Le bouton «partager» permet de remplir le «fil de nouvelles» de tous nos «amis». Ceux-ci savent donc ce qui se passe chez les «amis» de leurs «amis» et même de personnes complètement étrangères aux personnes concernées puisqu'ils ont «partagé». À force de «partager» un lien, on finit par le retrouver 30 fois dans notre fil de nouvelles. Au bout de la 29e fois, on finit par se demander si on rate quelque chose, si c'est vrai que c'est la chose «la plus émouvante du monde» ou «la plus terrifiante» ou bien si c'est tellement «hilarious». On se retrouve alors à lire des inepties qui ne nous intéressent même pas et qui nous font perdre un temps fou devant l'ordi.
Le bouton «aime». Parlons-en de ce bouton! Il fut un temps où le bouton à la mode était le «blog this!». Maintenant, on «aime». On aime à tord et à travers, juste pour faire plaisir aux «amis». Ceux-ci ne se gênent pas d'ailleurs pour vous culpabiliser de ne pas «aimer» les mêmes choses qu'eux. Il s'agit souvent de messages de chantage émotionnel genre «mets ce message sur le mur de ceux que tu aimes, et tu verras si tu es aimé en retour», ou bien «si tu postes ceci sur ton mur, je saurais ainsi reconnaître mes vrais amis». Ai-je vraiment besoin de publier des trucs sur mon mur pour prouver mon amitié? Mes véritables amis ont-ils besoin de preuves aussi triviales pour se sentir sécurisés?
Grâce à cet article, je me demande bien combien d'«amis» je vais perdre...
Grâce à cet article, je me demande bien combien d'«amis» je vais perdre...
Alors que dans la colonne de droite il y a les pubs (voir mon article précédent), dans la colonne du milieu, on a toutes les nouvelles des «amis». Personnellement ça me laisse froide car j'ai déjà un truc pour ça : ça s'appelle le «courriel» (les Français disent «email» mais on commence à être habitué à leur parlure...). La génération courriel, qui était à la fine pointe de la technologie par rapport à la génération téléphone, qui elle-même a détrôné la génération lettres, est déjà dépassée! Maintenant, plus d'excuses pour avoir oublié une date d'anniversaire, ou ne pas être au courant de la dernière mésaventure, puisque la personne l'a écrit sur son mur!
On connait tous les conséquences pernicieuses de l'étalage de la vie privée : le boss qui te voit à une soirée avec tes bobettes sur la tête ou bien les citoyens qui voient leur maire fumer du crack. Ah, se disent les gens, pas de problème, j'ai coché «accessible uniquement aux amis». Oui mais attention! Le livre dans la gueule émet constamment des règlements insidieux qui changent tout le temps et qui nécessitent de mettre à jour nos paramètres pour contrôler notre vie privée.
Bien sûr, le livre dans la gueule nous donne l'information : on reçoit un courriel qui nous dit que les règlements ont été mis à jour. Et en pièce jointe, un document de 182 pages que l'on doit comparer avec le document précédent (qui n'est pas fourni d'ailleurs, vous auriez dû le garder) pour voir ce qui a changé.
La difficulté est donc d'empêcher les «amis de nos amis» de voir tout ce qu'on publie, car si les «amis de nos amis» peuvent lire, les amis des amis de nos amis peuvent aussi lire puisqu'ils sont les «amis des amis» de nos amis... et ainsi de suite.
Le mieux est encore de ne rien publier, sauf les choses inévitables. C'est ce qu'on verra dans le troisième volet «Le livre dans la gueule : les jeux à la con»!
Bien sûr, le livre dans la gueule nous donne l'information : on reçoit un courriel qui nous dit que les règlements ont été mis à jour. Et en pièce jointe, un document de 182 pages que l'on doit comparer avec le document précédent (qui n'est pas fourni d'ailleurs, vous auriez dû le garder) pour voir ce qui a changé.
La difficulté est donc d'empêcher les «amis de nos amis» de voir tout ce qu'on publie, car si les «amis de nos amis» peuvent lire, les amis des amis de nos amis peuvent aussi lire puisqu'ils sont les «amis des amis» de nos amis... et ainsi de suite.
Le mieux est encore de ne rien publier, sauf les choses inévitables. C'est ce qu'on verra dans le troisième volet «Le livre dans la gueule : les jeux à la con»!
Si vous partagez ma vision des choses, cliquez sur le bouton «partager» et postez cet article sur votre mur pour en faire bénéficier vos amis!
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3 commentaires:
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une amie du livre dans la gueule
Ouf ça fait déjà une amie que je n'ai pas perdue!!!
;)
C'est ben compliqué Facebook hein :-) Ça reste tout de même mon réseau social préféré, tant qu'on mélange pas tout. Bonne journée! :-)
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