dimanche 7 août 2005

Un si joli sous bois

Regardez ce délicieux petit chemin, innondé de soleil! Ne donne-t-il pas envie de gambader dans les herbes folles? N'entendez-vous pas rire les oiseaux et chanter les abeilles, n'est-ce pas que ça chasse les nuages, fait briller le soleil et danser les écureuils...?

Nous soupirons d'aise devant un tel tableau... Et pourtant...

Sait-on ce qui se trame derrière l'orée de ce bois? Ce chemin mène-t-il vers l'Infini? Vers le bois d'où l'on ne s'échappe jamais, comme dans le conte de fées de mon enfance, «la forêt des lilas»???

Vers quels sombres maléfices cette pénombre menaçante nous amènera-t-elle? Le chemin semble vouloir nous avaler dans ses méandres sans fin... Ô combien de marins, combien de capitaines, qui sont partis joyeux pour des courses lointaines…Où sont-ils les marins sombrés dans les nuits noires ? O flots ! Que vous savez de lugubres histoires ! (Oui, bon, c'est pas de moi mais de Victor)...

Et regardez ce petit bois guilleret, ce bon gros toutou sympatique, le soleil qui se reflète sur les ailes des papillons, écoutez les oiseaux chanter sur les branchages gorgés de lumière...
C'est le côté lumineux...

Mais...

Dans la nuit profonde, ce même sous-bois...... est la proie des maléfices nocturnes! Ici, un hibou lance son cri lugubre! Et là, n'entendez-vous pas le sifflement sinistre du vent dans les feuillages où dansent des ombres horribles? Deux yeux brillent dans le noir : un loup? Un ours? Ou encore quelqu'autre créature des ténèbres, encore plus effarante? Que sait-on des forces maléfiques qui hantent la nuit? L'angoisse nous étreint malgré nous et la pénombre mystérieuse se fait menaçante... L'épouvantable pouvoir des puissances occultes font chavirer la raison, qui bascule soudain dans un abîme sans fonds...

Ouais, bon. Je pense que je vais retourner à la maison pour écouter un bon film avec un bol de pop-corn...


Réalisez-vous le courage que ça m'a pris, pour m'en aller, malgré une nyctophobie latente, dans le rang sombre à la blafarde lueur d'une lampe de poche, à minuit, uniquement dans le but d'illustrer la dichotomie entre ombre et lumière? Si vous ne réalisez pas, allez donc relire le post précédent...

Pis en plus la photo est ratée, j'aurais aussi bien pu la prendre sur mon perron... pfffft.

6 commentaires:

Tagmata a dit...

Bon, les yeux, je ne sais pas à qui ils sont. Mais la grosse langue rose, je suppose qu'elle est au toutou.
J'ai bon ?

coyote des neiges a dit...

Tout bon.
Indice pour les yeux mystérieux : j'ai deux toutous...

Anonyme a dit...

J'aime particulièrement la 2e photo, celle où l'on aperçoit un sentier qui s'infiltre dans la forêt ténébreuse... Ça me fait penser à un livre dont vous êtes le héros que je lisais: La Forêt de la Malédiction ! Y'a des trolls là-dedans ???

Beo a dit...

J'ai deja vu sa moi... par contre j'ai pas ose sortir la nuit comme toi! Brrrr! Quel courage! :-D

Anonyme a dit...

Ca valait la peine de te donner tant de mal!Ca l'fait grave! On s'y croit, moi j'ai eu peur! Le prochaine fois, c'est en hiver , la nuit, dans le froid, avec le hurlement des loups dans la neige....Brrrrrrrrrr!

coyote des neiges a dit...

Défi relevé! En janvier prochain, je fais un reportage sur les loups dans le rang, et il y aura la buée de la photographe par -20°C... Du vrai Blair Witch Project!!!