samedi 16 avril 2005

Promenade à Amsterdam (illustrée)

Je me retrouve de nouveau seule pour une promenade dans la ville. Je suis munie de ma carte, et je me dirige vers un marché aux fleurs et kiosques de bébelles touristiques, puisque je prends le train ce soir et je ne veux pas arriver les mains vides.

Mais attention, faut pas prendre de photos! (Voir la pancarte : «No foto-terrorism» :


Je ne passe certainement pas pour une touriste car un autochtone s'est arrêté en voiture, visiblement pour me demander son chemin. (Je dis visiblement car il avait l'air perdu, bien que Hollandais). Je l'ai interrompu dans son flot de paroles en Néérlandais en lui disant : «Sorry, I don't speak the language». En anglais, pour éviter qu'on me prenne pour une Française, ce qui, selon E-diote, semble être dangereux.


Après m'être un peu perdue et avoir moi-même demandé mon chemin (toujours en anglais), je me retrouve enfin sur la rue convoitée. Il pleut de plus belle et je suis un troupeau de parapluies, qui avance à la vitesse d'un escargot au galop. Pas de place pour dépasser, la piste cyclable est à droite et achalandée, et les trams passent à gauche à une vitesse folle.


Je les suis donc un moment, puis ils traversent tous la route, comme une harde de lemmings, me laissant enfin le passage. Quand on les regarde arriver, ils font peur!



Pami les curiosités que je note au passage, il y a :

  • Des coffee shops qui ne vendent visiblement pas que du café;


  • Un aspirateur à poubelles (gros camion qui aspire le contenu des poubelles dans la rue);



  • Des personnes en vélo qui portent un parapluie tout en conduisant;
  • Des personnes en vélo qui fument une cigarette tout en conduisant;
  • Des personnes en vélo qui prennent des photos tout en conduisant;
  • Des jolis parapluies imprimés cannabis;

  • Un monsieur en imper style «Western spaguetti»;


Enfin j'atteins mon but, j'achète quelques gugusses aimantées à saveur Hollandaise un peu cliché pour faire rire mes amis à mon retour, et je rentre à la maison préparer mes bagages.

2 commentaires:

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit...

La première promenade après mon divorce (enfin, c'était encore seulement la séparation) était Amsterdam et le musée van Gogh. Le marché de fleurs : je suis revenue avec deux dahliah a planter.

J'attends avec impatience, tes images. Oui, c'est dur d'en publier de loin.

e-diote a dit...

TU OSESSSSSS parler de "gugusses aimantées" pour décrire les chefs-d'oeuvre-d'art que sont les magnets représentant les moulins, les tulipes ?

Tu n'es qu'une inconvenante personne, sans reconnaissance vis-à-vis de cette ville sublime qui t'a accueillie !!!!