyaux non identifiés! Bruns à l'extérieur comme à l'intérieur, ils ont pour noble fonction de mener les résidus de l'hygiène rectale des touristes à bon port. Hosannah! (Attention aux cacas de chiens en bas de la tour, cependant!)
samedi 10 décembre 2005
C'est fun!
Ne pas confondre avec «C'est le fun», expression québécoise qui décrit une situation amusante, plaisante.
Non, «c'est fun» est une expression française utilisée pour qualifier quelque chose de «in», donc «cool», donc souhaitable, pensons-nous...
En réalité, si je me fie à mon expérience, une sonnerie de téléphone ridicule et complètement inutile (à télécharger à «seulement» 1,50 euros) est qualifiée de «fun» (par les publicitaires). Être en possession de quelque chose de «fun» semble donc être un puissant incitatif à l'achat. Quand on ne peut trouver d'autres arguments de vente, c'est très pratique.
Nous pouvons donc élargir le champ de signification à «c'est totalement inutile».
Et maintenant, grâce à Chéri, j'ai trouvé une nouvelle signification.
Chéri, habituellement amateur de couleurs sobres et même drabes, m'a offert un cadeau d'une couleur un peu vert malade...
(ici gros plan du cadeau)
Son explication? «C'est fun!» Ah bon! J'en ai conclu que «C'est fun» constitue une façon politiquement correcte de dire que c'est d'une couleur vert malade, donc, par extention : «c'est laid».
Voiture «fun», stationnée, sur le bord de la Seine, dans un quartier industriel.
Mixer «fun», en vente dans une boutique prout prout très chère du XIIe arrondissement.
Fini le ringard qui fait rire de lui parce qu'il possède ou porte des choses atroces! Avec un regard méprisant envers le moqueur, il n'a qu'à laisser tomber nonchalament : «Oui, mais c'est «fun»!» Alors là, écraaaaasé, casséééééééé, le mec! Le bec cloué, il n'a plus qu'à aller s'acheter un habit ringard pour être lui aussi, «fun»!!!
Manteau «fun», porté par une mémé dans une gare de banlieue.
Non, «c'est fun» est une expression française utilisée pour qualifier quelque chose de «in», donc «cool», donc souhaitable, pensons-nous...
En réalité, si je me fie à mon expérience, une sonnerie de téléphone ridicule et complètement inutile (à télécharger à «seulement» 1,50 euros) est qualifiée de «fun» (par les publicitaires). Être en possession de quelque chose de «fun» semble donc être un puissant incitatif à l'achat. Quand on ne peut trouver d'autres arguments de vente, c'est très pratique.
Nous pouvons donc élargir le champ de signification à «c'est totalement inutile».
Et maintenant, grâce à Chéri, j'ai trouvé une nouvelle signification.
Chéri, habituellement amateur de couleurs sobres et même drabes, m'a offert un cadeau d'une couleur un peu vert malade...
(ici gros plan du cadeau)
Son explication? «C'est fun!» Ah bon! J'en ai conclu que «C'est fun» constitue une façon politiquement correcte de dire que c'est d'une couleur vert malade, donc, par extention : «c'est laid».
Voiture «fun», stationnée, sur le bord de la Seine, dans un quartier industriel.
Mixer «fun», en vente dans une boutique prout prout très chère du XIIe arrondissement.
Fini le ringard qui fait rire de lui parce qu'il possède ou porte des choses atroces! Avec un regard méprisant envers le moqueur, il n'a qu'à laisser tomber nonchalament : «Oui, mais c'est «fun»!» Alors là, écraaaaasé, casséééééééé, le mec! Le bec cloué, il n'a plus qu'à aller s'acheter un habit ringard pour être lui aussi, «fun»!!!
Manteau «fun», porté par une mémé dans une gare de banlieue.
mercredi 7 décembre 2005
Premier Français rencontré!
C'était quelque part entre ce moment-là (si, si, c'est Montréal!) :
...et ce moment-là :
C'était donc au beau milieu de la nuit, au beau milieu de l'Atlantique.
Dans la file pour attendre aux bécosses.
Nous discutions, montre en main, non pas pour vérifier combien de temps chacun passait aux toilettes, mais pour voir combien de temps de vol il pouvait bien rester.
Le monsieur français (j'ai bien vu à son accent qu'il n'était pas Québécois) me dit, en m'entendant parler : «Ah! Vous n'êtes pas d'ici, vous!»
D'ici??? D'où ça, «ici»??? Ni lui ni moi ne sommes d'«ici» puisque nous sommes au beau milieu de l'Atlantique...
...et ce moment-là :
C'était donc au beau milieu de la nuit, au beau milieu de l'Atlantique.
Dans la file pour attendre aux bécosses.
Nous discutions, montre en main, non pas pour vérifier combien de temps chacun passait aux toilettes, mais pour voir combien de temps de vol il pouvait bien rester.
Le monsieur français (j'ai bien vu à son accent qu'il n'était pas Québécois) me dit, en m'entendant parler : «Ah! Vous n'êtes pas d'ici, vous!»
D'ici??? D'où ça, «ici»??? Ni lui ni moi ne sommes d'«ici» puisque nous sommes au beau milieu de l'Atlantique...
lundi 5 décembre 2005
L'accent parisien démystifié
Comment comprendre le Parisien moyen...Voici quelques pistes qui permettrons au francophone normal donc québécois de comprendre ce que disent les Parisiens.
a) L'accent circonflexe n'existe plus.
Le château devient le chateau (prononcer comme un chaton mais un chateau). Oui, c'est ridicule, mais ça ne porte pas trop à conséquence. Par contre, regardez bien l'exemple suivant :
Les pâtes deviennent des pattes. Chéri, grand amateur de pâtes, avait répondu avec enthousiasme à l'offre de ragoût de pattes de cochon de sa belle-maman québécoise. Il a donc dû goûter au terroir québécois à son corps défendant. Il convient donc de se méfier.
b) Les «t» et les «d».
Les Parisiens commencent à prononcer le «t» (ou le «d») mais abandonnent en cours de route. C'est particulièrement apparent devant les voyelles «u» et «i». Ce défaut de prononciation est communément nommé «bouche en cul de poule».
c) Les «toi» et les «moi».
Alors que «toi» et «moi» se prononcent «toua» et «moua» (dans quelques rares cas «toué» pis «moué», mais ça, c'est surtout pour les compositeurs de chansons qui veulent faire des rimes faciles en «é»), les Parisiens prononcent «tôa» et «môa». Notez que l'accent circonflexe, qui, par ailleurs n'existe pas, apparaît ici sans raison aucune (voir le point a). N'oubliez pas, dans le cas du «tôa», le cul de poulisme mentionné au point b.
Des mauvaises langues prétendent que nous disons «voéture» au lieu de «voiture». C'est faux! Nous disons «chââââr»!!!
d) Les accents inversés sur les «e».
Les «é» se prononcent comme des «è» et vice-versa. «La météo est essentielle». Ce que le Québécois prononcera «la météo è èssentièlle» deviendra «la mètèo é éssentiélle». Curieux, mais assez facilement décryptable.
e) Les nasales sont décalées.
Les voyelles nasales (an, in, on, un) sont décalées. Par exemple : Si je dis «maman monte un bain» (Je sais ça ne veut rien dire, mais c'est pour l'exemple). Si je suis Québecoise, je vais dire «maman monte un bain». Autrement dit, je parle normalement.
Si par contre je suis Parisienne, je vais dire «mamon munte in ban». Trois octaves plus haut que si j'étais Québecoise, pour la vraisemblance.
On observe donc le phénomène suivant :
Le «an» devient «on»;
le «on» devient «un»;
le «un» devient «in», et finalement,
le «in» devient «an» et la boucle est bouclée.
Tout ça est terriblement compliqué, mais vous vous rendez compte? Les Parisiens parlent comme ça sans même y penser! Il faut tout de même une certaine dextérité!
f) La finaleuuuuuuuuuuu.
Eh oui! Le Parisien termine toutes ses phrases par un «euuuuuuuuu» allongé. Il aime tellement parler qu'il hésite à terminer sa phrase. Il répugne à finir de parler. À lâcher la parole.
Non mais c'est dannnnnnnnngueuuuuu!!!
a) L'accent circonflexe n'existe plus.
Le château devient le chateau (prononcer comme un chaton mais un chateau). Oui, c'est ridicule, mais ça ne porte pas trop à conséquence. Par contre, regardez bien l'exemple suivant :
Les pâtes deviennent des pattes. Chéri, grand amateur de pâtes, avait répondu avec enthousiasme à l'offre de ragoût de pattes de cochon de sa belle-maman québécoise. Il a donc dû goûter au terroir québécois à son corps défendant. Il convient donc de se méfier.
b) Les «t» et les «d».
Les Parisiens commencent à prononcer le «t» (ou le «d») mais abandonnent en cours de route. C'est particulièrement apparent devant les voyelles «u» et «i». Ce défaut de prononciation est communément nommé «bouche en cul de poule».
c) Les «toi» et les «moi».
Alors que «toi» et «moi» se prononcent «toua» et «moua» (dans quelques rares cas «toué» pis «moué», mais ça, c'est surtout pour les compositeurs de chansons qui veulent faire des rimes faciles en «é»), les Parisiens prononcent «tôa» et «môa». Notez que l'accent circonflexe, qui, par ailleurs n'existe pas, apparaît ici sans raison aucune (voir le point a). N'oubliez pas, dans le cas du «tôa», le cul de poulisme mentionné au point b.
Des mauvaises langues prétendent que nous disons «voéture» au lieu de «voiture». C'est faux! Nous disons «chââââr»!!!
d) Les accents inversés sur les «e».
Les «é» se prononcent comme des «è» et vice-versa. «La météo est essentielle». Ce que le Québécois prononcera «la météo è èssentièlle» deviendra «la mètèo é éssentiélle». Curieux, mais assez facilement décryptable.
e) Les nasales sont décalées.
Les voyelles nasales (an, in, on, un) sont décalées. Par exemple : Si je dis «maman monte un bain» (Je sais ça ne veut rien dire, mais c'est pour l'exemple). Si je suis Québecoise, je vais dire «maman monte un bain». Autrement dit, je parle normalement.
Si par contre je suis Parisienne, je vais dire «mamon munte in ban». Trois octaves plus haut que si j'étais Québecoise, pour la vraisemblance.
On observe donc le phénomène suivant :
Le «an» devient «on»;
le «on» devient «un»;
le «un» devient «in», et finalement,
le «in» devient «an» et la boucle est bouclée.
Tout ça est terriblement compliqué, mais vous vous rendez compte? Les Parisiens parlent comme ça sans même y penser! Il faut tout de même une certaine dextérité!
f) La finaleuuuuuuuuuuu.
Eh oui! Le Parisien termine toutes ses phrases par un «euuuuuuuuu» allongé. Il aime tellement parler qu'il hésite à terminer sa phrase. Il répugne à finir de parler. À lâcher la parole.
Non mais c'est dannnnnnnnngueuuuuu!!!
vendredi 2 décembre 2005
Le fan-club de Coyote des neiges!
Je viens de créer le fan-club de Coyote des neiges. Regardez bien dans la «side-bar», ou la colonne de droite. Descendez, descendez... Oups! Arrêtez. Juste là, sous les archives. Vous voyez? Non? (Mais qui est-ce qui m'a foutu des lecteurs aussi peu dégourdis, c'est pas possiiiiiiiible!!!)
Bon, si vous ne voyez toujours pas (...achetez-vous des lunettes, espèces de bigleux!) je vais tout de même vous donner le lien.
Vous cliquez donc ici. Là, sur le mot «ici», qui termine la dernière phrase. Une page va s'ouvrir. C'est la carte de mes admirateurs. À date, ya que moi d'inscrite. Je m'aime.
Sur la carte, prenez une minute pour cliquer sur le(s) petit(s) point(s) rose(s) (J'ai bien hâte qu'il y en ait plus qu'un!)...
À droite de la carte, il est inscrit «Add yourself». Vous cliquez dessus aussi. Hop, magiiiiiie! Vous avez la possibilité de vous inscrire et faire savoir au monde entier (enfin à mes autres lecteurs) combien vous m'admirez, où vous vous situez sur la mappemonde et vous pouvez laisser une photo débile (ou votre propre photo). Vous ferez ainsi partie de ces milions de personnes qui sont fières de dire «Oui, Coyote! Vous êtes la déesse de la blogosphère!!!»
Bon, si vous ne voyez toujours pas (...achetez-vous des lunettes, espèces de bigleux!) je vais tout de même vous donner le lien.
Vous cliquez donc ici. Là, sur le mot «ici», qui termine la dernière phrase. Une page va s'ouvrir. C'est la carte de mes admirateurs. À date, ya que moi d'inscrite. Je m'aime.
Sur la carte, prenez une minute pour cliquer sur le(s) petit(s) point(s) rose(s) (J'ai bien hâte qu'il y en ait plus qu'un!)...
À droite de la carte, il est inscrit «Add yourself». Vous cliquez dessus aussi. Hop, magiiiiiie! Vous avez la possibilité de vous inscrire et faire savoir au monde entier (enfin à mes autres lecteurs) combien vous m'admirez, où vous vous situez sur la mappemonde et vous pouvez laisser une photo débile (ou votre propre photo). Vous ferez ainsi partie de ces milions de personnes qui sont fières de dire «Oui, Coyote! Vous êtes la déesse de la blogosphère!!!»
jeudi 1 décembre 2005
Le troupeau
Le troupeau est rassemblé, et il attend. Des centaines de bêtes en transit. On dirait qu’ils le sentent… Ils sont tous là, résignés. Ce voyage où ils seront entassés, durera plusieurs heures. Personne ne songe à dénoncer les conditions épouvantables qu’ils vont subir.
Personne n’a mis la SPCA au courant. Et même si on le faisait, il est probable qu’elle resterait indifférente au sort de ces bêtes mal-aimées, les laissés-pour-compte des amis des animaux.
Ils entrent un à un dans la boîte de transport, docilement. On les attache à mesure de leur installation, pour ne pas qu’ils se déplacent trop durant la manutention. Il ne faudrait pas abîmer la marchandise! Tassés comme des sardines, on ne leur permet qu’un minimum de mouvements. Plusieurs sortiront de là malades, au mieux ankylosés.
Le douloureux voyage commence. Quelques cris de détresse chez les plus jeunes spécimens, vite réprimés. Rapidement, comme en état de léthargie, une stupeur collective s’installe. Le cheptel attend sans réaction la fin de ce calvaire.
Enfin, on sent un changement dans le rythme du balancement. Une étincelle de vie semble s’allumer dans le regard bovin du bétail.
La destination est atteinte.
«Air Transit vous souhaite la bienvenue à Paris et vous remercie d’avoir convoyé avec nous. Nous espérons que vous avez passé un bon vol et que vous reveniez faire affaire avec nous pour une prochaine livraison»
C’est pas tout-à-fait la téléportation, cette méthode-là… Mais après tout, ce n’est qu’un long et horrible moment à passer…
Personne n’a mis la SPCA au courant. Et même si on le faisait, il est probable qu’elle resterait indifférente au sort de ces bêtes mal-aimées, les laissés-pour-compte des amis des animaux.
Ils entrent un à un dans la boîte de transport, docilement. On les attache à mesure de leur installation, pour ne pas qu’ils se déplacent trop durant la manutention. Il ne faudrait pas abîmer la marchandise! Tassés comme des sardines, on ne leur permet qu’un minimum de mouvements. Plusieurs sortiront de là malades, au mieux ankylosés.
Le douloureux voyage commence. Quelques cris de détresse chez les plus jeunes spécimens, vite réprimés. Rapidement, comme en état de léthargie, une stupeur collective s’installe. Le cheptel attend sans réaction la fin de ce calvaire.
Enfin, on sent un changement dans le rythme du balancement. Une étincelle de vie semble s’allumer dans le regard bovin du bétail.
La destination est atteinte.
«Air Transit vous souhaite la bienvenue à Paris et vous remercie d’avoir convoyé avec nous. Nous espérons que vous avez passé un bon vol et que vous reveniez faire affaire avec nous pour une prochaine livraison»
C’est pas tout-à-fait la téléportation, cette méthode-là… Mais après tout, ce n’est qu’un long et horrible moment à passer…
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