samedi 29 juillet 2006

Le roman à l'eau de pissenlit

La publication de mon roman à l'eau de pissenlit est enfin terminée!

Je vous invite à aller le lire, c'est un excellent roman pour les vacances!!!

La critique est unanime!!! :

- «C'est un excellent roman pour les vacances!!!»
Coyote des neiges, dans son blogue «coyote des neiges»

- «Bravo! tu es la meilleure»
Chéri, dans ma boîte de courriel

- «Je suis fier de toi»
Papa, au téléphone l'autre jour

- Etc... (ajoutez vos etc dans le livre d'or spécial de mon roman à l'eau de rose)

vendredi 28 juillet 2006

La remontée du saumon! (dans la série : reportages-vacances)

Chéri, toujours en vacances chez moi, n'a pas fait que vouloir voir les Caribous, les Baleines et le Vomi. Il aime aussi le regarder le saumon.

Donc, nouvelle étape de la randonnée, nous nous sommes rendus dans le parc des Chutes, à Causapscal, dans la vallée de la Matapédia, pour assister à la remontée des saumons. Nous connaissons l'endroit pour l'avoir visité l'an dernier.

Coup de chance, j'arrive sur ma roche, je m'installe...


... je teste ma caméra pour faire un petit vidéo d'ambiance, et Bang! comme l'objectif passe au-dessus des chutes, un saumon s'essaie à sauter!

Saumon monte
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Coup de chance, mais bon, il en est passé tellement...










Je me suis lassée de viser les saumons, je me suis mise à regarder les papillons.

Il y en avait partout, des partys de papillons,


...des papillons en des endroits insolites...

(merci à mon zoom numérique 12 X!!!)

On a ensuite changé de site. Un peu en amont de la même rivière, les saumons qu'on a vus passer se trouvent bloqués ici, pour les protéger des pêcheurs. Le saumon de la rivière Causapscal est donc retenu par une barrière en attendant la fin de la pêche. Ils sont 350 à grouiller là dedans et à tenter de passer au travers du filet de retenue en amont...

Defense d'aller a l'eau
Vidéo envoyée par coyotedesneiges

Nouveau changement de site, à 150 km de là, nous nous rendons à Matane, sur la rivière Matane. Oui, ici, pays de grands espaces, nous n'hésitons pas à faire 150 km pour voir un saumon, 250 km pour voir un caribou ou 380 km pour voir du vomi sur les Plaines d'Abraham...

En cet endroit, près du Fleuve, ceux qui ont réussi à passer inaperçus entre les bottes des pêcheurs (je parle des saumons, bien sûr) n'ont d'autre choix que de passer par l'escalier qui contourne le barrage. De là, ils viennent se poster dans la vitrine en attendant qu'on veuille bien leur ouvrir, sous l'oeil curieux des touristes. Encore une fois, coup de bol, nous arrivons au moment où on relâche un saumon!

saumon dans la passe de Matane
Vidéo envoyée par coyotedesneiges

Assez d'aventures pour la journée... Après un MacHomard (et non un «MacLobster», comme il y aurait en France s'il y avait ça au menu) à Matane, nous rentrons à la maison pour planifier notre prochaine sortie...


Ajout de dernière minute : Bin ça alors, je ne croyais pas si bien dire, quand je parlais des MacLobster des Français!!!
quoique ici, c'est un Français qui présente le MacLobster de Pictou (dans les Maritimes, au Canada anglais)... mais c'est à s'y méprendre, non???

mercredi 26 juillet 2006

La Haute Vitesse arrive en campagne!!!

Ça y est, le Progrès arrive dans les campagnes! À la vitesse d'un escargot au galop, mais tout de même...

J'ai lu que France venait d'avoir sa haute vitesse!!! Depuis le mois de mars qu'elle en parlait!!! Et c'est enfin arrivé chez elle!!!

Pas de danger que j'aie ça dans ma campagne à moi, qui est encore plus reculée que sa campagne à elle... Pas de camions rouges (ceux qui apportent la Bonne Nouvelle en même temps que la fibre optique) en vue, ni d'élections ...

France (la blogueuse, pas le pays) décrit ici la sensation d'étourdissement que l'on ressent quand on a accès à tout cet univers jusque là hors de portée... Je connais cette euphorie de l'Abondance chaque fois que je vais en France (le pays, pas la blogueuse) et que j'ai accès à ce que les Français appellent poétiquement l'ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line)...

(Je me permets ici, par déformation bloguestre, une parenthèse en rouge et en italiques, , et je vous signale que j'ai appris sur ce site que ADSL devrait se dire en français LNPA, soit Ligne Numérique à Paire Asymétrique)

Après chaque voyage en France, je reviens chez moi faire face à une autre sorte d'ADSL (Asti De Système Lent)!

Cette double vie à pôles asymétiques explique mes vidéos occasionnels, mode à laquelle je tente de continuer à me soumettre à la campagne en chargeant mes vidéos pendant la nuit. Alors ceux qui n'ont pas la haute vitesse et qui se plaignent des 30 minutes que prend un vidéo à lire, imaginez que moi, ça me prend 8 ou 10 heures pour télécharger 25 secondes... Lecteurs, je fais tout ça pour vous! En plus, je suis incapable de lire mes propres vidéos sur mon blogue (ni sur le blogue des autres d'ailleurs, encore moins sur le site da*ly m*tion (comme dit France) parce que mon ordinateur refuse obstinément d'ouvrir les fichiers qu*ck t*me...)

On dit qu'une image vaut mille mots... Un vidéo vaut mille images, par conséquent, un vidéo vaut un million de mots. Surtout qu'on a le son avec. Le jour où on aura aussi l'odeur, ce sera merveilleux.!

C'est sur ce sophisme foireux que je vous laisse lire mes mots sans images ni vidéos. Je vis peut-être encore à l'âge de pierre, mais je sais encore m'exprimer!

mardi 25 juillet 2006

La route des baleines

Après notre visite de Montéal et de Québec, nous poursuivons notre route vers un incontournable : la région du Saguenay-Lac Saint-Jean.

Enfin quand je dis «incontournable», c'est une façon de parler puisque finalement, nous n'avons pas contourné le lac Saint-Jean. Nous avons plutôt traversé le Saguenay à Chicoutimi pour revenir vers le fleuve. C'est qu'il n'y a pas de baleines aussi haut dans le Saguenay, ce qui en réduit considérablement l'intérêt aux yeux des Français qui ne jurent que par les caribous et les baleines. Nous allons donc couper court et emprunter la route des baleines.

Il faut d'abord quitter la ville de Québec. Je vous rappelle que nous sommes le 24 juin, lendemain de la fiesta sur les Plaines. Nous nous tapons donc la circulation démente de la périphérie de la vieille capitale : nous sommes rapidement pris dans un bouchon très dense de circulation à Sainte-Anne de Beaupré :



Dès l'arrivée dans la région de Saint-Siméon, nous sommes accueillis par la curiosité locale :


Heureusement que j'ai pris cette photo de la baleine de carton (d'allure tout à fait crédible), car c'est un peu plus impressionnant (du moins en photo) que ces photos de bélugas en chair et en os!!!

Oui, les deux petites crottes blanches, ce sont des bélugas...
N'empêche, vu au travers des jumelles, quand ça bouge, c'est très joli!

C'est là qu'au grand désespoir de Chéri, nous avons quitté le fleuve pour nous diriger vers l'Anse Saint-Jean, là où il n'y a pas de baleines mais où, de notre auberge, nous avions une vue formidable sur le fjord du Saguenay...


Nous avons la chambre luxueuse , celle en haut avec le petit balcon, où nous avons passé la soirée (enfin, jusqu'à ce que les maringouins nous en chassent!)


Le lendemain, nous avons remonté jusqu'à Chicoutimi (qui, en passant, a changé de nom, par décrèt gouvernemental, l'ancien projet de loi C397, devenu loi, probablement pour cause de concilliations budgétaires qui imposent des fusions de villages en vue d'harmoniser...etc etc etc). Un Chicoutimi mort (un lendemain de veille, oui!), désert, qui n'a pas impressionné chéri (il n'a vu ni baleines, ni caribous, ni saumons dans les rues...). Nous traversons vers la rive nord du Saguenay via l'unique pont (ou presque) de la rivière (oui, le Saguenay est une rivière), et nous redescendons vers le fleuve, retrouver les baleines à Bergeronnes, un site reconnu pour son poste d'observation des baleines, au cap Bon-Désir..

Chéri regarde les bélugas, les petits rorquals et les rorquals communs sur les rochers (c'est Chéri qui est sur les rochers, pas les bélugas), tandis que moi je participe à l'activité d'interprétation du fond de la mer (pour les enfants), dans une piscine en plastoque, avec Bob l'Éponge et Patrick l'étoile de mer, que des plongeurs sont allés chercher au fond du fleuve, au grand ravissement des petits et de coyote des neiges.


Après quelques aller-retour entre le site des Escoumins et celui de Bergeronnes, nous devons prendre le chemin de revenir (quel joli mot que je viens de mettre là car je ne voulais pas utiliser de nouveau le terme «retour»!) en passant par le petit traversier (gratuit) de Tadoussac à Baie Sainte Catherine...


Pour nous prouver que nous sommes toujours sur la route des baleines, un panneau est affiché sur le pont supérieur du traversier :


Effectivement, durant les 10 minutes que dure la traversée, d'une rive à l'autre de la rivière Saguenay, juste à l'embouchure, nous voyons au moins une dizaine de ces mammifères (surtout des bélugas), apparamment peu gênés par le passage incessant des traversiers (3 en tout) qui effectuent une navette continue...

Après le pont de Québec, le fleuve s'élargit. Les seuls moyens de passer d'une rive à l'autre est de prendre un traversier (non gratuit!!!). Nous avons le choix :
  • Escoumins/Trois-Pistoles : nous sommes à côté des Escoumins, et Trois-Pistoles n'est qu'à 60 km de Rimouski. Malheureusement, c'est fermé pour la saison 2006, le quai est en décomposition.
  • Forestville/Rimouski : le traversier le plus rapide! Malheureusement, il faut réserver des semaines à l'avance et c'est pour le lendemain...
  • Godbout/Matane : Godbout est au bout du monde sur la côté nord et Matane est à 100 km en aval de Rimouski, ce qui nous ferait un détour de plus de 300 km... À ce train là, autant retourner à Québec!
  • Saint-Siméon/Rivière du Loup : le premier sur la route à partir de Québec, qui nous oblige à revenir sur nos pas de 50 km, puis retourner à Rimouski à partir de Rivière du Loup. Celui-ci est à 100 km en amont de Rimouski. C'est sur celui-ci que notre choix (quel choix???) va porter.
Sur le chemin du retour, Chéri observe une dernière fois les baleines, tandis que moi j'observe la version mâle de la «poupounne de deck» qui fait son dodo sur le yatch, qui est sur la remorque traînée par une auto, sur le traversier...

vendredi 14 juillet 2006

Fêtons la fête nationale!

Oui, je sais, je suis en retard, mais tant pis. Je profite du 14 juillet pour poster mon reportage sur la fête nationale du Québec, pour ramasser illégalement toutes les recherches google des Français sur leur fête nationale... (on est opportuniste ou on ne l'est pas!!!)

Chéri (un Français) voulait absolument aller voir la St-Jean Baptiste à Québec, sur les Plaines. Ainsi, non content d'avoir vu la foule vomir au Carnaval de Québec, il les aura aussi vus vomir lors de la Saint-Jean!

D'abord, c'est où, les Plaines d'Abraham??? Personne ne sait c'est où, les Plaines d'Abraham. Un peu comme Alésia, on n'aime pas se souvenir du lieu de la Défaite. Alors nous sommes allés en expédition dans l'après-midi pour localiser l'endroit, qui était finalement juste derrière notre hôtel!

Nous nous sommes donc rendus sur les plaines d'Abraham. Les Plaines sont de grandes étendues ... bon, je ne vais pas vous donner un cours de topographie, mais pour vous donner une idée, voyez plutôt :


La scène qu'on voit de dos dans la photo précédente, la voici de face, de près...


et de loin. (Non, à droite, ce n'est pas mon hôtel, je ne suis pas assez riche pour ça...)

Déjà on voit que les gens commençaient à s'installer pour réserver leur place...

Certains devaient être là depuis quelques jours :


Il a avait tous les services : les kiosques de bière...


Parfois avec plus ou moins bon goût (les vieilles pierres devaient se retourner dans leur mortier!!!) :


Il y avait même des bécosses! (mon reportage ne peut être complet sans les bécosses!!!)


Le traditionnel feu de la Saint-Jean est prêt à être allumé :


Sur la scène, la grande Marjo pratiquait son show en prévision de la soirée...




Marjo pratique pm
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Le spectacle était prévu pour le soir, mais même dans la journée, la Grande Allée ne dérougissait pas :


Il y avait des gens déguisés...


...des voitures déguisées...


Et la caisse de 24 était en spécial!!!


L'ambiance était délirante!

St jean PM dans rue
Vidéo envoyée par coyotedesneiges



Environ 260 000 personnes se trouvaient sur place dans la soirée...



Les poubelles débordaient...


Après la fête, la Grande Allée a rapidement repris, dès le lendemain matin, son aspect civilisé :
AVANT :


APRÈS :


Pour les Plaines, ça a pris un peu plus de temps (un vrai champ de bataille!!!)


Mais bon, on partait de loin, avec plus d'un quart de million de personnes sur un espace aussi réduit... Si elles avaient été là en 1759, on aurait certainement gagné!!!

samedi 8 juillet 2006

Pétition pour rouvrir la pause-pipi sur la 40!

C'est INADMISSIBLE!!!

La pause-pipi de la 40, la dernière avant la jungle, est FERMÉE!!!

Oui, vous avez bien lu, il s'agit bien de la pause-pipi de la sortie 290 de l'autoroute 40, celle qui est juste après la ville de Québec (si on va en direction de Montréal), et après laquelle la suivante se trouve à 142 km, à Yamachiche!!! 142 km de jungle totale, où l'on ne voit que des arbres, des arbres et des arbres! (Ainsi que le triangle des Bermudes des automobilistes, c'est à dire Trois-Rivières, ville au travers de laquelle passe la 40, séparée de celle-ci par des murs de béton, et dans laquelle tous les automobilistes qui ont tenté d'y entrer se sont perdus à jamais!)

Elles sont pudiquement appelées «haltes routières» sur le site gouvernemental.

On la voit venir de loin, et souvent avec soulagement :


Quand elle se présente ainsi, on panique et on va à celle de 5 km :

Quand on arrive à la suivante (à 142 km), on a plutôt envie de lire ceci :

(Voici la traduction pour nos amis les Français : )


Vous comprenez donc ma frustration quand je suis arrivée à ce panneau!!!

Les pauses-pipi sont un service essentiel sur les autoroutes. Surtout dans notre pays de grands espaces où la forêt vierge s'étend de Repentigny (banlieue est de Montréal) à Saint-Augustin-de-Desmaures (en banlieue ouest de la ville de Québec)!

Quand on fait un long trajet en char, on tient à optimiser nos arrêts, donc on doit soigneusement prévoir les pauses-pipi, que nous allons judicieusement alterner avec les gorgées de café (diurétique bien connu), qui est une drogue obligatoire tellement le paysage est plate!!!

Normalement, il y a des pauses-pipi toutes les 45 km environ. Alors fermer une pause-pipi aussi stratégique que celle de Saint-Augustin-de-Desmaures est une hérésie! C'est CRIMINEL!!!

En plus, cette pause pipi a été fermée pour financer la construction d'une pause-pipi DE LUXE!!! Donc au lieu de deux pauses pipi normales, comme celles-ci :


Nous n'avons plus qu'UNE pause pipi d'un luxe criard et inutile, ainsi :


NON À L'INCURIE GOUVERNEMENTALE!!!

AMIS LECTEURS, APPUYONS LA RÉOUVERTURE DE LA PAUSE PIPI DE LA 40! SIGNEZ EN BAS DANS LES COMMENTAIRES!!!

vendredi 7 juillet 2006

Z'êtes bigleux, ou quoi???

Ça fait au moins deux semaines que j'ai créé mon livre d'or (voir le lien sur le côté «le livre d'or de Coyote» et cliquez sur «laissez votre trace!») et ya personne qui a été foutu d'y écrire un petit mot!!! Pffft!!!

jeudi 6 juillet 2006

Des caribous et des Grands Espaces!

Après le mât du stade olympique à Montréal, continuons la visite du Québec en passant par la Gaspésie...

Allons voir les Grands Espaces et les caribous!

Commençons par entrer dans le parc de la Gaspésie. Notre trajet à l'intérieur du parc nous impose une centaine de kilomètres (pour une petite boucle) de route de garnotte, à 30 km/h, et nous espérons avoir la chance de voir un orignal, un caribou, un bambi, ou au moins quelque chose.

Juste au cas, histoire d'avoir une photo de caribou à ramener, nous prenons déjà ceci...

(On voit que les chasseurs ont eu la même idée : au moins ils auront pu dire qu'ils ont tiré sur un orignal!!!)

La chance nous sourit enfin. Il s'agit d'un bébé caribou, un peu niaiseux, un peu curieux, planté au milieu de la route, qui nous a fixés pendant quelques secondes avant de se décider à rentrer tranquillement dans le feuillage... (Notez la radio qui grésille en arrière fond sonore, entre les falaises on ne pognait plus beaucoup les ondes...)

orignal
Vidéo envoyée par coyotedesneiges
Et voilà notre bête, camouflée dans la forêt, en ton de brun sur brun...


La route est parsemée d'embûches... Les arbres poussent à 90° par rapport à la verticale, juste devant la route...



Nous voyons un panneau «Vasière». Allons voir...


Poour «aller voir», nous partons d'une «route principale»...


Pour passer à une «route secondaire»...


Et enfin, en route (à pieds, tout de même) dans un «sentier»....


...boueux et glissant...


Dans lequel nous voyons avec émerveillement...

... une trace de pas de chevreuil...

Mais ce n'est pas tout!!! Au comble du ravissement, nous découvrons...

...des crottes de chevreuil!

Voilà à quoi ressemble le poste d'observation :


Et voilà la vasière en question... Je suppose que les bêtes viennent y boire. Beuuuurk!


Nous quittons la vasière pour un autre site d'observation à quelques kilomètres de là.

C'est alors que la chance nous sourit : face à face avec un ORIGNAL!!!


Puis, je me retourne et... coup de théatre!!! Face à face avec un OURS!!!


Oui, bon, d'accord, j'avoue...

...nous étions dans la cabane d'interprétation de la faune, sur une presqu'île du parc...